Bush, Katrina, Motherfucker, Ricains, Ritals Etc, La suite de la revanche du clip de Mr.T Options

[Antoanto]

melenko a écrit:

n ce qui me concerne Anto, le but (raté de toutes façons) était de faire comprendre qu'avant de faire de la
morale aux autres, ce qui est quand même un trait quasi culturel et politique d'une partie des américains,
il vaut mieux d'abord regarder dans son assiette et voir si on est légtime à faire de la morale.
Et bonjour la manip avec l'allusion à l'holocauste!   
C'était aussi oublier les (je vais vérifier, mais...) millions de Russes tués au cours de cette guerre ultra-profitable
aux américains, vendant des canons aux nazis...   
Alors leur morale de bazar, quand tout le monde peut porter un flingue, et que le prix du pétrole augmente, lié
aux Zévénements comme disait Coluche, ils peuvent se la garder.
Mais, pourquoi pas comme l'écrivait Soif continuer un entretien politico-musical dans l'open bar...
Et que tout le monde s'exprime librement, sans casser les verres, siouplait 

Je continue en Open Bar. Là on est vraiment très comme il faut, Mr les modéros, vous aurez remarqué.


T'as raison sur tout, melenko, mais ce que je veux dire c'est que si on répond à des mauvais argument par des mauvais argument, on n'est pas meilleur que l'autre. Deux torts n'ont jamais fait une raison.

Regarde ce qu'il se passe en ce moment: on est en pleines guerres de religions: d'un coté il y a des fous qui disent que leur dieu leur a dit qu'il sont les meilleurs, en face il y a d'autres fous qui disent exactement la même chose et qui vont leur apprendre la démocratie à coup de bombes. Aux millieu il a des peuples qui possèdent LA matière la plus précieuse du monde et sont misérables et des peuples qui ne l'ont pas mais qui la gaspillent et sont riches.

(ä ce sujet, connaissez-vous Dunes, de Frank Herbert?)

C'est clair pour moi que l'humanité ne se divise pas en catholiques et musulmans, en nazis et comunistes, en croyant et atés, en Europée et Américais, en riche et pauvres, l'humanité se divise en ceux qui transforment leur peur en violence et ceux qui transforment leur peur en compassion. MAis attention: la compassion est une conquête, pas un don. Un bébé n'a aucune compassion, car il ne sait pas penser.

A partir de ce constat, on devrait savoir assumer la responsabilité de ce que nous sommes, en sachant qu'à chaque fois qu'on pointe un dogt contre quelq'un, c'est nos propres peures que nous indiquons.

Et 15 Pater Noster pour pénitence tout le monde.

[ericlc]

A propos de l'ouragan :
Lettre ouverte de Michael Moore au Président des USA

Cher Monsieur Bush !

Où sont tous vos hélicoptères ? En avez-vous la
moindre idée ? Nous en sommes au cinquième jour du
cataclysme Katrina et des milliers de personnes sont
toujours coincées dans la Nouvelle Orléans ; il
faudrait les hélitreuiller. Bordel ; où avez-vous
bien pu égarer tous vos hélicos militaires ? Vous
avez besoin d'aide, pour les retrouver ? Une fois,
j'ai perdu ma bagnole dans un parking Sears. Eh ben,
mec, quelle histoire ça a été !

Ah, et puis aussi, tous les soldats de notre garde
nationale, vous savez où ils sont passés ? On
pourrait vraiment les utiliser, là, tout de suite,
pour le genre de choses qu'ils se sont engagés à
faire, style « contribuer à des opérations de
secours en cas de catastrophe nationale ». Comment
se fait-il qu'ils n'étaient pas là, pour commencer ?

Jeudi passé, j'étais dans le sud de la Floride.
J'étais assis, dehors, quand l'oeil du cyclone
Katrina m'est passé au-dessus de la tronche. Ce
n'était encore qu'un cyclone de force 1, mais ça a
été déjà assez dur. Il y a eu onze morts et encore
aujourd'hui, certains foyers n'avaient toujours pas
d'électricité. Ce soir-là, le présentateur de la
météo a dit que ce cyclone se dirigeait vers la
Nouvelle Orléans. Or, ça, c'était quand même jeudi
passé ! Personne ne vous a rien dit ? Je sais bien
que vous ne vouliez interrompre vos vacances sous
aucun prétexte et je sais aussi que vous n'aimez pas
les mauvaises nouvelles. Et puis, en plus, vous
deviez aller à des ventes de charité et vous aviez
des mères de soldats tués en Irak à ignorer et à
traîner dans la boue. Une chose est sûre : vous lui
avez rivé son clou, à l'autre, là !

J'ai particulièrement apprécié quand, le lendemain
du cyclone, au lieu de vous envoler pour la
Louisiane, vous êtes allé à San Diego faire la fête
avec vos potes du business. Ne permettez pas que les
gens vous critiquent à cause de ça - après tout, le
cyclone était TERMINE, et qu'est-ce que vous auriez
bien pu faire : boucher la brèche dans la digue ?
Comment ? Avecvotre doigt ?

Et n'écoutez pas ces gens qui, dans les jours à
venir, révèleront comment vous avez réduit
spécifiquement le budget des militaires du génie de
la Nouvelle Orléans, cet été, pour la troisième
année consécutive. Vous n'avez qu'à leur dire que,
même si vous n'aviez pas supprimé les budgets
d'entretien de ces digues, il n'y aurait pas eu
d'ingénieurs du génie pour les réparer, de toute
manière, parce que vous aviez un chantier beaucoup
plus important à leur proposer : la CONSTRUCTION DE
LA DEMOCRATIE EN IRAK !

Au troisième jour du désastre, quand vous vous êtes
enfin décidé à quitter votre villégiature de
vacances, je dois dire que j'ai été ému par la
manière dont vous avez demandé au pilote de votre
avion privé présidentiel Air Force One de descendre
au-dessous des nuages, pour que vous puissiez voir
la Nouvelle Orléans, et que vous puissiez vous faire
une idée rapide du désastre. Eh quoi, je sais bien
que vous ne pouviez pas vous arrêter, empoigner un
porte-voix, monter sur une ruine quelconque et jouer
le rôle du commandant en chef. Moi avoir été là-bas.
Moi l'avoir fait.

Bien sûr, il va y avoir des gens qui vont essayer de
politiser cette tragédie et de l'utiliser contre
vous. Laissez simplement vos communicateurs faire de
la diversion. Ne répondez à aucune attaque. Même ces
maudits scientifiques qui ont prédit que cela
arriverait parce que l'eau du Golfe du Mexique ne
cesse de se réchauffer et que cela rend inévitable
un ouragan comme celui qui vient de se produire.
Ignorez-les, eux et toutes leurs poules mouillées du
réchauffement planétaire. Il n'y avait rien
d'inhabituel dans cet ouragan qui était tellement
large que c'est comme si on s'était pris une tornade
de force 4 qui se serait étendue de New York jusqu'à
Cleveland.

Non, Monsieur Bush, vous continuez comme si de rien
n'était. Après tout, vous n'y êtes pour rien, si 30
% de la population de la Nouvelle Orléans vit
au-dessous du seuil de pauvreté et si des dizaines
de milliers d'habitants n 'avaient pas de moyen de
transport qui leur aurait permis de sortir de la
ville. Déconnez pas : y sont black ! J'veux dire,
c'est pas comme si ça s'était passé à Kennebunkport.
Vous imaginez : laisser des Blancs sur leur toit,
pendant cinq jours ? Ne me faites pas rire ! La race
n'a rien, absolument RIEN à voir avec cette histoire
!

Restez où vous êtes, Monsieur Bush. Contentez-vous
de trouver quelques-uns de vos hélicos militaires et
envoyez-les là-bas. Facile : vous n'avez qu'à faire
comme si les gens de la Nouvelle Orléans et la côte
du Golfe du Mexique se trouvaient du côté de Tikrit.

Bien à vous,

Michael Moore MMFlint@aol.com www.MichaelMoore.com
PS : Cette mère collante, Cindy Sheehan, n'est plus
dans votre ranch. Avec des dizaines d'autres proches
de soldats morts dans la guerre en Irak, elle
sillonne le pays, s'arrêtant dans de nombreuses
villes sur son parcours. Vous pourriez peut-être les
rattraper avant qu'ils n'arrivent à Washington, le
21 septembre.


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  Cette lettre a été traduite de l’anglais par Marcel
Charbonnier pour http:/ :quibla.net, le Vendredi 2
septembre 2005
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This post has been edited by ericlc: Sat 10 Sep 2005, 16:43