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L'avenir De L'autoproduction, devenez tous producteurs |
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Mon 7 Jan 2008, 13:08
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Junior Member
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Joined: 28-Mar 04
From: Paris - FR
Member No.: 39,609
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QUOTE (blek @ dim 6 jan 2008, 17:52) Le disque, l'album, l'enregistrement est un but qui peut être entier jusqu'à la monomanie. Le plaisir d'entendre de la musique n'est heureusement plus l'exclusivité du concert. On peut en écouter quand on veut (et quand on ne vaut pas aussi ) et partout. Histoire de dériver encore un peu plus, c'est peut-être ça le problème : la production musicale en studio est devenu une véritable et passionnante écriture, mais le disque (et ses avatars virtuels) est surtout un objet de consommation de masse, comme le Mars, M&M's, Twix, n'importe quand, n'importe où, n'importe quoi. Le rituel du spectacle ou du concert, la présence vivante d'un artiste qui donne un bout de sa vie pour partager avec d'autres quelque chose qui ne se reproduira plus jamais à l'identique, ce caractère "sacré" (allez hop, n'ayons pas peur des mots), c'est bien autre chose en effet ; autre chose qui apparaît "en creux", lorsque le disque n'est plus un substitut du concert mais une œuvre à part entière. Le spectacle vivant est la seule solution qui me permet de contourner un système industriel trop brutal. Sinon, il ya aussi d'autre moyens de "mettre en scène" ce qu'on a passionnément élaboré en studio : concerts acousmatiques, installations… Evidemment, ça ne vaut pas l'excitation de savoir que, quelque part dans le monde, des milliers d'inconnus écoutent votre musique, et que vous faites partie des VIP de la SACEM… Au cours de ces longues soirée d'hiver, on pourra (re)lire avec profit W. Benjamin, L'œuvre d'art à l'ère de sa reproduction mécanique. Et amitiés à tou(te)s
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"Si nos rêves ne se réalisent jamais, autant rêver l'impossible"
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Mon 7 Jan 2008, 13:42
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SuperHero
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Joined: 14-Jun 07
From: Lutèce - FR
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QUOTE (belabartok0 @ lun 7 jan 2008, 13:08) la présence vivante d'un artiste qui donne un bout de sa vie pour partager avec d'autres quelque chose qui ne se reproduira plus jamais à l'identique, ce caractère "sacré" (allez hop, n'ayons pas peur des mots), c'est bien autre chose en effet Dans un monde idéal oui... Mais quand c'est à la flèche d'or (par ex), coincé entre 4 autres groupes (super la balance!) avec un son pourri garanti, des gens qui parlent presque plus fort que la musique, des organisateurs qui te speede pour que tu finisse plus tôt que prévu (parceque la balance de 5 groupes en 2 heures, forcément, ça met en retard...) et le tout pas payé, on perd parfois le caractère "sacré"...
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Bye bye.
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Tue 8 Jan 2008, 10:45
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Maniac Member
Group: Banned
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Joined: 14-Jun 04
From: Paris - FR
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QUOTE (jrozen @ mar 8 jan 2008, 03:20) Il y a des millions d'amateurs d'opéra qui ne pourront jamais s'offrir une place - vu les prix actuels - et qui sont heureux de pouvoir écouter leurs œuvres préférées grace au disque.... Il y a des millions d'amateurs de vêtements, de chaussures de marque, de quincailleries électroniques, de concerts de variété etc etc etc qui considéreront toujours qu'une place à l'opéra, au théâtre, que l'achat d'un livre, d'un cd audio sont d'un prix bien trop élevé. Je sors du sujet : Il suffit de voir au collège (me rapportent certains amis) la tronche de certains gamins habillés et chaussés de pied en cap de produits """vus à la télé""" quand il s'agit d'acheter un livre d'un prix très modique. Ce n'est pas encore le meilleur des mondes mais il y a bien mieux que les impulsions électriques d'Huxley dans les bouquins, c'est la publicité et les convoitises qu'elle fait naître, les priorités qu'elle ORDONNE. ""Mais, je défonce des portes ouvertes, n'est ce pas et tout le monde sait cela."" C'est fou par les temps qui courent, le nombre de portes ouvertes sur le néant. Bien entendu, le passionné de musique d'opéra qui ne peut s'offrir la place, existe, les abonnements aussi. PS : Ce qui est drôle, c'est que le bourgeois éclairé tout aussi happé par la folie consumériste (avec des produits de prix plus élevés et des marges en conséquence pour les industries de luxe) semble en voie de disparition. J'ai bien dit : semble. Bien à vous.
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Tue 8 Jan 2008, 18:46
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Maniac Member
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Hello, INDUSTRIE MUSICALE, MEDIATIONS ET IDEOLOGIE - Jacob T. Matthews - Janvier 2006 Thèse soutenue le 3 janvier 2006 à l'université Bordeaux 3 - Michel de Montaigne (U.F.R. Sciences de l’Information et de la Communication) La lecture de cette thèse est passionnante. J'ai remarqué en vrac : 1. L’EVOLUTION DE L’INDUSTRIE MUSICALE : POUR RESITUER L’APPROCHE CRITIQUE 3. EXCURSIONS AU SEIN DE L’INDUSTRIE MUSICALE. 3. THEORIE ET PRATIQUE DE L’INDUSTRIE MUSICALE http://www.observatoire-omic.org/omic_docs...3¶ID=-1Faire "un état des lieux" avant de parler de l'avenir de l'autoproduction n'est pas totalement crétin. Je cite le texte de la page d'accueil de cet observatoire. Observatoire des mutations des industries culturelles - Omic L’Observatoire Omic a été créé à l’occasion du lancement du programme de recherche « Mutations des industries de la culture, de l’information et de la communication » qui regroupe des équipes internationales de chercheurs. Cette recherche, conduite dans le cadre d’une Action concertée incitative du réseau des Maisons des Sciences de l’Homme, a pour objectif de fournir des analyses structurantes concernant les logiques SOCIO-ECONOMIQUES opérant dans le domaine des industries de la culture, de l’information et de la communication (ICIC). Les majuscules sont de moi : SOCIO-ECONOMIQUES. Croyez bien que ceux qui produisent (sans auto) sont à l'affût de ce type de travail.
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