Le denier titre ultradiffusé de Jennifer Lopez (une immonde daube dancefloor) est un plagiat éhonté de la Lambada (encore elle !)
le caca fluo c'est ici !
Si vous voulez abréger vos souffrance allez directement à 1:00 !!

Je n'en reviens pas, tellement ce plagiat est gigantesque car la mélodie est ultra connue !

Les paris sont ouverts : va-t-elle se faire assigner en justice ou son forfait restera-t-il impuni ?

(Oui je sais, ce morceau est déjà en lui-même une insulte à la musique )

Hormis toutes les considérations annexes, rien ne t'empeche jamais d'aller voir des ayant droits pour obtenir l'autorisation de citer une partie plus ou moins longue d'une mélodie existante.
Les accords contractuels qui en découlent peuvent etre divers et variés. Mais de la même manière que tu vas voir un producteur (propriétaire du master) lorsqu'il s'agit d'utiliser un sample dans un titre.

D'ailleurs :

Ou est le problème juridique ?

Je me souviens très bien que la Lambada était elle-même un ignoble plagiat mais j'ignorais le titre original. C'est une constatation redoutable : le titre du plagiat étant mémorisé puisqu'ayant eu énormément de succès.

Le plagiat, et tout ce qu'on essaiera de faire passer pour différent bien qu'il ne le soit pas comme le "sampling" (entendu comme le découpage et l'utilisation de bouts de morceaux existants et non de sons isolés), c'est indigne et misérable même si ces pratiques ont l'air d'être banalisées au dernier degré. Méprisable. Artistiquement et humainement méprisable.

A 300% ou 5000%, d'accord avec toi.
Cette utilisation de samples que l'on espère payée un "juste prix" (ouaih!) n'empêche pas de se poser la question de leur véritable utilité.
Combler des manques d'inspiration, faire du fric à beaumarchais?
Génial!!!!

Et ça c'est moins subversif pour vos petits esprits étriqués ?

Un esprit étriqué te répond à toi qui vole au-dessus de nos réflexions, et si tu peux prendre la peine de lire !
"Les samples doivent être payés un juste prix", et ensuite...:" les samples comblent un vide créatif/technique".
Qui a donc l'esprit étriqué???

Test de la susceptibilité : passé avec brio.

Question 1 : à quel prix le "manque d'inspiration" ** qui mène à sampler se chiffre-t-il ? bah au prix que le propriétaire du sample aura fixé.

Question 2 : combien de temps encore certains passeront-ils à jauger la valeur de la créativité ?

Question 3 : Y a-t-il une divine interdiction à faire de la musique (un diverstissement potentiel), un marché avec ses règles de pertinence marketing ?

J'dis ça, j'dis rien... et je ne défends encore moins une quelconque chapelle garante d'un quelconque intégrisme

Raf.


** et si c'était une discipline légitime qui consiste à faire du neuf avec du vieux ? Est-ce sale ?

Le showbiz n'a rien à voir avec de l'art, c'est un marché économique dans les mains d'économistes diplômés d'HEC et autres écoles de commerce...

A propos de ce type de commerce, les tenants de "l'économie ultra-libérale" l'appelle "entertainment"...

A propos de "l'économie", je vous conseille de lire un petit livre très intéressant sur le sujet écrit par un anthropologue, Bernard Traimond : L'économie n'existe pas

C'est très facile à lire et comprendre, court (100 pages), bien qu'écrit par un professeur d'université très sérieux, et en plus pas cher : 10 €

Ne vous en privez pas, cela vous aidera à comprendre ce qui est en jeu derrière ces phrases toutes faites du genre, l'économie n'est pas sale ou autres poncifs véhiculés à longueur de journée un peu partout depuis quelques décennies...

Merci pour l'info.

Merci! Il y a de quoi!
Après, que le niveau culturel baisse, on s'en fout... Tout se fait à partir de pré-composé, pré-mâché, etc. "ON", le nouveau dieu veut TOUT donner à tout le monde, SANS effort excessif, sauf financier hé! hé!
Les enfants ne peuvent presque plus se servir ni d'un crayon, ni d'un instrument. Quand on leur enlève leur nintendo ou autre gadget, ils viennent te demander...:" j'sais pas quoi faire" .
L'évolution est en marche, chouette!
Bref, tout va bien!

Recycler n'a rien de moche, au contraire, pour autant qu'il s'agisse d'outils /matériel/produits, etc. nocifs pour l'espèce.
Mais recycler une oeuvre, quel qu'en soit la qualité, relève plus de l'escroquerie, sauf à y ajouter une touche créatrice innovante.
Ce qui n'est pas le cas des samples, balancés, même triturés au milieu d'un produit purement market.
Mes 2 cents.

Je suis d'accord avec toi sur une partie de l'interrogation.
En quoi un échantillon "intellectuel", musical, littéraire, diffère-t-il d'un échantillon dit "mécanique" ou presque?
Genre, en quoi puis-je me sentir libre (de droits!) en utilisant des samples d'instrument? Et pas en utilisant tout ou partie d'une oeuvre?!
Simplement déjà pcq l'éditeur redistribue des droits. Dans des textes littéraires (on est +- dans le même domaine, non?) je n'ai pas pu trouver
autant de plagiats! Sinon, demain, je peux être le nouveau Victor Hugo ou Rimbaud en juxtaposant des phrases ou des vers, repiqués selon mon inspiration.
Ça te dit quoi?

Merci Franerik pour cette référence.

Y a sample et sample...

Trop bon ce titre avec la Jennifer Lolo...

Peut-être?!

Je me suis contenté de réagir à ces propos. Tu dis plagiat, je dis que le terme n'est pas exact. rien de plus.
En litterature, je ne sais pas, je n'ai pas lu le dernier PPDA.

Raf.

Bah! Oui! comme toi, je ne suis pas certain que ce soit un "plagiat gratuit". Après, les goûts et les couleurs...

On te le fait pas dire !

La prochaine fois, je te ferai une réponse qui tient en 5 mots, puisque c'est tout ce que tu as voulu retenir de mon échange que j'imaginais constuctif avec toi...

Ça pas etre un plagiat... ouai, j'ai reconté ça fait bien 5 mots

Allez, bon dimanche.

Blek, Melenko, j'ai forcément heurté vos sensibilités en faisant preuve d'un complexe de supériorité (je me cite "vos petits esprits étriqués").
Je ne manie que très peu souvent la provocation, et allez savoir pourquoi, cette fois ci... Le sujet probablement.

Cela ne me choque pas qu'on sample. Cela ne me gène pas que le travail de certains ne me donne pas envie d'en acheter le résultat. Et dans le cas présent, je n'ai pas vu ce qu'il y avait de loyal à déverser son fiel sur cette utilisation de la lambada...
Blek : t'aimes pas, tu zappes. Mais ouvrir un topic en allant dire : "gna gna gna, écoutez ça comme c'est pas beau", le tout en utilisant des termes eronnés (plagiat international) : tu t'exposes. Permettez moi du coup d'avoir réagi d'une manière aussi peu subtile.

Bon, allez je retourne à mes anatoles révolutionnaires