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Plus De Pub Sur Le Service Public : Incidence Sur Les Droits ?, Ca va saigner |
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Thu 10 Jan 2008, 23:42
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sarko est finalement un bon soclialiste qui comprend et prend pitié du peuple qui n'en peut plus de la pub, et comme de coutume il vient le sauver!!! Il n'arrête pas de sauver tout le monde, c'est super ingrat de lui faire des reproches Ca y est, je comprends cette idée de "politique de civilisation": cultiver la populace... et pour cela, il est temps de le comprendre, TF1 suffit largement. ... etc Bref, comme bien souvent depuis un moment, je suis dépassé et me laisse abattre sur un : "quel peuple de blaireaux!" Heureusement sarko va offrir un beau cadeau à tous les incultes ayant votés pour lui: la "civilisation"... ce qui n'est pas la culture
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Sat 12 Jan 2008, 01:52
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Maniac Member
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Sur le Monde.fr :
France Télévisions exige des précisions sur la réforme audiovisuelle
Le secret avait été bien gardé. Mardi 8 janvier, au moment où Nicolas Sarkozy annonçait la suppression de la publicité sur télévision publique, aucun des ministres concernés par cette "révolution" n'avait été mis dans la confidence et encore moins les dirigeants de France Télévisions. "Cela a été une vraie surprise", confie un membre du cabinet de Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication. "Jusqu'à ces derniers jours, cette hypothèse n'était qu'une piste parmi d'autres", poursuit-on du côté du ministère des finances. A la présidence de France Télévisions, on avoue être "tombé des nues" même si "on sentait bien qu'il y avait quelque chose dans les tuyaux, mais pas de cette importance-là".
L'annonce de M. Sarkozy a même semé le trouble à la direction du développement des médias (DDM), organisme dépendant de Matignon où, ce même matin, sa directrice Laurence Franceschini avait convoqué les dirigeants des radios privées (RTL, RMC, NRJ et les indépendants) pour leur expliquer le projet du gouvernement... d'ouvrir plus largement les antennes de Radio France à la publicité ! Alertée par une secrétaire des déclarations de M. Sarkozy, Mme Franceschini a dû annuler en plein milieu cette réunion en reconnaissant que les propos du président de la République "posaient un problème par rapport au projet pour Radio France"...
Jean-Paul Cluzel, président de la radio publique, a d'ailleurs radicalement rectifié son discours. "La réforme souhaitée par le président de la République ne concerne pas au premier chef Radio-France. Mais nous pouvons en bénéficier. Nous ne pourrons que nous réjouir, si, à l'avenir, nous dépendons encore moins de la publicité", a t-il déclaré, jeudi 10 janvier, lors de la présentation de ses voeux aux salariés.
UN COMITÉ DE GROUPE VENDREDI Mise au point par les conseillers économiques de M. Sarkozy, cette "révolution audiovisuelle" a été décidée en tout petit comité. Même Georges-Marc Benamou, conseiller pour l'audiovisuel du président, n'était pas dans la confidence. "C'est une réflexion que le président a mûrie au fil de ces derniers mois après des rencontres avec quelques professionnels de l'audiovisuel", explique un producteur qui a toujours plaidé pour cette décision. "C'est une vieille revendication datant de 1981, au moment de l'élection de François Mitterrand qui n'a jamais voulu trancher le débat. Sarkozy l'a fait", poursuit-il.
Mercredi 9 décembre, c'était "la gueule de bois" à France Télévisions. Personnels inquiets, dont les 300 salariés de la régie publicitaire, syndicats sur le pied de guerre, journalistes abasourdis. Patrick de Carolis, PDG de la holding, qui estimait, mardi, que la décision présidentielle offrait "une clarification du mode de fonctionnement" du service public, a reçu plusieurs syndicats de l'entreprise pour tenter de les rassurer. Mercredi matin, il a eu un entretien avec Mme Albanel afin de commencer à fixer un calendrier précis pour cette réforme. Vendredi, il doit présider un comité de groupe et recevoir les sociétés de journalistes de France 2 et France 3.
"Il faut que les pouvoirs publics sortent du brouillard le plus rapidement possible", souligne Patrice Duhamel, directeur général de France Télévisions, qui souhaite être rapidement informé sur l'ampleur financière de la compensation, sur le futur financement du service public et sur son périmètre qui, selon lui, doit être "sécurisé". "Nous allons réaffirmer notre stratégie éditoriale car il n'est pas question de faire un "super Arte"", prévient-il. En attendant des précisions, la Société des journalistes (SDJ) de France 2 a appelé le personnel à une assemblée générale jeudi "pour définir une position commune". La SDJ estime que "ce qui était prévisible depuis des mois devient clair aujourd'hui. Nous voulions plus de moyens, plus de recettes publicitaires pour financer nos efforts. (...) Nous n'avons finalement droit qu'à la disparition pure et simple d'une grande partie de notre financement".
Avec l'annonce de M. Sarkozy, le spectre de la privatisation d'une chaîne publique est revenu en force. "La réduction du périmètre du service public n'est pas à l'ordre du jour", a toutefois déclaré Mme Albanel, mercredi 9 janvier sur Europe 1. La ministre, qui n'est pas favorable à une augmentation de la redevance, a rappelé les pistes évoquées par le président de la République comme la taxation des recettes publicitaires des chaînes privées et une taxation des fournisseurs d'accès à Internet et de la téléphonie mobile. De son côté, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, a expliqué que le but du gouvernement "était de donner un vrai sens au service public en France et dans le paysage audiovisuel".
Passage souligné : quand je vous disais que : "dans les milieux autorisés, (comme disait Coluche) c'est l'incertitude la plus totale. Qui était au courant de cette suppression de la pub ?" La réalité est encore plus comique, c'est peut-être pas le mot juste. Bref, les temps futurs vont... décoiffer. Mais pas autant que le dernier "truc muche audio" de chez Zikpouik qui sera la mère de toutes les tueries, faut pas déconner quand même. Salut à tous, dernier tout petit grain de sel.
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Sat 12 Jan 2008, 11:25
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SuperHero
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QUOTE Avec l'annonce de M. Sarkozy, le spectre de la privatisation d'une chaîne publique est revenu en force. "La réduction du périmètre du service public n'est pas à l'ordre du jour", a toutefois déclaré Mme Albanel, mercredi 9 janvier sur Europe 1. Elle va pas tarder a l'être, vous inquiétez pas. Le Bolloré rôde au coin du PAF, la salive aux lèvres, toutes griffes dehors. J'envisage sérieusement d'aller vivre dans un autre pays.
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Quand le sage montre la lune, l'imbécile invente un proverbe chinois
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Sat 12 Jan 2008, 11:59
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Maniac Member
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QUOTE (jrozen @ sam 12 jan 2008, 11:25) QUOTE Avec l'annonce de M. Sarkozy, le spectre de la privatisation d'une chaîne publique est revenu en force. "La réduction du périmètre du service public n'est pas à l'ordre du jour", a toutefois déclaré Mme Albanel, mercredi 9 janvier sur Europe 1. Elle va pas tarder a l'être, vous inquiétez pas. Le Bolloré rôde au coin du PAF, la salive aux lèvres, toutes griffes dehors. J'envisage sérieusement d'aller vivre dans un autre pays. tu veux la nationalité belge toi aussi ?
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Un jour, je passerai professionnel.
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Sun 13 Jan 2008, 17:37
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QUOTE (jrozen @ dim 13 jan 2008, 11:24) J'attends avec angoisse le moment ou le Président expliquera qu'il est temps de légaliser les ratonades. Heu, ça, c'est limite au bord de la poubelle D'abord parce que ça ne sert à rien, c'est hors sujet et ça incite à réveiller nos aigreurs, angoisses et rancœurs inutilement, donc ouvre la porte à la dégénérescence d'un sujet déjà délicat puisque personne n'a d'informations précises sur la chose pour l'instant. À la BBC il n'y a pas de pub et c'est une des meilleures chaînes publiques du monde. Puisque la redevance finance les chaînes publiques exclusivement, de tout temps les différents gouvernements se sont déjà posé cette question. Dans tous les cas, la rémunération des auteurs et ayant droit ne sont pas en cause puisque qu'elle est prélevée sur le budget des chaînes. Libérées des contraintes de faire de l'audience (tarif de la seconde de pub proportionnelle à l'audience) Les chaînes publiques pourront se consacrer en toute liberté à produire vraiment des programmes de qualité, culturels, musicaux (enfin!) et innovants… Effectivement et objectivement, globalement, le problème des Chaînes françaises, c'est qu'il y en a trop et ça c'est une vraie gabgie financée par nos impôts.
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Sun 13 Jan 2008, 20:00
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QUOTE (rafmaxx @ dim 13 jan 2008, 18:56) Sur le budget ou sur le chiffre d'affaire ? Comme c'est une question complexe, que les modalités l'établissement de "la clef de répartition" a été modifié ces dernières années. Qu'il y a beaucoup d'intervenants (Sénateurs, Députés, Culture, SACEM, SPEDIDAM, SCAN, etc etc...) Voici un petit lien avec justement un article sur le sujet: scam pdf
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Sun 13 Jan 2008, 21:51
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Maniac Member
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"Personne n'a d'informations précises sur le sujet pour l'instant" (voir article du Monde plus haut sur le fonctionnement de ce régime) et c'est bien là que situe le problème. Les décisions sont prises par un tout petit nombre de personnes. Leurs desseins sont pour le moins obscurs. Et nous avons toutes les raisons d'être très méfiants, il suffit de voir comment d'autres questions publiques ont été traitées et avec quels retournements ! N'oublions pas que nous avons affaire à de vrais maîtres en communication. Fixer des objectifs avec lesquels l'on ne peut être que d'accord est l'une de leurs armes préférées. Ils ont l'art aussi de faire passer tout opposant pour un frustré, mal dans sa peau, jamais content, toujours râlant, passéiste, réactionnaire etc etc etc.
J'ai lu le document de la SCAM, merci pour l'information. Remarquons au passage le OUI MAIS en majuscules.
"Libérées des contraintes de faire de l'audience (tarif de la seconde de pub proportionnelle à l'audience) Les chaînes publiques pourront se consacrer en toute liberté à produire vraiment des programmes de qualité, culturels, musicaux (enfin!) et innovants…"
J'ai l'impression de relire les bonnes intentions des acheteurs de la première chaîne de l'époque : programmes de qualité, culturels, musicaux et innovants.
Les maîtres-mots de ces gens du monde des affaires qui nous gouverne, c'est combien cela rapporte-t-il ? combien de clients ? connu pas connu ? distrayant pas distrayant ? chiant pas chiant ? accessible, inaccessible ? élitiste pas élitiste ? On peut en faire des tartines sans jamais tomber dans le manichéisme, nous en sommes là. J'oubliais universitaire, pas universitaire. Et les types du public sont radicalement contaminés par cet état d'esprit. (C'est fou ce que l'on trouve aujourd'hui comme sbires des écoles de commerce sur notre chemin.) Sans parler des audits.
"Effectivement et objectivement, globalement, le problème des Chaînes françaises, c'est qu'il y en a trop et ça c'est une vraie gabgie financée par nos impôts." :
Oups, pose ta tête sur le billot camarade ! Certains verraient d'un très bon oeil la disparition ou la fusion de certaines radios publiques. Mais tout le monde ne sait rien. Trop de culture, trop de blalbla, (ça, j'adore), trop de musique que personne n'écoute, que la ministre de la culture (décomplexée, j'vous dis) n'aime pas. (d'ailleurs soyez rassurés, il n'y en a presque plus et tout le monde s'en fout.)
"Dans tous les cas, la rémunération des auteurs et ayant droit ne sont pas en cause puisque qu'elle est prélevée sur le budget des chaînes."
Le plus important n'est-il pas d'abord : beaucoup de musiques originales commandées pour les différents programmes mais avec quel budget puisque l'état est soit disant en faillite (propagande pour nous baiser) et que d'après Gérard Noël, président de l'Union des annonceurs (UDA), pour refinancer le service public, "il faudrait taxer à 25 % l'ensemble des recettes publicitaires de TF1 et M6.
C'est l'histoire d'un capitaliste : il donne 25 % de ses recettes pour son concurrent qui lui piquera plein de cerveaux à remplir de coca cola, d'ipods, d'iphones, d'imachins Vous la croyez celle-là.
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Sun 13 Jan 2008, 22:47
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QUOTE (pval @ dim 13 jan 2008, 21:51) C'est l'histoire d'un capitaliste : il donne 25 % de ses recettes pour son concurrent qui lui piquera plein de cerveaux à remplir de coca cola, d'ipods, d'iphones, d'imachins OK camarade, je sors ps : Juste une dernière aparté : Pour la télé (en général) le Vrai problème (en dehors qu'on regarde de moins en moins la télé de nos jours) c'est l'émergence des nouveaux opérateurs tri machin :" internet téléphone et tv" qui leur bouffent la laine sur le dos... (Ceci est en relation directe avec cela) Et avec ceux-là comment on va faire pour les Droits d'Auteurs ?
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