lepetitmartien
Friday 18 April 2003 à 02:34
BHL tu touche (inconsciement) du doigt un VRAI problème. L'usage systématique d'instruments en tempérament égal fait oublier le vrai problème. Combien ici ont la possiblitié d'entendre une VRAIE quinte, une VRAIE tierce majeure, J'en ai connus qui avaient déjà du mal en classe de clavecin à entendre une octave juste (parce que l'on vous apprend à accorder, et faire vos partitions).
N'oublier jamais que l'égalité n'est qu'une répartition de la fausseté relative. Et dans tout ça, et bien les accords ça ne sonne pas pareil, pas du tout.
Une pièce religieuse parfaitement juste sur les thèmes (fonction du texte) de Dieu, de Jésus ou Marie et faux subtilement ou moins subtilement sur la Passion ou l'apocalypse cela à un sens dramatique et musical.
Pour revenir à mon VRAI problème, c'est que dès que vous utilisez un pianon par exemple (le piano cette engeance
Les intrumentistes sur instruments à intonation juste (chanteur, oui, bon… bon flutiste, violon, Alto -même l'alto- etc) vont s'adapter et suivre en égal. Cela pervertit d'office la "pureté" harmonique pour créer un ensemble (je ne dis pas que c'est mal, juste qu'il faut en être conscient)
Perso, ça me dilate le zygomatique d'apprendre que le héralounet fait des quintes justes sur son piano, il doit vraiment prendre son pied par moment. Et n'ayant encore jamais entendu ce genre de partition appliquée à un piano, je suis curieux d'entendre (un jour peut-être).
Pour contrer June, fixer la facture du piano à son âge d'or (disons 1890-1910 environ) c'est limiter un instrument dont certaines meirveilles n'étaient pas encore au point. Il y a des années à Piano, comme pour les violons et des cépages, comme pour Noé (ouah l'ellipse).
Et on néglige aussi qu'avant d'être moderne il y eu un instrument imparfait, exigeant, qui s'appelait piano forte, dont le répertoire peu réellement prendre une autre dimension avec le bon interprète. Sinon c'est la casserole.
Une guitarre accordée en égal, cela se défend, mais c'est une perte aussi (comme un atout selon l'accompagnement)
L'usage de modulations à répétitions n'est pas un obstacle, certains ainés du 18e nous en font toujours la leçon. Ce sont ces mêmes qui se sont battus pour des raisons musicales pour le tempérament égal (la "facilité" de modulation quelle que soient les choix de tonalité). Cla ne les a pas empéchés de distiller tout du long des perles qui ne sonnent qu'en inégal.
Ils ont fait un choix de libération, mais ils ont du casser au passage, parce que ce n'est pas un monde parfait. Nous avons la chance de pouvoir avoir maintenant de nouveau le meilleur des deux
ça compte.
Et puis les synthés sont tous faux alors… (sauf si une option de micro accord sur des gammes perso est possible)
Et puis Brian est mort, mais ne le lui dites surtout pas, même si vous l'avez rencontré
Sibémolounet c'est fort probable que nous en causâmes alors
(des tempéraments, pas de la mort de Brian Holden qui nous regarde de son paradis des amplis à lampes
Et Thelonious Monk est vivant !
(peut-être le seul pianiste -j'aiiiiiiiiime pas le piano- de jazz que je rêve d'avoir dans ma discothèque -toujours pas trouvé les enregistrements que je cherche pour piano seul zut !)
Bon j'avais encore 63573534 choses à dire, avant même d'extraire mon traité "tempéramental" pour faire franglais du b… qui me le rend inaccessible. et je pourrais vous donner des répartions des accords justes et du loup à travers les âges. Et donner la référence, même si la première édition (avec cassette Hifiiiii) et qu'il a été (heureusement) réédité depuis.
Ah un dernier mot sur la remarque de Bernard sur les haut et les bas, l'accordeur électronique même s'il se base sur des chose maintenant un poil plus sérieuses qu'une bète gamme mathématique (un monstre celle-là) doit toujours manquer (pure assertion de ma part) de la définition pour affiner au 10000e de Hz, ensuite se définit par rapport à des partitions standards qui ne sont ni la gamme juste (intonation sans accompagnement et pas par Céline Dion, ou un violoniste pas trop sourd ou un altiste -spéciale dédicace pour Héral) ni forcément l'égal appliqué à votre Bösendorfer grand concert par votre accordeur favoris.
Il y a une infinie subtilité cachée dans ces petits détails.
Bon si j'allais dodo