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Ne Pas Passer Par La SACEM Quand On Est Membre..., Buy Out et Droit Français |
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Wed 24 Oct 2007, 23:59
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QUOTE (lionel2p @ lun 14 mai 2007, 11:23) Yan, tu conviendras qu'il est délicat d'ouvrir une brèche sur le point du copyright. La Sacem ne peut céder sur ce fait au risque de voir les maisons de disques, Itunes, producteurs de film s'y engoufrer.
C'est aux compositeurs français de se fédérer, monter un groupe de pression, et expliquer aux industriels notre point de vu.
Pour ma part, je pense que c'est aux distributeurs de payer les droits d'auteur, c'est eux qui récupèrent la manne des ventes...Le producteur doit payer la première fixation, le diffuseur les droits d'auteurs. Un peu comme dans l'audiovisuel.
De plus, les convergences entre le disque, la télévision , le film sont de plus en plus forte.
J'ai travaillé sur une série d'animation qui a été déclinée en jeu. Le producteur de la série, également developpeur de jeu, n'a eu d'autre choix que de reprendre mes chansons pour le jeu. Il a été obligé de payer les DRM, il est éditeur musical de la série....Et finalement, il m'a avoué s'y retrouver, forcément....
Ces cas vont se multiplier. D'ici là, il faut trouver des parades pour bosser un peu dans le jeu : pseudo, prêtes-nom américain, etc et laisser le marché murir.
La gestion collective est pérenne, malgré ses dérives. La Sacem est en train de changer, de rajeunir, une vrai politique de réforme est en marche. Ce sera un peu long.
Ne faisons pas le jeu des gros industriels. Comme je l'ai déjà dit, beaucoup de compositeurs américains revendiquent des droits mécaniques, mais eux sont solidaires. Quand ils auront établis le bon rapport de force, les industriels plieront.
Le jeu est une industrie jeune, comme le fut le cinéma et l'audiovisuel en leur temps. Bonsoir à tous, Au fait, pourquoi les producteurs-éditeurs français de jeux vidéo ne développent pas les co-éditions, sous-éditions ou ne deviennent ils pas plus simplement éditeurs de musique ? Ce serait pourtant leur intérêt que la création musicale ne soit pas qu'un poste qui coûte ? L'édition leur permettrait l'amortissement de tout ou partie de ce coût et d'engranger des recettes nouvelles, du bénéfice même, si les oeuvres éditées génèrent, par ailleurs, de nouvelles utilisations parralleles ou dérivées ( TV,PUB,CD,MP3,CINEMA, RING TONES... ). Est-ce par manque de connaissances ou compétences en la matière, par simple paresse, diabolisation facile de la Sacem, que ce mode de fonctionement ne semple pas ou peu se développer, alors qu'il pourrait être beaucoup équitable pour tous que cette tarte à la crème du " Buy out " , très anglo-saxone ? D'autre part, on s'apeçoit que certain de ces producteurs ou éditeurs de jeux vidéo reçoivent l'aide du CNC pour le Multimédia, sachant que ce même organisme national propose aussi un dispositif d'aide à la musique originale pour ce même secteur du multimédia français. Comment peut on toucher ces aides et ne pas respecter la loi en matière de droits d'auteurs ? Autre question, comment Vivendi Universal Games fait pour respecter les droits des auteurs-compositeurs qui font partie du catalogue Universal Music Publishing France ? D'avance merci pour vos lumières.
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