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[DOMZ]

cher eric, chnt tyrolien hard, ne serait-ce hocus pocus par ce groupe hollandais focus au guitar héro jan akkerman sur l'album"moving waves" en 1971?
il a même un site le bougre "http://www.janakkerman.nl/ "

[ericlc]

Yo do lo do lo do lo do lo do lo do lo do lo do lo pom pom !!!!
YES !
Ca a marqué mes 14 ans, ce truc-là (j'ai découvert tout le rock un peu sur le tard vers 1973/74).
Et j'ai eu la grande surprise de retrouver ça rejouer une tierce plus bas par un laborieux groupe de metal californien dont j'ai oublié le nom (titre du CD "heavy metal Juke Box" je crois)
Focus c'était vraiment kitch (cf. "la cathédraaaaale de Chaaaaaaartres")

Bravo DOMZ

et puis, puisqu'on a eu chacun sa guimauve des 14 ans, celle de mon époque était plutôt musclée : Sweet "balroom blitz" Suzi Quatro "Can the can" Statu Quo "Caroline"

De quoi faire venir les boutons à notre vénérable punk ,et pis d'abord les Punk ça sonnait vraiment rikiki et faux à mes oreilles par rapport aux éléphantesques groupes "hard" (ça c'est pour relancer un peu la discussion je trouve qu'on est un peu trop consensuels )

This post has been edited by ericlc: Sun 5 Oct 2003, 17:39

[ptilou]

Suzi Quatro "Can the can"

ça je connais, c'est un 45 T que j'ai perdu ! C'était énergique

[ptilou]

Le Ptilou rodait dans Paris jeudi soir

D’abord avec une invite pour l’inauguration de l’expo sur « le Floyd » au Musée de la Musique de la Villette. Un monde fou de pic assiettes autour des serveurs pour obtenir un coup de rouge ou un coup de blanc. Et une visite rapide des méandres de l’expo un peu overcrowdée par un mélange de population parisienne de tous âges.

Le créneau EXEGESE s’avère donc très tendance. Après l’expo Hendrix que j’avais vue en décembre dernier, nous voilà avec cette expo du quatuor du planant. Même principes : des pochettes de disques (LP et 45Tours), des tickets, des pass de backstage, des affiches, des instruments, des photos, des posters, quelques vidéos, des boucles de musiques, un film projeté en amphi (Pompéï et les scènes de studio du Dark Side), des carnets de notes autographes de lyrics et d’accords, des maquettes et des croquis de pochettes, des éléments des décors des concerts…

Bref un pti parcours nostalgie pour les amoureux UmmaGummistes du « Floyd » des seventies OU un parcours découvertes de la genèse du groupe pour ceux qui n’ont connu que le « Pink Floyd » de l’après « Dark Side ».
Et évidemment, une sortie par la librairie pour se dégarnir de qq euros en craquant sur un score/partoche ou un book de photos ou un CD.

Une expo pour les fans, voire pour les gosses pour leur faire voir des visuels un peu jaunis (35 ans déjà !) de l’époque du « psychédélisme » (fringues, looks).

Coté matos, Gilmour et Rick Wright ont fait l’effort de prêter de jolies choses à regarder et à faire rêver :

Dans le désordre j’ai noté côté grattes : Télécaster 59 (2micros et chevalet triple), Bass Ovation électrique, plusieurs Télé Esquire dont une avec un habillage grisé assez élégant, Les Paul 55 (golden), une Lewis (électrique 6 cordes) et une Strate récente (après 80)… du matos qui indéniablement a servi…et s’est fait trimballer vu l’état de l’usure des bois…

Et coté keyboards : un minimoog 70 très boisé, un Prophet V du début (très différent du Pro53…), un Farfisa du début (splendide !) avec dessus un chambre d’échos Farfisa à bain d’huile, un mini Hammond de scène sur roulettes bricolés, un EMS valise avec le clavier « digital » dans le couvercle et sa matrice de patch.

Le plus intéressant à découvrir ce sont les pédaliers des seventies sur mesure, que Gilmour se (ou se faisait) bricoler pour commander ses pédales d’effets. Grande planches de contreplaqués (40x60) repeintes en noire avec interrupteurs, potards, diodes, le tout reformaté camouflant complètement les pédales d’effets placés dessous et permettant de mieux piloter au pied sans se mélanger les pinceaux sur une scène peu éclairée. Il y en a quatre ou cinq, astucieuses, ingénieuses et très amusantes à observer. Avec un pti coté montage artisanal de lycée technique d’électricité et d’électronique. Tout ça pour nous faire pèter le « Carreful with that axe Eugène ».

Il y a également quelques consoles y compris celles avec les grand Joysticks pour faire de la quadriphonie et du panoramique circulaire dans les salles de concert . (remember l’Ile de St Ouen en …). Et quelques pédales de pro : un Tube driver BK Buttler (Chandler industrie) ou soft sustain de Pete Cornish. Une big muff (russe Sovteg) plus récente.
Bref on se croirait au musée…

A voir pour les Zinconditionnels…

This post has been edited by ptilou: Fri 10 Oct 2003, 12:01

[ptilou]

Le Ptilou rodait dans Paris jeudi soir (suite)

Heps ! Arroz1, ? ou Brian ? où les autres ? je vous ai cherché dans la foule du New Morning hier soir ?
Et ALORS ! N’étais-je que le seul des posteurs EXEGESE MacMu à me faire ce concert ? ? ? ?

Y’avait même Louis Bertignac en spectateur venant chiper des plans auprès du vieux maître.
Finalement c’est grand dommage de ne pas être viendu, car c’était un réel plaisir à entendre malgré la foule amalgamée. Car arrivant à la fin du premier set, j’ai failli pas pouvoir entrer. La salle était archi pleine. La seule technique (quand on est pas VIP du rock…) consistait à agiter un billet de 20 brouzoufs devant soi. Un caissier résiste mal à un bifeton qui s’agite. Ca déclenche des réactions animales, du genre « Allez on le laisse rentrer »

Oh bien sûr, Mick TAYLOR, c’est un second couteau, mais de qualité. Et il a tant apporté à la légende que cela valait le coup de venir le célébrer. Et le New Morning lui a fait sa fête. Avec un public moitié quadras / moitié quinquas ! (j’exagère à peine).

Par ailleurs, il ne joue pas le blues ou le rock mieux que d’autres ; MAIS il a « LE SON », et une touche unique.
Et comme certain de ses plans sont légendaires et appartiennent à l’Histoire, il en profite le bougre ! pour nous les resservir quitte à nous refiler de temps à autre un pti frisson derrière les omoplates… Technique de doigts ou de médiator et surtout le bottleneck à l’annulaire. Son son, son sustain et son vibrato sont uniques.

Il jouait en quatuor classique (bass, drm, kbs et lui à la gratte). Deux vieux compères et un bassiste plus jeunes qui assuraient pas mal dans le registre traditionnel. Profil modeste et cool, il reste à l’écoute de ses équipiers et leur laisse de la place pour s’exprimer.

Son set était presque miséreux avec deux petits amplis : un Fender Twin à peine 100 W et un Marschall JCM 900, deux pédales lambda de chez Boss ou autres, une pédale de volume. Une unique Les Paul et une strate récente avec accastillage moderne qu’il n’a joué qu’à la fin. Mais il pas besoin d’un matos d’enfer pour faire sonner la Gibson. Et pas de roadies ou de technicien gratte, Il change ses cordes lui même (en plein concert).

Il nous a joué ses propres morceaux ; certains de son premier LP 33 tours solo et d’autres de son dernier CD qui était en vente dans la salle. Il nous a fait du Dylan, il nous a fait le traditionnel « you gotta move » et quelques Blues bien gras ; et surtout il s’est réapproprié la partie instrumentale de « can’t you hear me knocking » (qu’il avait apporté dans le Sticky Fingers et qui doit être uniquement crédité MJ/KR). Un succès garantie surtout chez les moins jeunes. Le plaisir se lisait sur les visages…

En rappel il nous a fait une version du « no expectation » à la strate.
Ovation et salle debout ! Il semblait modestement épaté pas son succès parisien.

Voili c’était Mick Taylor humble et rescapé, mais toujours précédé par sa légende… Chapeau l’artiste !

[ericlc]

si-ilver train is a roller (wah wah...)
And you're a star F***** Star, F***** Star, F***** Star
Aiiiiiillle nooooooo it's only rock and roll, but I like it

C'est simple, depuis Ron Wood, JE NE PEUX PLUS écouter les stones !
Mick Taylor, le seul, l'unique (n'en déplaise à Brian...Jones !)

Ca me rappelle une tournée vers 77/78 une tournée d'un "super groupe" (selon l'appellation de l'époque) carrément IMPROBABLE :
Carla Bley, Mick Taylor et Jack Bruce
J'ai pas entendu, mais ça m'intrigue !!!!

Au fait, vers 74 Keith Richard s'était fait fabriquer une guitare très particulière, vous souvenez-vous de sa principale caractéristique ?

[ptilou]

5 cordes pour délier les accords et les redondances de notes dans les accords de gratte... ne serait -il pas ?
Je n'ai jamais vu en photo cette gratte mythique ?

This post has been edited by ptilou: Fri 10 Oct 2003, 17:04

[ericlc]

Oui 5 cordes, mais la raison en est beaucoup moins "puriste" : c'est pour jouer en open tuning des accords avec un seul doigt !!! et puis pour le bottle neck aussi.
J'avais vu la photo sur un Best ou R&F de l'époque.
Les collectionneurs ? Il faudrait demander à Phil Manœuvre, ou à Patrick Eudeline !

[etuifraicheur]

Sweet "balroom blitz" Suzi Quatro "Can the can" Statu Quo "Caroline"

le tiercé gagnant en 74

du hit parade rififi comme ça on en redemande, autre chose que nolwenn ou starac

et explique moi au passage la différence entre "ballroomblitz" et du punk rock, car moi je n'en vois pas

espèce de crypto protopunk reconverti jazzeux! traître révisionniste !

[ericlc]

etuifraicheur Ecrit le Oct 10 2003, 21:08
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et explique moi au passage la différence entre "ballroomblitz" et du punk rock, car moi je n'en vois pas

Sweet les guitares étaient accordées, le son était propre et le guitariste savait prendre un solo !!!
non Brian pas sur la tête, tu ne vas pas prétendre que les sex pistols étaient accordés, QUELLE HONTE
Quand c'est sorti (les SP) j'ai trouvé ça cracra, vraiment inécoutable, avec mes potes on ne voyait pas l'intérêt de mal jouer un mauvais hard avec des voix à ch*** et des rythmiques si brouillonnes:laugh:
C'était comme si il fallait être mauvais pour réussir, ce qui ne va pas sans me faire penser à une certaine période actuelle

Mais bon Sweet ça n'a pas duré c'est passque la rythmique de Ballroom blitz m'avait fait penser à Communication Breakdown

espèce de crypto protopunk reconverti jazzeux!  traître révisionniste  !

ben non, moi c'était LedZep (j'ai attendu 3 ans en trépignant la sortie de Physical, et même la chronique mitigée de Manœuvre et consort n'on pas terni mon bonheur), Purple (ah la rythmique de Fireball) et puis après ça le grand saut : Yes Crimson (AAAAhhhh le free-rock de Providence, les rythmique sinueuses qu'on savait plus où taper du pied, et puis Lark's tongue comme montée incantatoire vers un orgasme annoncé, aaarrrgh, ça yest j'ai 15 ans !!!!!! )
et puis je ne parle même pas de Zappa (waïnd ap working in a gas sté cheu-eune)

Le jazz, tu vois, c'était inévitable (malgré la citatio de FZ "jazz is not dead, but it smells funny")
et pourtant
"I LOVE ROCK'N ROLL, So put another dime in the jukebox, baby
I love rock n' roll So come an' take your time an' dance with me "

et même là une mesure à 7/4 !!!
Comme disait un certain hamster " mais c'est complètement con la Pop Music !!!"
Non le martien, pas de censure c'est une citation exacte d'un grand auteur du 20ème siècle !!!!

Mais il est tard mossieu, faut qu'je rentre... CHEZ MOI......

This post has been edited by ericlc: Fri 10 Oct 2003, 21:42