Salut à tous,
La discussion sur le statut des intermittents du spectacle est très intéressante. Entre ceux qui sont pour, ceux qui sont mitigés, ceux qui sont contre, ceux qui s'en tapent, il y a place pour un vrai débat. Il est certain qu'au nom de la rentabilité, le MEDEF ne peut être d'accord avec un système dont la caisse est en perpétuel découvert (je peux retrouver les chiffres si cela intéresse quelqu'un). D'autre part, on ne peut passer sous silence les divers abus dont les producteurs (qu'ils soient du secteur de la musique ou d'autres secteurs : spectacle vivant, prod. audiovisuelle, cinoche, etc...) se rendent régulièrement coupables. Et cela, parfois, avec la complicité des salariés (exemples nombreux). En cela, voir des "patrons" et des salariés défiler ensemble dans les rues de Paris m'a toujours semblé suspect. Il me semble que le statut d'intermittent mériterait que l'on se mette autour d'une table et que l'on en discute sérieusement : le statut actuel n'est pas réaliste. S'il doit permettre à des artistes et à des techniciens de pouvoir vivre de leur métiers, il me semble délicat que se soit sous la forme d'un subventionnement de leurs activités par une caisse à laquelle cotisent l'ensemble des salariés français. D'autres ressources doivent être trouvées pour faire vivres les compagnies, les groupes musicaux, les artistes corégraphes, les productions audiovisuelles et les techniciens qu'ils emploient. L'un des principaux partenaires est bel et bien le Ministère de la Culture, mais on ne l'entend pas beaucoup. Les politiques ont une lourde responsabilité dans cet état de chose qui ont permis (à bon ou à mauvais escient ?) la multiplication des endroits de production.
Pour revenir à aujourd'hui, il y a 3000 personnes qui défilent en ce moment entre les Invalides et le Palais Royal. On ne peut pas ne pas en tenir compte. Sellières et ses acolytes ne peuvent pas ne pas les voir. Mais M. Aillagon devrait lui aussi sortir de sa torpeur (et de son ministère !), sinon, le bâton pourrait lui revenir à la figure.
Pour ce qui concerne la pétition dont il a été question ces derniers jours, voici ce que j'ai trouvé à son sujet :
Auteur: FNSAC-CGT (---.abo.wanadoo.fr)
Date: 12/09/2002 07:00
Chers amis,
La circulation de la pétition par émail intitulée "Pétition de soutien aux intermittents du spectacle" est très louable et ce geste de solidarité sera grandement apprécié. Toutefois le texte est complètement
obsolète au regard de la situation telle qu'elle a évolué ces derniers mois.
Puisque vous connaissez notre site www.fnsac-cgt.com, consultez plus particulièrement la rubrique "actualité, communiqués de presse". Nos différentes communications vous permettront de suivre les évènements qui se sont déroulés depuis plus de deux ans.
Vous pouvez également vous abonner à notre revue bimestrielle "Spectacle et communication" pour 15 euros annuels.
Nous ne pouvons que vous conseiller d'adhérer à un syndicat professionnel correpondant à votre métier. Ces syndicats en lien avec notre fédération pourront vous donner les informations nécessaires qui vous seront utiles pour solliciter vos collègues et vous permettront de les renseigner plus exactement. Vous trouverez les adresses dans la rubrique "organisations et syndicats fédérés".
Amicalement.
FNSAC-CGT
Bien sûr, il s'agit du point de vue d'une f"dération de syndicats qui reste discutable. Il reste que se sont des gens qui sont à la croisée des chemins et qui peuvent encore être très utiles.
Pardon pour cette contribution un peu longue (et qui semblera peut-être off-topic à certains). Cependant, si nous voulons pouvoir encore vivre quelques années de nos métiers, il va falloir tenir compte de ce qui est en train de se passer.
Bien à vous,
Daniel.
Moi y'a deux choses qui me titillent particulièrement... Je suis loin d'être un spécialiste ASSEDIC, mais j'ai entendu dire à plusieurs reprises que le sois disant déficit lié aux intermittents c'était du pipot... Ce serait en fait les caisses de chomage dans leur globalité qui seraient déficitaires (et ça s'comprend, c'est pas prévu pour gagner de l'argent...) et la caisse spécifique aux intermitents serait loin d'être dans la même situation... Si qqlun a des infos précises...
Ensuite: 3000 intermitents dans la rue... L'année dernière (en hiver), on était 5000. Je ne sais pas combien nous sommes d'intermitents à bosser à Paris, mais je suis assez sûr qu'on est plus que ça...sans compter que sur les 3000, y'a un bon paquet de courageux provinciaux qui ont fait le voyage pour manifester. Tout ça pour dire que je suis un peu déçu voire carrément dégouté de voir un paquet d'intermitents se plaindre mais ne jamais se bouger le cul pour aller défendre leurs intérêts. L'année dernière, alors que j'essayais de rameuter un max de monde, j'ai eu droit à tout: "je travaille, j'peux pas" (sauf que bientôt t'en aura plus du travail... moi je m'étais mis en grêve tout bonnement ce jour là), "c'coup ci j'peux pas mais j'irai à la prochaine...", "fait trop froid!!" (c'est sûr, ça caillait) et bien d'autres dont je ne me rappelle même plus la teneur.
Bref, c'est facile de se plaindre, mais, comme toujours, quand faut aller au charbon, y'a soudain plus personne... bizarre.
Voici quelques éléments de reflexions complémentaires :
Déficit de la caisse des annexes 8 et 10 :
Extrait du rapport du parlementaire Bernard Fournier :
La contestation dont ont fait l'objet les annexes VIII et X résulte du caractère permanent et croissant du déficit du régime qu'elles engendrent.
En 2000, le nombre d'allocataires indemnisés s'élevait à 92 440 et le nombre de cotisants à 120 000. Les allocataires relevaient pour 29,4 % de l'annexe VIII et pour 70,6 % de l'annexe X.
Au cours des années 80, l'accroissement du nombre des intermittents s'était accompagné d'une détérioration du rapport entre le montant des prestations et celui des cotisations : le rapport est en revanche demeuré constant dans les années 90.
Durant cette dernière période, le déficit est donc essentiellement imputable à la progression du nombre d'allocataires, qui a plus que doublé, et évidemment au caractère très favorable des conditions d'indemnisation.
Cette tendance s'est récemment accentuée au cours des dernières années : en effet, le nombre d'allocataires a progressé de 24 % entre 1998 et 2000.
Le tableau ci-après fait apparaître le rapport prestations versées/cotisations perçues entre 1991 et 2001 à partir des données fournies par l'UNEDIC : le montant du déficit mesuré par la différence entre le montant des prestations et le montant des cotisations est ainsi passé de 216,93 millions d'euros (1 423 millions de francs) à 610,86 millions d'euros (4 007 millions de francs), soit une augmentation de 281 %.
(…)
Au vu de cette situation, on est en droit de se demander si le déficit des annexes VIII et X ne constitue pas une facilité de caisse permettant de financer l'essor du secteur culturel, facilité qui pèse sur les autres salariés au nom du principe de solidarité mais également sur les intermittents eux-mêmes dont la situation ne cesse de se dégrader.
Elle traduit le caractère paradoxal de ce régime qui, comme le relevait M. Pierre Cabanes dans son rapport en 1997 « génère et accroît le risque qu'il est censé couvrir. Ainsi un surcroît d'activité des entreprises en cause, loin de contribuer à l'équilibre financier du régime, en accroît le déficit (...) L'emploi intermittent chasse l'emploi permanent et par des procédés proches de la concurrence déloyale, l'entreprise « artificielle » sans véritable employeur contraint l'entreprise normale soit à disparaître soit à l'imiter ».
Vous pouvez lire l'ensemble du rapport là :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.senat.fr/rap/l01-166/l01-1661.html
Commentaires persos :
Effectivement il ya beaucoup d'intermittents, mais ils sont très dispersés, ne se connaissent pas, n'ont pas conscience de leur important nombre. Si certains collectifs existent, ils ne sont pas reconnus comme des interlocuteurs représentatifs par les partenaires sociaux et ne peuvent pas participer au débat officiel (dont il faut cependant reconnaître qu'il est quasi inexistant depuis 2 ou 3 ans). Que faire : se syndiquer !
Le nombre d'intermittents a augmenter de manière très importante durant les 10 dernières années. Pendant ce temps, le nombre de permanents n'a cessé de baisser (de manière alarmante, me semble-t-il). Ce mouvement de vase communicant me fait penser que les décideurs (patrons, directeurs, administrateurs) ont, évidemment, compris que, financièrement, il est plus "rentable" (ou moins coûteux) d'utiliser une main d'oeuvre disponible, peu syndiquée, très "modulable", peu regardante quant aux respect du code du travail et des conventions collectives, avec laquelle on peut trouver des arrangements, etc ... Ils ont donc fait des économies de productions grâce aux indemnités que servent les caisses d'assurance chômage à ceux qu'ils emploient. Lesquels employés n'y ont pas trouver trop à redire puisqu'ils étaient (pas forcément tous confortablement, loin de là) indemnisés. Il y a là une perversité du système qui est en train de le faire tourner au vinaigre depuis que le MEDEF a décider d'en venir à bout. Cela dit, cela fait quelques années maintenant qu'il essaie de mettre de gros bâtons dans les roues sans y parvenir.
Mr. T a raison de dire qu'il faudrait que les intéressés se bougent un tout petit peu plus. Qu'ils s'unissent pour cela. Mais de toute manière le problème reviendra sans cesse sur le tapis tant qu'on aura pas rénové ce système qui est par trop pervers (et injuste par rapport aux autres salariés !). On ne peut pas éternellement subventionner nos activités (car c'est bien de cela qu'il s'agit) avec l'argent des caisses d'assurance chômage.
[QUOTE]Que faire : se syndiquer !
Avez-vous des tuyaux?
ericlc a raison : la seule organisation qui ait un peu de poids se trouve là : http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/
Maintenant, pourquoi l'accord conclu entre la FESAC et trois fédérations de syndicats de salariés, la FNSAC-CGT, la FTILAC-CFDT et la CFE-CGC n'a-t-il pas été validé ? Pourtant, la FESAC représente bien bien les employeurs de notre secteur au MEDEF ! Eh! bien, parce que le MEDEF n'a pas souhaité que cela se fasse ! Je le répète, il ya problème quand les employeurs et les salariés défendent ensemble un statut (ou autre chose).
D'autre part, si le MEDEF met le seuil à 910 h, c'est qu'il estime que cela rééquilibrera les comptes de la caisse. Il est évident que peu d'intermittents y arriveront (un quart, un dixième ...?). Aujourd'hui, sur les 150 000 à 200 000 inscrits, seuls ± 95 000 réunissent les 507 h !
Albaron dit : Est-ce que l'on pourrait observer la répartition des intermittents du spectacle vivant (artistes/techniciens) et ceux des autres catégories professionnelles?
Certes les ASSEDIC doivent être capable de faire ce tri. L'ont-ils fait, je n'en sait rien, je n'ai pas pu trouver ces chifres. Faut peut-être leur demander. J'essaie de savoir.
Bien sûr, ericllc, les cotisations des permanents couvriraient le déficit de la caisse intermittents et bien sûr la solidarité sociale c'est bien cela. Mais le MEDEF ne l'entend pas de cette oreille. Par essence, les permanents (tant qu'il ont du boulot !) ne font que cotiser et donc alimenter la caisse.
La comparaison avec le secteur de l'automobile m'echappe. Voudrais-tu dire qu'il fait un appel important à un personnel intérimaire ? Auquel cas tu alimentes l'argumentaire du MEDEF qui souhaite faire passer tous les bénéficiaires des annexes 8 et 10 dans l'annexe 4, avec tout ce que cela suppose : vous en trouverez le texte ici : http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.culture.fr/culture/paca/services/text_lois/lois/loi_interm.htm#ann4
"AUCUN permanent du spectacle ne cotise dans les annexes 8 et 10"
C'est bien normal, puisque lorsqu'ils se retrouvent sans travail (c'est mon cas depuis fin juillet !), ils sont indemnisés selon le régime général. Ils n'ont pas, non plus, les mêmes taux de cotisation. Je rappelle que les risques du chômage sont ASSURÉS par une assurance, certes obligatoire, mais une assurance quand même : ASSEDIC. Comme toute assurance, et dans un état d'esprit beaucoup moins mercantile, les cotisations sont proportionnelles aux risques ... C'est pourquoi il peut être décidé un doublement de la cotisation, par exemple !
"Au passage,moi je fais bien plus de 910 heures mais gratuitement, car il n'y personne pour me les payer !!!!"
Ceci mériterait une petite explication ! Cela va sans doute faire sourire la plupart d'entre vous, mais seul le temps de travail rémunéré donne droit à ce que l'on appelle les salaires différés : retraite (et complémentaire) et tout ce qui se trouve sur la partie droite de la feuille de paie. Et en fin de carrière, c'est ce côté là de la feuille de paie qui compte !
Pour en finir, seuls l'union et le rapport de force peut permettre de garder le statut tel qu'il est. Alors, ceux d'entre vous qui le peuvent, allez soutenir et aider vos collègues intermittents qui occuppent le siège de la DRAC Ile-de-France !
A+
PS, quelqu'un pourrait-il m'expliquer, en privé, comment utiliser les "quote" ? Merci.
Pour info :
AG LE 18 SEPTEMBRE 2002 A 17 HEURES 30 DANS LES LOCAUX DE LA DRAC IDF
OCCUPEE
TEL 01.56.06.50.00 - FAX 01.56.06.52.48
Après avoir manifesté à Paris le 16 septembre, les artistes et techniciens du Spectacle occupent la DRAC Ile de France depuis mardi 17 septembre, 11h15. Venez les soutenir
au 98, rue de Charonne
75011 PARIS (métro Charonne)
En plus de celle d'aujourd'hui
Une prochaine Assemblée Générale aura lieu le mardi 24 septembre 2002 à partir de 18h30
à l'annexe de la bourse du travail au
85, rue Charlot, métro République
pour relancer le débat, je suis un intermutant de province et je suis tjs allé aux manifs a Lyon. Je vais peut etre en choquer mais je suis pour le doublement des cotis assedics : d'abord ca va pas nous faire énorme en moins et pis faut bien trouver un peu plus de thune si on est de +en+ nombreux. Mais je peux vous dire que la thune des assedics, y a des collegues, ils savent ou elle est! Je connais des réalisateurs qui se font 18000Frs d'assedic par mois plus un petit 30000 en cachet, la vie est belle meme en faisant des docus pour des chaines locales. Moi meme quand je bosse pas du mois je touche 9000Frs, c'est trop! On devrait limiter les indemnités au smic ou un peu plus et, les déficit serait tout de suite moins importants et les démarrages dans une activité moins galère!
A bon entendeur, vive le statut
les reals ont peut etre la "belle vie"
mais pas les techniciens, et ce sont eux qui forment le gros de la troupe...
Ton argument est sectaire.
voilà qui est parlé!
je suis de tout coeur avec toi eric !
et tiens
dans le genre alcatel va licencier 23000 personnes d'un coup en un an
.... ça devient vraimment du "genocide economique"...
je trouve pas d'autre mots.
dans 2 ou 3 ans on va se retrouver comme les argentins
a bouffer des rats et taper sur des casseroles...
bonne nuit.
à notre kiki qui dit:
Tout ça m'écoeure....l'un qui se plaint parce qui touche trop (9000Frs on voit que t'es en province) et l'autre qui est footbaleur ou ministre. Tout est très très chaud en ce moment on devrait plus se serrer les coudes.....real n'est pas le même métier que plier du clable ou créer une symphonie. Arrètons plutot les gars qui ont leur régime avec 2 dates et 8 mois dans le platre...arrêtons le secrétaire de la boite de son du coin qui est intermittent du spectacle, arrêtons les branleurs qui une fois qu'ils ont leur 507 vont se coucher et dorment le reste du temps sur une ile en Thailande....
Moi j'ai remarqué un truc "marrant"... c'est que lesdits réals et autres arnaqueurs des Assedics (au passage, Eric, tu le sais peut être déjà, mais les réals leur spécialité c'est de se faire payer en droits d'auteur une fois qu'ils sont sûrs d'avoir leurs 507h, comme ça, ils touchent les thunes pour le boulot ET les thunes des ASSEDICS... le beurre, l'argent du beurre ET le cul d'la crêmière !!...), les arnaqueurs des Assedics, donc, ben on les voit jamais dans la rue pour défendre leur petite arnaque... C'est sûrement trop dégradant pour eux... en plus ça grouille de techniciens aux mains pleines de cambouis ! Beurk !...
PS: Heral, animatronicien est, en effet, un métier très précis et aussi très technique qui consiste (comme son nom l'indique + ou -) à fabriquer puis animer des personnages de fiction (monstres, dinosaures, animaux divers et variés...) en utilisant des moyens électroniques et informatiques. Un métier passionant !
ouaip y'a des footbaleur a 1 million..y'en a plein aussi qui font leur 35 heures en 3/8 et joue en corpo le dimanche..y'en a aussi d'autre qui font partie de l'harmonie municipale..ou qui répéte dans leur garage avec une bande de pote..toujours apres avoir fait leur 35 heures ( et avoir cotisé au caisse d'assurance chomage sur leur smic)..ma maman elle me disait toujours...bosse a l'école, trouve un boulot ..apres tu feras ce que tu veux....ben j'ai un boulot..cela 17 ans que je bosses et avec mon salaire j'me paie ma musique ..apres je trouve assez particulier de faire un choix de vie et de demander aux autres de payer ce choix...ah mon dieu mais pourquoi ne puis je pas vivre de mon art...pourquoi personne ne se rend il compte que je suis le nouveau mozart..;ce systeme est décidement trop pourris..arghhhhhh
fat T tu me fais rire !
quelle superbe ignorence de la réalité de ces metiers
pfffff! franchement, viens travailler sous ce statut qq années et tu réécriras ton post autrement....
Moi j'ai choisi un metier, et je veux qu'on le respecte :
pas plus tard qu'il y a 10 jours je travaille sur un docu
je fais 80h payées......40!
ensuite deux jours pour une multinationale du jeu
je fais 16 payés 14 , on est au forfait
enfin le dernier jour 3 h payées plein pot ! miracle!
j'aimerai qu'il y ait 35 h toutes les semaines
payées comme vous, expliquez moi pourquoi chez nous tout est bradé ?
ok ok ok...je me modere tout seul...mais vu que l'on est sur un forum Musique je parlais principalement pour les musicos....c'est vrai que je connais rien aux problèmes des techniciens genre assistant et toutiquanti...alors c'est pas vrai la grande famille du spectacle????on s'embrasse pas en s'appellant cococ??? bon allez j'arrete de faire le troll...Vous avez raison...( mais j'ai pas forcemment tort)
la musique c'est pas seulement l'affaire d'un musicien.
le son par exemple compte plus de 300 metiers differents...tous regimes confondus cad en passant par l'acousticien, l'ingé son , le musicos, le revendeur, le producteur, l'informaticien etc etc etc
c'est sur que si pour toi intermittant c'est que le musicien
on va pas aller très loin dans le débat qui concerne ce statut.
la musique
la danse
le spectacle
la prode
l'audio-visuel
le multi-media
c'est beaucoup de metiers qui demandent de réelles competances
et aborder la survie de ces metiers en prenant compte que des qq
couillons qui trichent, c'est triste.
Alors voilà! je lance une discussion il ya quelques jours, je tourne le dos 4 jours (petit séjour à Paris, loin de mon Mac) et hop! il y a trois pages! Et en plus vous ne dites pas que des bétises !
Bon, je ne suis pas modérateur sur cette liste, mais tout de même, je ne peux pas vous laisser vous étriper pour la cause! Car vous avez à la fois tous raison et en même temps tous tort.
Tout d'abord, lorsque l'on met en place un système, quel qu'il soit, on trouve immédiattement des marlous pour le détourner à leur profit. Il y a donc toutes sortes d'abus (d'escroqueries ?) aux ASSEDIC. Chez ceux qui bénéficient des annexes 8 et 10 comme chez les autres.
Maintenant, il faut reconnaître que dans nos professions il y a de nombreux petits malins (employeurs et employés!) qui s'agitent le bocal pour trouver des ficelles pour produire à moindre frais et/ou glander aux frais de la princesse (la princesse, c'est nous tous!), ou pour "arranger" un peu la réalité de manière à : pour les uns (employeurs) payer moins les gens, payer moins de charges (voire ne pas en payer du tout!), pour les autres réunir les 507 h coûte que coûte (parfois en rachetant aux employeurs le coût des charges patronales sur des heures fictives non-effectuées-non-rémunérées ... - je l'ai vu et vécu dans des boutiques très largement subventionnées et ayant pignon sur rue !)
Bien sûr tout cela existe (le réalisateur, patient et opiniâtre, qui arrondis ses fins de mois à x milliers d'euros de royalties et droits d'auteur avec l'indemnité maximum des Assedic, comme le ou la techno qui s'arrange un peu avec les congés-maladie. Mais ceux-là ne sont pas la majorité. Les footeux, je sais pas, mais les toreros bénéficient de l'annexe 8 : intermittents du spectacle à entre 4 et 10 000 balles par jour ! Mais ils ne sont pas légion. Et pis, ils risquent de laisser leurs tripes par terre tous les dimanches ...
Ce qui serait souhaitable c'est que nos professions (ou plutôtd les professionnels), dans leur diversté, des artistes aux techniciens, des techniciens de l'audio, de la vidéo, du spectacle vivant, du cinéma, etc... aux musiciens, chanteurs, danseurs ... bref tous les bénéficiaires des annexes 8 et 10 arrivent à se mettre d'accord pour faire un peu de ménage, pour supprimer les abus, pour réglementer les accès aux indemnités et exiger que des moyens soient mis en place afin de vérifier comment sont attribuées les indemnités. Il ne s'agit de fliquer chaque intermttent, mais de suivre d'un peu plus près les quelques uns, assez facilement repérables, qui trichent (employons les mots qui fachent !) et qui sont à l'origine d'une partie du déficit des caisses des annexes 8 et 10.
Certes Aillagon et Fillon (c'est curieux, ils ont tous les deux un nom qui fini en "on", ça rime avec quoi déjà ?) viennent de donner des assurances, ils demandent que les services concernés sortent les chiffres réels (nombre d'intermittents, nombre réel des indemnisés, déficit réel des caisses, etc ...).
Citation :
"Ministère des Affaires sociales, du travail et de la solidarité
Ministère de la Culture et de la Communication
19 SEPT 2002
Note à
Madame le Chef du service de l'inspection générale des affaires sociales
Monsieur le Chef du service de l'inspection générale de l'administration des affaires culturelles
Les statistiques émanant de l'UNEDIC sur le nombre des bénéficiaires du régime d'indemnisation du chômage des salariés et employés du spectacle régi par les annexes VIII et X font apparaître d'importants écarts avec celles issues d'autres organismes sociaux.
Afin d'éclairer les partenaires sociaux, nous vous demandons de bien vouloir diligenter conjointement une mission afin de clarifier l'origine de ces différences.
A partir de ce constat, et des différents rapports rendus sur ce sujet, la mission fera des propositions de manière à permettre un meilleur fonctionnement du régime des annexes VIII et X.
Elle devra être menée à terme pour la fin du mois de novembre 2002,
François FILLON Jean-Jacques AILLAGON"
Et même que notre bon ministre de la culture s'est fendu d'un courrier qui dit en substance ceci :
"19 SEP. 2002
Je vous confirme que le Gouvernement veillera au maintien du régime des intermittents dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle de la convention UNEDIC.
Jean-Jacques AILLAGON"
Donc, le feu va s'éteindre pendant quelques temps puisque ces messieurs auront pissé dessus. Mais dans quelques mois le baron Antoine reviendra à la charge. Il est pas très pressé, lui! Ça prendra le temps que ça prendra, mais il veut qu'on revoit ce statut.
Eh! bien, compons-lui l(herbe sous le pied au baron. Nous, les professionnels, faisons des propositions, par l'intermédiaire de nos divers syndicats, pour améliorer les annexes 8 et 10 en tenant compte des abus que nous connaissons et en veillant à les supprimer.
Qu'en pensez-vous ?
Autre chose :
voila c'est exactement sa que je voulait dire....
Idem pour moi !
(qu'est-ce qu'il parle bien, ce garçon)
Mouais...donc globalement, dpesh, tu propose à Miss K de refuser tout travail non rémunéré dans les rêgles de l'art?... Ben, ça c'est sûr, ça va lui enlever une sacré charge de boulot quand lesdites boites voudront plus travailler avec elle...
Quant à moi, au lieu d'essayer désespérément de faire mes 507 heures, je devrais chercher un emploi en tant que permanent?... Dans ce même secteur qui, il y a qql années, dans plusieurs grosses boites différentes, a gentiment foutu des dizaines de permanents à la porte en leur disant qu'ils pourraient revenir travailler en tant qu'intermitents ("trop aimables!...").
C'est sûr, on pourrait faire ça... dans un monde idéal...
Miss K, si elle refuse le boulot, y'a un autre mec qui va se pointer et dire "moi, moi, j'prends!" et le pire c'est qu'il le fera peut être même pas en pensant à mal, il saura juste pas qu'un intermitent, comme lui, a refusé les conditions que lui accepte.
Quant à moi, crois moi, j'me suis rencardé...des emplois permanents, y'en a un qui se libère tout les ans...faut juste tomber au bon moment et espérer que c'est pas celui où tu bosse 50h (au lieu des 35 prévues) et où tu fais gagner en une journée à ta boite ce qu'elle te verse en salaire mensuel... C'était le cas quand j'étais permanent (sauf que c'étais 60 h au lieu des 39 prévues...).
Revoir le régime, pourquoi pas?... Passer tous les intermitents "méritants" en salarié? ça peut s'discuter... Si ça peut nous "sauver"...mais c'est pas moi qui écrirais le texte! On paye des législateurs et des politiciens pour ça!! Moi c'est pas ça mon métier.
Quant à me demander à moi ou MissK de prendre notre destin en main et de jouer les Zorros sur une musique de fond pleine d'espoir et de bons sentiments... Faudrait déjà qu'il y ait un peu plus de solidarité et de communication dans la profession... ce qui n'est pas le cas ...
Un monde meilleur oui... mais en attendant mieux, j'vais faire mon possible pour boucler mes heures et éviter de me retrouver sans boulot ET sans indemnités! Je sais, c'est pathétique... C'est tout moi!
Pour clore le débat (du moins en ce qui me concerne), je suis bien entendu tout à fait d'accord avec toi... Seulement voilà, pour répondre à ta question je suis ingénieur du son, Sound Designer et musicien sur Paris (une sorte de couteau suisse du son...). Je connais donc un certain nombre d'intermitents sur qui je peux compter (solidarité, communication, échange de plans...) et ce dans mon domaine mais aussi au sein d'autres spécialités (je compte parmi mes meilleurs amis des monteurs, des truquistes, des graphistes...), mais pour ces 10 à 20 intermitents, ça fait des milliers d'autres que je ne connais pas. C'est l'essence même de ce statut qui veut que nous soyons isolés et coupés de la majorité de nos "semblables". A partir de là, je ne vois pas vraiment comment nous pourrions nous "fédérer" pour trouver des solutions. Les syndicats?... Je les ais plus ou moins vu à l'oeuvre et ne suis pas franchement convaincus. Les AG d'intermitents? Elles sont globalement "tenues" par ces mêmes syndicats et s'avèrent trop souvent ne défendre que les intérêts très privatifs de leurs leaders en oubliant ceux de la "base".
Alors que reste t-il?... Ben j'en ais pas la moindre idée. Donc, pour l'instant, je fais avec en espérant des jours meilleurs et fais de mon mieux pour aider les intermitents que je connais et qui,comme moi, galèrent de plus en plus.
Il y a un truc bizarre dans ce statut d'intermittent du spectacle: la notion d'art n'est pas précisée apparemment (sauf erreur de ma part), leur nombre a été multiplié par presque 3 en 10 ans, pourtant il ne me semble pas qu'il y ait tant de musiciens que ça... mais j'ai appris que pour une tournée ou des spectacles à répétition, le chauffeur de bus, le cuisinier, les maîtres chiens de la sécurité, les vigiles etc. étaient employés sous ce statut ! ! !
Ce statut n'a de sens que parce qu'il vient palier l'absence d'employeur pendant toute la période de préparation (10, 100, 1000 fois supérieure à la présence sur scène) parce qu'un spectacle est payé en heures de présence sans tenir compte de tout ce qu'il y a en amont ! ! !
Les employeurs, sous prétexte que nous sommes passionés et que des centaines d'amateurs, passionés aussi, mais dont la fin de mois ne dépend pas des Assedic, attendent pour prendre la place, les employeurs donc sous-payent scandaleusement les artistes.
Je ne suis pas intermittent, pour ma part, ayant la chance de gagner ma vie grace à la Musique mais en tant que fonctionnaire, Je pensais quitter mon statut d'enseignant pour devenir intermittent mais à voir tout ce qui se passe, tous mes copains intermittents me traitent de fou!
il y a une chose qui est sure quand je lis tous ces posts :
c'est que dans l'ensemble il n'y a qu'avec mes collegues "intermittées"
qu'on se comprend, pour les autres à 98% ça reste du colportage de visions erronnées et stupides...finalement c'est comme Mac contre PC
une discussion qui tourne en rond.
allez hoppe , je vide les cendriers ici aussi
Cher Eric, je t'ai enervé?... j'en suis navré... Mais, tu vois, ta réaction est exactement celle que j'ai pu observer au sein de CERTAINS syndicats (j'ai pas dis tous).
T'as raison, j'suis pas un génie de l'administratif et du droit du travail. Pendant une longue période aujourd'hui révolue, je bossais comme un con 10 h par jour et n'avait hélas pas le temps de me pencher sur ces questions pourtant primordiales. C'était stupide?...probablement.
Depuis maintenant un an, j'aurais plus de temps à consacrer à ça...j'ai même envisagé de rejoindre la CGT...mais voilà, tout ce que j'y ai vu c'est des mecs comme toi qui, considérant qu'ils sont plus anciens et mieux renseignés(ce qu'ils sont effectivement), font comprendre à des mecs comme moi (pas très bien renseignés mais plein de bonne volonté et ayant peut être même qql idées à proposer) qu'ils sont les bienvenus tant qu'ils s'assoient gentiment sur la chaise du fond là bas derrière le pilier et qu'ils se contentent d'écouter. Et, tu dois t'en douter, les grandes gueules comme moi ont du mal à rester là comme des cons à écouter les autres sans avoir leur mot à dire...
Quant à cette flatteuse image du train en marche et de virer les conducteurs... Rien à dire, c'est très classe, tout à fait représentatif de ce que je suis.
Merci pour cette leçon de communication et de tolérance...c'est tout à fait ce dont j'avais besoin en ce moment.
Des à prioris sur les syndicats...? c'est assez logic!!!C'est bien normal de retrouver à la tête des négociassions des syndicats puisque ne peuvent entrer dans ce genre de débats que les organisations syndicales!!! Le problème avait été soulevé il y a déjà quelques années lors des manifs de ... bref, les syndicats représentent moins d'un pour cent des intermittents!! Comme le MEDEF!! En plus lors d'AG on s'appercevaient en étudiant les textes de la CGT par exemple (pas le pire) que c'était à dix mille lieu des réalités économiques et culturel de l'ensemble du pays!!!!!
De otutes façons il suffit de travailler deux trois fois sur un plateu TV pour comprendre... ça laisse rêveur! et devinez qui est syndiké? Et le MEDEF c'est pareil! On se demande comment ces gens qui gagne 2500 fois le SMIC (dixit le Figaro journal de droite!!!) peuvent avoir droit de citer et surtout de vouloir gouverner!!!
Bien entendu je fais quelques raccourcis simplets, mais je comprend la méfiance de certain à l'egare des syndicats MEME S'ILS Y A DES GENS PARMIS EUX DE BONNE VOLONTÉS.
De plus tout les intermittents ne sont pas à Paris, une grande partie de l'activité culturel est en province, donc trés trés loin des plateaux TV et autres studios bien propres. Vous comprendrez donc mon point de vue; je ne voulais pas tirer à vu gratuitement sur les syndicats!
De plus il n'y pas autant d'abus que ça et pas forcément situé là ou tout le monde cherche! Presque toutes les officines d'états comme les mairies... par exemple qui emploient des intermittents ne paye pas les cotisations... etc... par contre c'est trés facile faire entendre ce que l'on veut aux gens ou de manipuler du chiffre! Quand cela arrange la gauche, nous ne sommes pas comptabilisés dans les stats chomage et kan c'est la droite nous sommes dedant, des fois c'est l'inverse! C'est la résultante des systèmes précaires, intermittents, saisonniers, interimaires...
Le problème des Intermittent est bien plus complexe qu'une seule question d'argent ou d'Intermittent! Et de ce seul questionnement nous ne sommes pas tous d'accord!!!
oyez ! je reviens a l'instant de la reunion intermittants qui se tenait a la bourse du travail jusqu'a 20h30!
en résumé : une lueur d'espoir.
Mister T tu aurais du venir, c'était open pas trop CGT a fond les manettes
et il y avait beaucoup de gens, comme moi , qui venaient pour la première fois, et c'est un signe...
En gros une journée d'action nationale a été decidée pour le 21 octobre 2002 14h30 devant le medeffe, place des droits de l'homme !
ça sonne bien, ça me plait.
jusqu'a là il faut d'une part popager l'info, et essayer chacun a sa manière de sortir le statut des intermittants des malentendus et des billevisées dont il est trop souvent l'objet, je pense qu'en partie c'est chose faite dans l'open bar, mais on peut continuer
(et Grace a Eric en substance qui en connait quand même un bon rayon.)
Le but pour cette journée du 21: faire descendre 30000 personnes dans la rue, un peu partout en france...c'est possible.
A propos d'europe, j'ai appris une chose interressante, les allemands regardent avec un oeil plein d'interêt notre systeme intermitte
et si ça pouvait devenir un statut européen ?
Quel crétin, j'avais complètement oublié... A mon corps défendant, j'ai eu un gros pépin hier qui m'a un peu fait tout zapper ces deux derniers jours.
Pour la manif., c'est sûr j'y serais et m'en vais de ce pas rameuter les potos et potoses! Merci pour l'info.
Quand je parle de trains en marche, etc... je te parle d'un vécu (en province pas à Paris) ou au bout d'un mois d'occupation de théâtre en 96 (au siècle dernier ) des musiciens sont venus pour la première fois, et se sont mis à refaire le monde genre "on prend les choses en main, vous les syndicats faites pas chier, vous n'êtes pas représentatif... -(entre parenthèse, pour le seul SNAM : 2500 adhérents ce qui est un excellent taux de syndicalisation par rapport au reste de la société)
...on veut plus vous voir etc...
Où sont passés ces gens, on ne les a pas revu depuis 6 ans, mais je sens que le baron va les faire revenir (c'est vraiment un bon agent recruteur pour les syndicats ce petit gars, à moins avis c'est une taupe communisme au sein du patronnat )
Mr T, je n'ai aucune intolérance, je ne fais que défendre une action et une efficacité prouvée et permanente contre des critiques autant injustes que non fondées. Si tu ne veux pas le strapontin, adhère à un syndicat, étudie la situation, et ouvre ta gueule là où c'est efficace, mais en ne négligeant pas le fait qu'il y a des actions et péripéties qui remontent à tellement d'année qu'il y a forcément une initiatin à obtenir, c'est vrai que certaines réactions "à chaud" peuvent mal tomber suivant le contexte. Mais mon moyen à moi avait été d'aller à la source et crois-moi j'ai été très surpris de constater que :
1) on m'a écouté
2) j'ai réussi à faire passer un certain nombre d'idées (jusqu'au sommet)
3) si tu n'es pas d'accord sur un aspect et que tu l'argumentes tes remarques sont intégrées dans l'ensemble de la discussion.
4) Il faut aussi beaucoup de prudence et d'humilité sur les sujets qu'on ne maîtrise pas, et en situation d'urgence faire attention de ne pas être à contretemps
5) Les occupations ont, en plus de faire pression, le pricipal intérêt d'ouvrir et d'aller loin dans le genre de discussion que nous tenons ici-même, la différence c'est que devant un bon verre de rouge c'est plus facile et agréable.
6) je me suis apperçu que presque tous les "Kador" des syndicats étaient des mecs comme tout le monde, et chez les musiciens, contrairement à d'autres professions, des gens qui jouent de leur instrument, et bizarrement des gens qui portent des projets à bout de bras, avec souvent des comparses qui se posent en salariés de base !!!!
Désolé d'avoir été sec mais quand les gens t'appellent désespérés parceque l'Assedic les a mis en chômage saisonnier ou radiés et que tu sauves le dossier, tu n'as l'impression de bosser pour ton intérêt perso et loin de la base.
Je me suis senti injurié, et pourtant cette base j'en fait partie !
sans rancune, et à bientôt sur le terrain.
Salut les intermittents !
C'est un salarié de l'architecture qui vous parle.
Je serai avec vous le 21 octobre à Paris et dans la rue pour soutenir votre action (je viendrai de mon exil provincial)
Il y a ...longtemps, j'ai fait partie quelques temps des "artistes" intermittents et je sais ce qu'on ressent.
Dites vous bien que le MEDEF n'aime pas les gens comme vous.
On fait dire ce qu'on veut aux chiffres de l'ASSEDIC quand il s'agit de contrôler la création artistique encore un peu libre. D'autant que les cotisations des employeurs restent tout à fait supportables par rapport aux autres prélèvements.
L'argument de la subvention déguisée à la culture ne tient pas. La culture artistique n'a jamais été et ne sera jamais rentable, ce n'est pas son but.
Quand on baisse le buget de la culture et qu'on augmente celui de l'armée, c'est un choix de société.
A-t-on vraiment voulu cela en avril ?
A mon humble avis votre action doit surtout s'attacher à expliquer votre situation au plus grand nombre et à démonter les arguments du baron.
Courage.
Vous avez rien compris !...
Le budget de l'armée a été augmenté en grande partie pour pouvoir construire un second Charles de Gaulle (Porte avion nucléaire) qui devrait ,cette fois, avoir une hélice qui marche. Comme ça y pourront s'la préter entre les deux Charles de Gaulle...une semaine chacun...jusqu'à ce que la nouvelle hélice casse à son tour...Affligeant...
Comme ça on organisera un super mega concert de charité pour la disparition des intermittants sur le charle de gaule 2 (il servira au moins à quelque chose !!)
Le fond de la masse s'ignore, comme le fond de ma tasse se colore, est-ce que ce sont les marques qui restent ? Ou les maux qui s'attachent à tort ? Une veste encore !
Will
ouiiiiiiii
une WAR PARADE !
super maga concept qui trashe sa mère ça!
Avec en feu d'artifice final, un bouquet de Bush Raffariné à la mode sélière déguisé en mickey mouse avec 507 heures d'enfilage de supositoire à la carotte.... hum ...j'me mélange, j'me sens pas bien j'dérape....
Désolé
Will
Ben moi je vous admire de garder encore le sens de l'humour
Parce que quand je lis les réactions du genre :
"apres je trouve assez particulier de faire un choix de vie et de demander aux autres de payer ce choix..."
(notons au passage que le Mardi Gras précède de peu le Mercredi des Cendres )
ça me donne envie de gerber tellement ça dénote une "non-connaissance" de la réalité quotidienne de nos métiers, un fond de jalousie stupide, etc… et au bout du compte un cruel manque de réflection sur la société que l'on souhaite.
Le problème actuel est très profond et dépasse largement le statut des artistes (intermittents ou non, au passage), mais c'est plus facile de taper sur une communauté pas très bien organisée plutôt que de regarder de plus près les magouilles délicieusement appelées "erreurs de gestions" de certaines très grosses entreprises. Rappelons-nous les scandales financiers étalés dans les journaux des dix dernières années : on pourrait payer combien d'intermittents à temps plein avec la petite blague du Crédit Lyonnais par exemple?
Tout ça rejoint pour moi la discussion sur les logiciels crakés : pourquoi payer un artiste quand on peut l'avoir gratos, pourquoi lui payer une sécu quand on peut s'en passer, pourquoi lui payer des congés spectacles puisque qu'il ne fiche rien de l'année (c'est bien connu, les artistes ça ne se lève pas avant midi), etc…
Question de mentalité, de priorité comme dit Mister T .
Concernant le 21 octobre, j'espère qu'il y aura des manifs un peu partout et pas seulement à Paris… Et que d'autres comme Leroides soutiendront notre action.
Avis à la population!
bonne journée à tous
la maniffe du 21 sera pas isolée tant que ça
apparemment octobre sera chaud, et marquera le rejet du projet social de l'europe bleue, y a qu'a lire les journeaux tous les jours on se paye une nouvelle raffarinade, moi si j'etais insensée je créerai un mouvement qui s'appellerait "refaisons les éléctions pour de la vraie" mais j'ai peur de terminer comme mehdi du mouvement spontané : en quartier d'isolement
sans procès , sans avocat...sinistre Chiraquie
Une réflexion d'un "intermittent du spectacle" qui ne se sent pas du tout "chômeur": Es-ce que nous ET le gouvernement n'aurions pas avantage à voir se modifier totalement le système. Puisque nous travaillons régulièrement ne serait-ce pas plus valorisant pour nous d'être considéré comme des artistes professionnels et qu'à ce titre le ministère de la culture nous subventionne. Ceci en complétant nos revenus qui sont bien trop irréguliers.
Cela ferait baisser les statistiques du nombre des "Chômeurs".
Le problème serait le financement d'un tel système! Pourrait t'il s'autofinancer par un système similaire à l'ASSEDIC? De plus ce qui est un droit aujourd'hui, avec mon système ne serait qu'une largesse accordée par l'État providence. Il serait beaucoup plus facilement remis en question. :-(
Je me pose ces questions naïvement et je reconnais ne pas connaître grand chose à cette chanson là! Mais psychologiquement et symboliquement un tel système ne serait-il pas plus sain pour tout le monde.
Évidement le système actuel est tout à fait supportable, et s'il pouvait continuer ainsi, je ne me plaindrais certainement pas.
m'enfin ça existe dèja
quand tu es artiste plasticien peintre etc
et que tu vis de la vente de tes tableaux tu n'est pas intermittant a ce que je sache, a moins que tu vende tes services a des productions de films :comme les charpentiers decorateurs etc
là tu entre dans la categorie intermittant
....certes cela existe et je suis bien placé pour te dire que la subvention a un effet trés pervers chez les artistes: ils filent doux aprés!!!!!!
Ils sont gentils tout plein et adieux le contre pouvoir!!!!
Et je suis sympa...
On pourrait faire des chansons à la gloire de Sarcozzzzy et Chi-rac! la classe!!! Des volontaires pour la prod et le clip??
Vraiment vous avez pas de coeur!!
Ceci dit histoire de démonter ce que je viens de dire, les intermittents c'est une forme de subvention; je donne souvent des coups de main bénévolement dans ma "branche", quand une petite assos n'a pas les moyens et c'est grace au ASSEDICS! Cela à souvent été dit mais on insiste pas assez sur ce fait là!
chais pas
moi j'ai une amie artiste peintre
elle vit de ses oeuvres...elle gagne un peu plus du smic
et elle a pas a filer doux...elle peint c'est tout
C'est vrai que les aides de l'état peuvent rendre un peu mou mais bon au moins ca encourage les gens à se jetter à l'eau en limitant un peu les risques.
En Suisse y'a pas de statut comparable à celui d'intermittent et franchement, ca encourage pas la culture.Beaucoup de passionés talentueux n'osent pas se lancer dans leur passions de peur de se retrouver à la rue, et finissent par se ranger a mener une vie dite "normale" mais le regrettent amèrement. Bilan: la culture "moderne" est completement morte.Je dis bien "moderne" paske pour les orchestres classiques par exemple, les subventions sont demesurées par rapport au "reste".
C'est vraiment pas simple cette histoire!!
Pour ce qui est des plasticiens ils existe un espèce de statut; pas mal mais qui n'est pas facilement accessible, par contre (sans rentrer dans les détails), tu as une sécurité social et en gros c'est un statut qui à le mérite d'être trés clair!! Et en plus tu es reconnu comme artiste et pas comme chomeur!!!
Quand je rale sur les subventions, c'est assez mesquin parce que généralement c'est toujours les mêmes qui les obtiennent et souvent de toutes façons ils n'ont pas grand chose à dire... et puis faut pas rêver l'état va pas donner des ronds à du people qui va le dénigrer!!! Tout ça pour dire qu'eux le statut est clair, enfin, d'une certaine façon c'est plus "saint".
Nous en France on est vernis mais on traine un status super battard et que tout le monde à laisser se scléroser (heu moi le premier!). On pourrais en parler pendant des heures et ça servirai à rien. Je ne suis pas certain que ce statut soit adaptable partout mais en tous cas il aide gravement à la création mine de rien!! Pour faire comprendre cela il faut avoir envie! Le microcosme artistique qui vivote derrière tout cela est la vrai richesse culturelle de ce pays, malheureusement nos ministres n'ont pas bien compris que plus de budget sur l'éducation sur la culture même à l'oublie avec des pertes de mémoires qui risquent demain d'être tragique. Je ne connais pas bien l'état de la culture en Suisse, j'ai fait des tournées il y a dix ans dans ce pays; il y avait un gros mouvement squatt/musiciens/artistes divers/platiciens qui vivaient en cynergies et produisaient de façons assez efficasse!
Je ne sais pas si c'est toujours le cas?
Les Espagnols attendent aussi beaucoup de notre future d'intermittent et cela depuis des années.
Moi-même je me demande ce que je dois en attendre aujourd'hui au bout de 14 ou 15 ans?? Et ceux d'entre nous qui sont Intermittent depuis plus longtemps quel sentiments quelles attentes??
Unedic : la CGT marque des points sur le Medef
En occupant les Drac Ile-de-France et Paca, les intermittents CGT ont contraint le gouvernement à donner des garanties sur la pérennité des annexes 8 et 10.
Semaine de mobilisation intense pour les intermittents.
Au terme d’une semaine agitée, la fédération du spectacle CGT a contraint le gouvernement à s’engager fermement sur le dossier brûlant de l’assurance chômage des intermittents du spectacle. Pour mettre fin à un mouvement qui menaçait de s’étendre, le ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon a dû confirmer dans une lettre datée du jeudi 19 septembre que “le gouvernement veillera au maintien du régime des intermittents du spectacle dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle de la convention Unedic”. La veille, le ministre des Affaires sociales et le ministre de la Culture avaient déjà dû lâcher du lest en annonçant le lancement d’une mission chargée de faire la lumière sur les statistiques de l’Unedic et des Congés- spectacle, qui font apparaître des écarts importants. Confiée à René Klein, inspecteur général des Affaires culturelles, et Jean Roigt, inspecteur général des Affaires sociales, cette mission devrait rendre ses conclusions fin novembre. Objectif : faire des propositions pour un meilleur fonctionnement des annexes 8 et 10 qui serviront de base à la négociation entre les partenaires sociaux. Une victoire pour la CGT qui contestait avec force les chiffres publiés par l’Unedic fin août (cf. FF no 2952).
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.lefilmfrancais.com/270902/actu1.htm
Et :
Organisation d'une journée nationale d'action des professionnels du Spectacle,lundi 21 octobre, avec des manifestations partout en France et grève partout où les professionnels le décideront (les syndicats déposeront des préavis de grève pour permettre au secteur public de se joindre aux cortèges.
Pour Paris, une manifestation se rendra du MEDEF au siège del'UNEDIC.
Rassemblement le 21/10 à 14h30, place du Trocadéro.
Je pars ce soir pour Paris et serai lundi à la manif au trocadero pour soutenir les intermittents.
J'espère ne pas être tout seul.
Rameutez SVP !
RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-RAPPEL-
avant d'aller à la teuf de MM, n'oubliez pas :
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POUR S’OPPOSER AUX PRETENTIONS DU MEDEF :
UNE JOURNEE NATIONALE D’ACTIONS
ET DE MANIFESTATIONS
LE 21 OCTOBRE PROCHAIN
Sous l’effet de la mobilisation des artistes et techniciens du spectacle, le ministre de la culture a été amené à confirmer le 19 septembre que le gouvernement veillera au maintien du régime d’assurance chômage des salariés intermittents dans le cadre de la solidarité professionnelle, c’est à dire au sein de l’UNEDIC.
Il s’agit là d’un premier succès. Pour autant, le MEDEF n’a sûrement pas dit son dernier mot. Son président, le baron Seillière, vient en effet d’annoncer la renégociation de la convention UNEDIC d’ici la fin de l’année, avec pour objectifs la réinstauration de la dégressivité des allocations assedic pour tous, le PARE obligatoire assorti de sanctions, et la remise à plat des annexes cinéma spectacle.
Dans le même temps, il ne fait plus de doute aujourd’hui que les budgets de l’audiovisuel public et de la culture vont être sacrifiés.
Face à cette situation, il a été décidé lors de l’Assemblée Générale qui a eu lieu le 24 septembre à Paris et qui a rassemblé plus d’un millier d’artistes et de techniciens, d’appeler à une journée nationale d’actions et de manifestations le lundi 21 octobre.
POUR PARIS, UNE MANIFESTATION PARTIRA A 14H30 DEPUIS LA PLACE DU TROCADERO POUR SE RENDRE A L’UNEDIC, VIA LE MEDEF.
pour se reconnaitre on aura qu'a mettre nos badjes MM
SALE TEMPS A PARIS !
MAIS ON SORTIRA QUAND MÊME !!!!!
remember avril 2002...
ne laisse pas le temps qu'il fait decider pour toi...
M'en fous j'ai mon KWay!... (-: On va quand même pas s'laisser emmerder par trois gouttes de pluie?!... Tiens, j'vois même un rayon de soleil à l'instant même...cool. En route.
Action : La suite
POUR DONNER UN AVENIR A LA CREATION, A LA PRODUCTION
ET A LA DIFFUSION DE SPECTACLES VIVANTS ET AUDIOVISUELS...
LA FEDERATION CGT DU SPECTACLE ORGANISE
UN NOUVEAU RASSEMBLEMENT PROFESSIONNEL SUR LE THEME :
" Douze heures pour la création, la production et
la diffusion artistiques et culturelles "
le dimanche 24 novembre 2002
de midi à minuit
à la Grande Halle de la Villette
211, avenue Jean Jaurès - Paris 19e
Métro Porte de Pantin
Pour le programme détaillé de cette journée : http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/actualite/appel2411_02.htm
MERCI POUR L'INFO!!...
LUNDI 18 novembre 2002 11heures
Des nouvelles du front Sud-Est
NOUS OCCUPONS LA DRAC D'AIX-EN PROVENCE
LUNDI 18 novembre 2002 16heures
Une procession automobile des artistes et techniciens intermittents du spectacle est en train de remonter l'autoroute du nord de Marseille vers Aix-en-Provence pour rejoindre la Drac PACA déjà occupée depuis ce matin 11 h.
La procession est précédée d'une effigie d'Ernest Antoine Seillières de 4 mètres de haut.
Plus de 10 km de bouchon !!!
Le bras de fer contre le MEDEF continue.
à suivre
Rappel :
" Douze heures pour la création, la production et
la diffusion artistiques et culturelles "
le dimanche 24 novembre 2002
de midi à minuit
à la Grande Halle de la Villette
211, avenue Jean Jaurès - Paris 19e
Métro Porte de Pantin.
Je pense qu'on pourra y glaner pas mal d'infos.
On pourrait peut-être faire un sondage pour savoir qui ira ?
A+
Petite revue de presse sur notre action de lundi sur le site web du synptac paca :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://synptac.paca.free.fr/Actu/Actu48-URF-Presse-1911-2002.htm
vous pouvez constater que les marseillais n'ont pas galègé avec leur Seillères géant
et ne dit-on pas "passe-moi le sel...hier"
(scuse, j'ai pas pu la retenir, je vais devoir m'automodérer
euh !!
y marche pas ton lien on dirait !!
3ème rappel :
" Douze heures pour la création, la production et
la diffusion artistiques et culturelles "
le dimanche 24 novembre 2002
de midi à minuit
à la Grande Halle de la Villette
211, avenue Jean Jaurès - Paris 19e
Métro Porte de Pantin.
Le programme est là :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=2967&rubr=3&id=62863
Au plaisir de vous y voir ...
ben, de 12h a 15h tu fais intermittent et de 16h a minuit reunion au sommet !
Bonsoir à tous,
Bon, j'ai passé une grande partie de la journée à La Villette (13 à 22 h, ch'uis mort !). Ça m'a rappelé l'époque ou Apple Expo se passait là. Ça remonte à ... , oh! ben oui papy au moins à ... , ch'sais même pus !
Mais aujourd'hui c'était très différent : beaucoup moins de monde. Oukissondon passés tous les intermittents du 21 octobre et qui ont battus le pavé parisien ? A pus! Vanished! Peut-être 1000 à 1200 personnes sont venues, mais à tour de rôle, les uns qui arrivaient croisant les ceusses qui partaient ... Bref, du va et vient, mais jamais de quoi faire une foule, hélas!
Dommage, car les rencontres, les débats, les discussions au bar, les apartés dans les coulisses ont été assez enrichissants.
On a pu constater à quel point un intermittent peut être différent d'un autre. Les gens qui sont concernés par les annexes 8 et 10 appartiennent à des univers parfois très éloignés les uns des autres : du musicien de bal (embauché par une municipalité, voire un particulier) jusqu'au réalisateur de cinoche en passant par l'attaché de production d'une jeune compagnie chorégraphique, machiniste de théâtre occasionnel, le chanteur de variété, le comédien (ou musicien ou danseur ou acrobate, etc ...) de rue, la maquilleuse, le sondier, les torreros, etc ..., etc... La liste pourrait être très longue. Il fut un temps ou les croque-morts revendiquait eux aussi ce statut, pour la part de spectacle que revêt leur métier (c'est vrai, au fond, faire semblant d'être triste alors qu'on vient de gagner le tiercé, ça doit être dur ... Faut âtre un peu comédien !). Il en est de même des employeurs, leur diversité est très grande, depuis les télévisions publiques et privées jusqu'aux comités d'entreprises en passant par le show bizz, les mairies, les Théâtres Nationaux, les petites et grandes compagnies subventionnées ou non, les cirques, etc ... Il y a même des gens qui peuvent employeurs le lundi et employés le mardi (sont parfois syndiques dans les organisations patronales et ouvrières, j'en connait !). Bref, c'est tout un monde, toute une population avec toutes les différences et divergences de tout ensemble humain hétérogène.
Pour rassembler tout ce monde-là sur des idées semblables, ça va pas être coton. Et ça aussi le MEDEF le sait et il en joue un max et ne s'en privera pas dans l'avenir.
On a causé du guichet unique, du rapport que les deux gugusses des ministères de l'économie et de la culture doivent rendre dans les jours qui viennent (et posés sur la pile des 3 ou 4 autres rapports qui ont déjà été pondus par leurs prédécesseurs enh 78, 82, 88, etc ... suite aux précédentes attaques contre les annexes 8 et 10 qui avaient été accompagnées, déjà, par des manifs en tout genre) et dont on presque sûr qu'il n'apporteront pas grand-chose), on a causé des abus, tricheries, arrangements divers et variés de la part des employeurs (mais parfois avec la complicité des salariés, voire à leur demande ...), on a discuté, entendu toutes sortes d'avis (un député PS - enfin, ex-député - est même venu défendre une proposition de loi qui n'a jamais pu passer la rampe ...), écouté (et parfois entendu) toutes sortes de bonnes paroles .... (là je vais mette un point, parce que ma phrase commence a être un peu longue et que, je le sens, vous allez vous lasser !).
En tout cas, on a des problèmes et ça va être long pour les résoudre ... On va continuer le débat, on va réunir des commissions, on demander des rapports à des rapporteurs (wouah, les vilains!) et pendant ce temps là, avant qu'on ait compris ce qui nous arrivait, la Fesac, la CFDT, la CGC et le MEDEF, avec la bénédiction de Raffarin 1er et sa clique, vont nous concocter un accord pas piqué des haricots, qu'on saura bientôt plus que dans ça existait l'intermittence ! 1200 heures par an qui faudra bosser pour avoir droit au régime général ...
Si vous tenez vraiment à ce régime, à vos annexes 8 et 10, il va falloir vous remuer un peu ! Et rappelez-vous une chose : que vous le vouliez ou non, seules les organisations syndicales représentatives sont conviées aux discussions et à parapher ou non les accords UNEDIC. Alors, quoi, allez-y syndiquez-vous ! Sans être dans une structure, on ne la change jamais. Il n'y a que du dedans que l'on peut faire changer une organisation. Et croyez-moi ou non, les syndicats ont changés, beaucoup changés. Même la CGT !
Prenez votre avenir en main non d'une carotte pas assez cuite ! Faites-vous entendre, faites exploser les vu-mètres, les membranes de HP du MEDEF, les tympans d'Ernest-Antoine.
La-dessus, au dodo le dpesch!
A bonne entendeur et à+
PS (un peu off topic, mais pendant que le clavier crépite ...) : j'espère que notre team bien-aimé a trouvé une solution pour que MacMusic puisse continuer. En ce qui me concerne, je suis prêt à soutenir financièrement ce site (dans la limite du raisonnable, bien sûr), car vu la somme de travail qu'il a demandé pour être ce qu'il est, cela me ferait mal de le voir fermer. On croise les doigts. Courage Soif !!!!!!!!!
Pour ceux que ça intéresserait :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/sommaire.htm
C'es là !
Ohhh ouiiiiiii !
comme tu résumes bien notre colère, galère !
A+ KaMaRad
DUR DUR !!!
un communiqué de la Fédération CGT du Spectacle sur le rapport des inspecteurs de l'IGAS sur le chiffrage UNEDIC des annexes 8 et 10 :
IL EST DESASTREUX POUR NOUS !!!
il va nous falloir réagir très vite, la prochaine commission UNEDIC se tient les 18 et 19 décembre,
le temps de nous plumer avant d'aller plumer les dindes !!!
ANNEXES 8 ET 10 :
NOUS NOUS OPPOSERONS A LA " TRIPLE PEINE "
La mission confiée à J. Roigt et R. Klein, respectivement inspecteurs généraux des Affaires Sociales (IGAS) et de l’administration des Affaires Culturelles (IGAC) sur l’assurance chômage des salariés intermittents du spectacle vivant et enregistré par les ministres des Affaires Sociales et de la Culture, a fait l’objet d’un rapport qui vient de nous être communiqué.
A l’examen de ce document de 106 pages -hors annexes- et bien que les rapporteurs se prononcent pour " le maintien d’un régime spécifique dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle ", il ressort que l’économie générale des réformes avancées se solderait ni plus ni moins par l’application d’une triple peine aux salariés intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel. C’est ainsi que :
ß La dégressivité des allocations serait pérennisée alors qu’elle ne s’applique plus dans l’ensemble du régime d’assurance chômage ;
ß En l’état, le doublement des cotisations Assedic des intermittents et des entreprises du spectacle serait maintenu ;
ß Les droits à l’indemnisation seraient sévèrement amputés pour le plus grand nombre de professionnels, qu’ils soient artistes, réalisateurs, techniciens ou ouvriers.
Emprunt d’une logique purement assurantielle et excluant toute notion de solidarité, la mise en application des préconisations des rapporteurs se traduirait par l’exclusion d’un grand nombre de professionnels de toute indemnisation chômage, tout en améliorant de façon très sensible l’indemnisation de ceux -les moins nombreux- ayant eu une forte activité professionnelle et des revenus élevés.
De telles orientations sont pour notre Fédération et ses syndicats inacceptables. Sans attendre, la Fédération CGT du Spectacle demande l’ouverture d’une concertation sur le contenu de ce rapport avec le gouvernement.
La Fédération CGT du Spectacle appelle, plus que jamais, les artistes et techniciens à se mobiliser partout en France.
Pour Paris, une assemblée générale aura lieu le 16 décembre à 19h à l’annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff, 85 rue Charlot Paris 3e (métro République).
Un premier rendez-vous est donné le mardi 17 décembre à 14h devant le MEDEF, 31 avenue Pierre 1er de Serbie (métro Iéna ou Alma Marceau).
D’ores et déjà, de nombreuses assemblées générales sont programmées comme l’indique le document ci-joint. Pour plus d’informations, se rapprocher de votre syndicat local ou professionnel ou consulter le site internet de la Fédération www.fnsac-cgt.com.
Nous joignons également à la présente déclaration une note plus détaillée sur les mesures avancées dans le rapport IGAS/IGAC.
Paris, le 4 décembre 2002
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NOTE RELATIVE AUX PROPOSITIONS
DES INSPECTEURS IGAS/IGAC SUR LES ANNEXES 8 ET 10
En premier lieu les annexes seraient reconfigurées. La première annexe regrouperait tous les techniciens et ouvriers du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel. La seconde concernerait tous les artistes et tous les réalisateurs.
Pour l’annexe " ouvriers/techniciens " :
Le champ d’application serait resserré, la liste annexée des métiers réduite. L’entrée dans cette annexe serait conditionnée, à défaut de diplôme ou de carte professionnelle, à la justification de 2 ans d’expérience professionnelle minimum.
S’agissant de l’affiliation, la première ouverture de droits serait fixée à 507 heures au cours des 12 derniers mois ou 606 heures, c’est à dire 4 mois sur 18 mois (il s’agit là de la condition d’ouverture de droits du régime général), celle-ci n’ouvrirait plus que 6 mois d’indemnisation (au lieu de 12 actuellement).
Les autres filières sont les suivantes :
ß 8 mois travaillés sur 12 (1203 h) ouvriraient, selon les options proposées, entre 15 et 24 mois ;
ß 14 mois travaillés sur 24 (2123 heures) ouvriraient entre 30 et 48 mois d’indemnisation ;
ß 15 mois (2272 heures) sur 30 mois, ouvriraient entre 30 et 45 mois d’indemnisations ;
ß 24 mois (3336 heures) sur 36 mois ouvriraient entre 45 et 60 mois ;
ß 27 mois (4095 heures) sur 36 mois ouvriraient entre 48 et 63 mois.
Pour le calcul de l’allocation, le taux passerait de 31,3 % à 40,3 %, sachant que la franchise serait supprimée.
Pour l’annexe " artistes et réalisateurs " :
Les activités salariés des artistes pour des particuliers ne seraient prises en compte dans l’annexe qu’au-delà d’une ouverture de droits, c’est-à-dire au-delà de 43 cachets.
Tous les cachets quels qu’ils soient seraient comptés pour 12 heures (1,5 jour de travail). Rappelons qu’actuellement les cachets sont pris à raison de 16 heures pour la sécurité sociale. La recherche pour l’affiliation demeurerait sur 1 an de date à date, tout comme les durées d’indemnisation.
S’agissant de l’indemnisation :
ß pour 43 cachets (ou 3 mois) effectués sur 12 mois, ou bien 50 cachets sur les 18 derniers mois, le taux d’allocation serait fixé à 18 % au lieu de 31,3 %. ;
ß Pour 63 cachets (5 mois) sur 12 mois, le taux d’allocation serait de 31,3 %. Autrement dit pour maintenir le niveau d’allocation actuel, il faudrait effectuer 20 cachets de plus, (ou + 2 mois) ;
ß Pour 75 cachets (6 mois) sur 12 mois, le taux passerai à 40,4 %. La franchise serait maintenue moyennant une réforme pour son application.
Enfin, il convient de noter que les rapporteurs ont cru bon de tresser des louanges à la carte professionnelle (qui fleure bon le gouvernement de Vichy) ainsi que le label, à l’instar de celui qui a été mis en place pour les prestataires des variétés et qui est géré par une organisation patronale.
S’agissant du chiffrage de l’UNEDIC, ce ne sont pas les circonvolutions des rapporteurs qui favoriseront la transparence, et donc la pertinence des chiffres utilisés par le MEDEF.
tiens au passage :
oubliez pas de voter pour les prud'hommes
en plus c'est possible de le faire par la poste, alors !
sinon RDV a la bourse du travail !
Je n'arrive pas a mettre la main sur le rapport de MM J. Roigt et R. Klein.
Le premier (ou la première) qui le trouve nous le dit et nous donne l'adresse, hein !
Merci.
Et en effet, rendez-vous le 16 décembre à 19h à l’annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff, 85 rue Charlot Paris 3e (métro République). On va pas se laisser faire, non mais !
A lire : http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=2967&rubr=1&id=55928
Après on peut débattre.
Et pour finir, d'accord avec la Miss, le 11 décembre : votez pour qui vous voudrez, mais votez ! Nous avons la chance de pouvoir élire les juges (enfin, la moitié) qui règlerons nos éventuels conflits avec nos employeurs, alors, votons !
A+
AUX AAARMES !
On remet son bonnet et sa parka lundi 16 et mardi 17 :
chtite piqûre de rappel :
Une assemblée générale aura lieu le 16 décembre à 19h
à l'annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff,
85 rue Charlot Paris 3e (métro République).
Un premier rendez-vous est donné le mardi 17 décembre à 14h devant le MEDEF,
31 avenue Pierre 1er de Serbie
(métro Iéna ou Alma Marceau).
ANNEXES 8 ET 10 :
NOUS NOUS OPPOSERONS A LA " TRIPLE PEINE "
La mission confiée à J. Roigt et R. Klein, respectivement inspecteurs généraux des Affaires Sociales (IGAS) et de l'administration des Affaires Culturelles (IGAC) sur l'assurance chômage des salariés intermittents du spectacle vivant et enregistré, par les ministres des Affaires Sociales et de la Culture, a fait l'objet d'un rapport qui vient de nous être communiqué.
A l'examen de ce document de 106 pages -hors annexes- et bien que les rapporteurs se prononcent pour " le maintien d'un régime spécifique dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle ", il ressort que l'économie générale des réformes avancées se solderait ni plus ni moins par l'application d'une triple peine aux salariés intermittents du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel. C'est ainsi que :
* La dégressivité des allocations serait pérennisée alors qu'elle ne s'applique plus dans l'ensemble du régime d'assurance chômage ;
* En l'état, le doublement des cotisations Assedic des intermittents et des entreprises du spectacle serait maintenu ;
* Les droits à l'indemnisation seraient sévèrement amputés pour le plus grand nombre de professionnels, qu'ils soient artistes, réalisateurs, techniciens ou ouvriers.
Emprunt d'une logique purement assurantielle et excluant toute notion de solidarité, la mise en application des préconisations des rapporteurs se traduirait par l'exclusion d'un grand nombre de professionnels de toute indemnisation chômage, tout en améliorant de façon très sensible l'indemnisation de ceux -les moins nombreux- ayant eu une forte activité professionnelle et des revenus élevés.
De telles orientations sont pour notre Fédération et ses syndicats inacceptables. Sans attendre, la Fédération CGT du Spectacle demande l'ouverture d'une concertation sur le contenu de ce rapport avec le gouvernement. La Fédération CGT du Spectacle appelle, plus que jamais, les artistes et techniciens à se mobiliser partout en France.
Pour Paris, une assemblée générale aura lieu le 16 décembre à 19h
à l'annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff,
85 rue Charlot Paris 3e (métro République).
Un premier rendez-vous est donné le mardi 17 décembre à 14h devant le MEDEF,
31 avenue Pierre 1er de Serbie
(métro Iéna ou Alma Marceau).
D'ores et déjà, de nombreuses assemblées générales sont programmées en régions.
Voir également à la présente déclaration une note plus détaillée sur les mesures avancées dans le rapport IGAS/IGAC.
Paris, le 4 décembre 2002
Pour tous les renseignements récents concernant le rapport de commission et le reste vous pouvez aller sur le site de la fédération du spectacle CGT
Résumé du rapport Roig/Klein :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/actualite/resume_rapport.htm
Pour des Extraits :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/actualite/extraits_rapport.htm
Synthèse des propositions du rapport
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/actualite/synthese_rapport.htm
Voilà ce que j'ai reçu et fait tourner. J'ai pas eu l'idée de vous le faire passer. Mais je pense que ca peux encore servir:
Cher collègue et ami artiste; suite à la diffusion d'un reportage par
France 2 au JT de 20 h animé par David Pujadas concernant les
intermittents du spectacle je te convie à signer la petite bafouille
suivante, indiquer le nom de ta ville et à l'envoyer au médiateur
info de France 2, mediateurinfo@france2.fr
Puis fais passer à ton voisin et dis-lui d'en faire autant.
-----------------------------------------------------------------------------------------------
Bonjour, je suis artiste et intermittent du spectacle, et je déplore
vigoureusement la manière avec laquelle France 2 a traité en moins de
trois minutes l'information sur le statut des intermittents du
spectacle le lundi 2 décembre au Jt de 20h où David Pujadas faisait
état des "privilèges" qui nous sont octroyés.
Tout d'abord qu'est ce qu'un privilège ?
Toutes les professions qui bénéficient d'aides publiques ne sont-
elles pas privilégiées ?
A savoir : l'agriculture, l'enseignement (privé), l'industrie, les
transports, le presse etc... Les différents types d'exonérations
fiscales accordées aux grandes entreprises nationales voire
étrangères, enfin toute aide qui favorise ou pérennise un secteur
d'activité et qui permet au final de garantir les salaires, l'emploi
ou l'indépendance nationale ne serait-elle pas facteur de
privilège ? La provenance des fonds et leur attribution est toujours
discutable, et le patronat est le premier à bénéficier des aides
publiques mais celui ci dénonce et attaque régulièrement ce statut
depuis plusieurs années.
Alors pourquoi vouloir, encore une fois, jeter l'opprobre sur une
profession qui a déjà du mal à exister et qui résiste tant bien que
mal à la culture et aux loisirs prêts-à-consommer dont nous inondent
les Anglo-saxons.
L'immense majorité des intermittents travaille, beaucoup, avec
passion et sérieux. De plus, nombre d'entre eux à l'obligation
d'assumer des frais professionnels importants, frais de transport, de
locaux de travail et de répétition. Les musiciens et plasticiens
doivent acquérir leur outil de travail, s'adapter à des technologies
en constante évolution, donc réinvestir régulièrement dans un parc de
matériel adapté, dont les coûts sont exorbitants et qui viennent en
déduction de salaires en régression constante depuis dix ans.
Est-ce que la rédaction de France 2 s'est inquiétée de savoir où et
dans quelle condition vit un intermittent du spectacle, quel en est
le salaire moyen, combien d'heures, d'années de travail sont
nécessaires pour proposer une prestation artistique de qualité ?
Résumer le temps de travail d'un intermittent du spectacle à une
prestation scénique d'une heure trente reviendrait à dire qu'un
animateur JT tel David Pujadas ne travaille effectivement que cinq
fois une demi-heure par semaine, soit dix heures par mois à lire un
prompteur, et ce pour vingt à trente fois le salaire d'un
intermittent de base. Réglé rubis sur l'ongle, fin de mois avec
l'argent public. A t'on entendu parler à la rédaction de
France 2 de mandat administratif ? Le règlement pratiqué par la
plupart des collectivités locales, pour les prestations artistiques,
dont les délais de paiement peuvent atteindre six mois. Connaît-on
les difficultés administratives à reconduire chaque année un dossier
d'intermittent dont le délai s'étale aussi de deux à six mois ?
Autant de problèmes qui n'ont pas été abordés et qui pourtant sont
notre quotidien. Alors où sont les privilèges, qui sont les
privilégiés ? France 2, service public, a proposé un reportage
tronqué, dont les omissions et la subjectivité de traitement lui
confère un caractère mensonger qui n'a pas échappé à la profession.
Etait-ce une volonté délibérée, une faiblesse face à des pressions de
lobbying ou une légèreté professionnelle, de nombreux intermittents
attendent avec moi la réponse de la rédaction.
Enfin que dire d'un service public qui préfère développer pendant
plus de cinq minutes un sujet sur "la dernière compilation
remasterisée des Pink Floyd" ou la sortie de la "X box de Microsoft"
comme on l'a vu récemment plutôt qu'un reportage sur des créations
d'artistes ou produits nationaux et régionaux.
mon rêve : que la france tsoin tsoin se reveille un matin avec plus rien dans ses postes de télé , plus rien à la radio, plus rien au supermarché arrghhl! .....plus un son , plus un bruit, rien , fini, terminé...
hahahahaaaaaa!
ça sent la grêve générale ça (bon je sais j'ai le nez bouché, je carbure à l'aspirine, j'ai des gouttes dans le nez et je prend du sirop contre la toux mais c'est pas une raison).
Ce n'est pas en vidant les ANPE qu'on élimine le chomage, de même ce n'est pas en limitant les indemnisations qu'on résout un problème général des caisses.
Ah j'oubliais que saltibanque n'était pas un vrai métier et puis ça s'enterre la nuit à la fosse commune aussi
t'as raison Kiki, un peu de silence ferait du BIEN
Mon avatar dirait "vivre et laisser mourir" !
Mais aujourd'hui, il faut comprendre "faut-il se laisser mourir ?".
Miss Kiki et moi étions ce soir à la Bourse du travail et on en a eu pour nos ticket de métro ! Si le rapport de ces messieurs les inspecteurs est suivi des effets escomptés, une bonne moitié des intermittents sont appelés à dispraître dans les mois qui viennent. Il m'est difficile de vous résumer ce qui a été dit, mais c'est sans doute parce que sur le moment, on est abasourdi par l'énormité du discours. Allez vous rendre compte par vous même des dégats :
Un résumé du rapport (et un point de vue sur) des inspecteurs ministériels est là
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=2967&rubr=1&id=66563
Et vous trouverez des extraits du Rapport IGAS/IGAC...
* le Résumé
* Extraits (pages 83 à 102 du rapport)
* Synthèse des propositions (pages 103 à 106 du rapport) là :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/actualite/index.htm
Pour aller un peu plus loin, allez voir ce que pense le SYNDEAC (syndicat des entreprises de l'action culturelle) pour les employeurs du théâtre subventionné là : http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.syndeac.org/actu/comm/comm_its_rapport161202.html
C'est plus que discutable, mais montre bien où l'on en est.
Et après, on lance le débat !
Sachez qu'à l'issue de la réunion, on évoquait des journés sans théâtre, sans télé, sans musique, sans culture, sans etc ... rien quoi !
Je crois, en effet, que c'est bien là que se situe le combat (certains évoquaient '68 !) et que la menace est bien réelle.
Peut-être faudrait-il ouvrir un nouveau thread, genre "Intermittents, c'est la guerre !". Qu'en penses-tu Miss Kiki ?
faisons monter le drapeau des pirates !
sans déconner, je suis sortie de là terrassée...
A l'abordage !
Ouais... surtout quand les opérateurs de diff., dernière maille du chainon, sont quasiment tous des permanents... pas si con les patrons...
On tourne autour du probleme sans vouloir l'aborder de front, il ne suffit pas de hurler avec les loups, encore faut-il aussi proposer des solutions viables pour tout le monde
Quelques sujets de reflexions :
- le nombre d'intermittents a doublé en moins de 10 ans (48000 à 96000)
comment? pourquoi?
La triche : les vilains patrons et les povres intermittents sont de meche et acceptent des compromis douteux et deshonorants pour prolonger artificiellement les indemnités... les ASSEDIC le savent et deviennent subventionneurs de fait... Ne serait-il pas plus courageux de lutter solidairement contre cet etat de fait?
- Il y a 2 categories bien distinctes: les Artistes et les ouvriers, avec 2 regimes differents et toute approche globale ne fait que semer la confusion ...
- Quand on parle de carte professionnelle ou de preuve de qualification d'un technicien, crier Vichy n'est qu'une reponse reac et il serait temps de se debarasser de ces vieux reflexes d'un autre age ... Et profiter de l'occasion pour integrer dans la reforme le volet "formation professionnelle"
Chez les Anglo-saxons, les professions de techniciens sont régulée par les Associations professionnelles (qui garantissent la qualité de ses membres)
En France depuis 1792 (dissolution des loges de francs-mac), les Associations corporatives sont considérées par les syndicats comme fascistes, Il y a meme une Asso de monteurs cinema qui se dit : « asso non-corporatiste » antinomique non ?
Il n'y a pas si longtemps, les musiciens n'etaient qu'une annexe de la convention collective de la metallurgie… Une des ambiguité vient de ce qu'un Artiste n'est pas en principe un salarié (il n'est pas renumerable au temps passé) et qu'un cachet : c'est du temps passé .....
Le temps ne passerait pas pour les artistes ?
c'est joli en tout cas.
sinon ou est ce qu'on peut avoir une idée des actions qui se préparent?
j'ai rien trouvé sur le site de la cgt
Voila ce que j'ai reçu aujourd'hui de la Fédération des syndicats CGT du spectacle :
Assurance chômage :
L’action continue…
A l’occasion de l’ouverture des négociations le 17 décembre sur le régime général d’assurance chômage, de nombreuses actions ont eu lieu dans plusieurs villes de France à l’appel de la Fédération CGT du Spectacle et de ses syndicats. Un millier d’artistes et de techniciens du spectacle se sont rassemblés devant le siège du MEDEF pour ensuite se rendre au ministère de la Culture où une délégation a été reçue par le cabinet de Jean-Jacques Aillagon. La délégation syndicale a exigé l’ouverture préalable d’une concertation sur les conclusions du rapport des inspecteurs de l’IGAS et de l’IGAC concernant les annexes cinéma-spectacle avant toute discussion au sein de l’UNEDIC. Parallèlement, une délégation syndicale a été reçue au ministère du Travail. A ce jour, nous attendons une déclaration publique des ministères concernés.
D’autres actions ont eu lieu en régions, comme à Marseille (un millier de manifestants), à Poitiers devant la DDTE, à Nancy au Musée des Beaux Arts, à Toulouse devant la DDTE, à Béziers au MEDEF local, à Dijon devant la Préfecture, à Rennes (occupation de la Chambre Régionale du Commerce), à Strasbourg (occupation de la DRAC), à Troyes (occupation de Théâtre de la Madeleine) ou encore à Bayonne (occupation de la Scène Nationale, qui a été reconduite aujourd’hui). A Bordeaux la DRAC Aquitaine a été occupée le 16 décembre avant d’être évacuée par les forces de l’ordre dans la nuit.
Une nouvelle séance de négociations sur l’assurance chômage -conclusive- aura lieu le jeudi 19 en début d’après-midi au siège du MEDEF à Paris. Au vu des premiers échanges qui ont eu lieu le 17 décembre, le patronat entend obtenir un accord, dans la nuit du 19 au 20, qui taille dans les droits des salariés privés d’emploi, ce qui ne manquerait pas, sous une forme ou une autre, d’avoir des conséquences sur les annexes cinéma-spectacle.
A cette occasion, la Fédération CGT du Spectacle appelle à un nouveau rassemblement :
Le 19 décembre à 15h devant le siège du MEDEF
31 avenue Pierre 1er de Serbie
(métro Iéna ou Alma Marceau)
Paris, le 18 décembre 2002
J'ai aussi le texte intégral du rapport sur papier (je ne l'ai pas encore entièrement lu !). On pourrait faire des photocopies, mais c'est lourd (105 pages !) et indigeste. Mais bon, si des parisiens sont intéressés, un p'tit mail et on peut se voir.
A cette occasion, la Fédération CGT du Spectacle appelle à un nouveau rassemblement :
Le 19 décembre à 15h devant le siège du MEDEF
31 avenue Pierre 1er de Serbie
(métro Iéna ou Alma Marceau)
c'est aujourd'hui!
A noter aussi pour les sudistes:
Demain, Vendredi 20 aux Docks des Sud, Réunions débats sur les metiers de l'audiovisuel, les intermittents et leurs statuts en présence de nombreux acteurs du milieu. La journée sera cloturé par des concerts de nombreux groupes dont " Raspigaous", Massilia...
Débats: à partir de 12h
Concerts: 20h
VENEZ NOMBREUX !!!
J'ai reçu ça :
"Sans attendre, et sachant qu'une longue nuit de négociations se prépare, les nouvelles données par Jean Voirin à 17h ne sont pas bonnes. Sans pouvoir entrer dans le détail, il apparaît, au vu des échanges qui ont eu lieu jusqu'alors au MEDEF, des effets plus ou moins directs ne manqueront pas de se répercuter sur les annexes 8 et 10.
Pour Paris, nous donnons d'ores et déjà rendez-vous aux professionnels, pour organiser la riposte qui s'impose, le lundi 6 janvier à 19h, à la Bourse du Travail (métro République). Le nom de la salle (Croizat ou Hénaff) vous sera communiqué dès demain, ainsi que le détail et le résultat des négociations qui se déroulent en ce moment.
Bien fraternellement."
La Fédération des syndicats CGT du spectacle.
A vous de voir !
A lire, suite à l'accord du 20 décembre :
ASSURANCE CHOMAGE :
NOUVELLES RESTRICTIONS POUR LES PRIVES D’EMPLOI
Les annexes cinéma Spectacle seront renégociées
au cours du premier semestre 2003
Un protocole d’accord « sur le retour à l’équilibre du régime d’assurance chômage » a été conclu entre le patronat (MEDEF, CGPME, UPA) et deux centrales syndicales (CFDT et CGC) le 20 décembre au petit matin. FO et la CFTC ont réservé leurs positions dans l’attente de la réunion de leurs instances nationales.
La CGT a refusé de parapher ce texte qui consacre une hausse des cotisations (+ 0,6 % dont 0,3 % à la charge des salariés), une sérieuse réduction des durées d’indemnisation, et la prorogation du Plan d’Aide au Retour à l’Emploi jusqu’au 31/12/2005 (c’est-à-dire au delà de la convention actuelle qui prendra fin le 31/12/2003).
Sur les 13,5 milliards d’euros d’économies, les salariés et les privés d’emploi en supporteront 10 milliards, alors que déjà seulement 1 chômeur sur 2 accède au régime d’assurance chômage. Dans l’article 15 du protocole, il est indiqué que « les partenaires sociaux engageront une négociation relative aux annexes VIII et X au règlement d’assurance chômage au cours du 1er semestre 2003 ».
Enfin, sur intervention de la délégation CGT, il a été précisé que la hausse de 0,6 % des cotisations Assedic décidée le 20 décembre 2002 ne s’appliquera pas aux annexes cinéma-spectacle puisque celles-ci sont issues de la convention du 01/01/1997.
Des assemblées seront organisées partout en France dès les premiers jours de janvier 2003.
Pour Paris, le lundi 6 janvier à 19h
à l’annexe de la bourse du Travail – salle Eugène Hénaff
85, rue Charlot 75003 PARIS ( métro République)
Paris, le 20 décembre 2002
Et :
ASSURANCE CHOMAGE :
LES 4 FILIERES ISSUES
DE L’ACCORD DU 20 DECEMBRE 2003
Au terme de l’article 4, improprement intitulé « simplification des filières d’indemnisation », 4 filières sont supprimées. Les durées d’indemnisation sont sérieusement amputées.
Filière 1 6 mois d’affiliation dans une période de référence de 22 mois ouvrent droit à une durée d’indemnisation de 7 mois.
Filière 2
14 mois d’affiliation dans une période de référence de 24 mois ouvrent droit à une durée d’indemnisation de 23 mois.
Filière 3
Pour les salariés âgés de 50 ans et plus à la date de la fin de leur contrat de travail, 27 mois d’affiliation dans une période de référence de 36 mois ouvrent droit à une durée d’indemnisation de 36 mois.
Filière 4
Pour les salariés âgés de 57 ans et plus à la date de la fin de leur contrat de travail et qui justifient de 100 trimestres validés par l’assurance vieillesse au titre des régimes de base obligatoires de la sécurité sociale, 27 mois d’affiliation dans une période de référence de 36 mois ouvrent droit à une durée d’indemnisation de 42 mois.
Pour mémoire, avant cet accord, les durées d’indemnisation maximales allaient jusqu’à 60 mois. La filière 1 (annexe 4) était la suivante : 4 mois d’activité salariée sur les 18 derniers mois, ouvraient droit à 4 mois d’indemnisation.
Sur ce lien tous les rdv pour battre le pavé et le medef à Paris et en province, le mois de Janvier bouge !
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.fnsac-cgt.com/sommaire.htm
J'ai reçu ça de la Fédération Nationale CGT du Spectacle :
Annexes cinéma-spectacle :
les prochains rendez-vous à Paris
A l’issue de l’Assemblée Générale des artistes et techniciens du spectacle qui s’est tenue le 6 janvier à l’annexe de la Bourse du Travail à Paris, la Fédération CGT du Spectacle et ses syndicats appellent :
¸ à un rassemblement le vendredi 10 janvier à 14h30 devant la DMDTS –53 rue St Dominique 75007 Paris (métro Invalides)- où se réunira le bureau du Conseil National des Professions du Spectacle dont l’ordre du jour porte sur le rapport IGAS/IGAC relatif à l’indemnisation chômage des salariés intermittents du spectacle vivant et enregistré.
Par ailleurs, sera également traitée au cours de cette réunion la préparation de la réunion plénière du CNPS « qui se tiendra au cours du 1er semestre 2003 ». Il s’agit là d’une véritable provocation lorsque l’on sait que les annexes 8 et 10 doivent être renégociées au sein de l’UNEDIC d’ici la fin du 1er semestre 2003.
¸ une assemblée générale ouverte à tous les professionnels le lundi 27 janvier à 19h dans un théâtre dont le nom et l’adresse vous seront précisés ultérieurement.
Ces rendez-vous ont pour objet d’imposer aux pouvoirs publics l’ouverture d’une concertation préalable à toutes discussions sur nos annexes au sein de l’UNEDIC.
Paris, le 7 janvier 2003
Aujourd'hui le baron Seillières a été réelu au MEDEF...
"la france doit se remettre au travail, la récréation est finie" a t il proclamé.
Quel scynisme!
Tu sais, Kiki, il y a toujours un pion pour sonner la cloche. Mais parfois les caves se rebiffent. Encore quelques annonces de ce genre, quelques avantages acquis attaqués et la France d'en bas s'éveillera. On en a vu d'autres rendre leur mandats quand les plus défavorisés se réveillent. Aller encore un effort Baron. ETC ...
..et de plus Raffarin s'est fait acclamer par le MEDEF, "c'est la première fois qu'un premier ministre est aussi bien accueilli par le patronat" dixit France Inter, il a dû leur lècher les bottes grââââvement, c'est encore plus mauvais signe pour nos petites profession,
là je crois que je commence à avoir les jetons
soif, y'a pas d'émoticon assez puissant pour exprimer ça
ON VA EN PRENDRE PLEIN LA G...
mais effectivement, peut-être quand trop sera trop, peut-être que les frileux oseront ouvrir leur petite bouche dans une légère protestation (vous savez, comme les résistants de la dernière heure le 7 mai 45) mais là, je crains qu'il sera trop tard !
Cette France est à pleurer !
Mais non, cette France, comme tu dis, a toujours été ce qu'elle est : un grand corps qui a du mal à se mouvoir. Il lui faut du temps, beaucoup de temps pour agiter ses membres. Mais, tout à coup, le coup part, et alors ça fait mal : 1789, 1830, la Commune, 1936, 1968 ... 2003, 2004, 2005 ????? Plus tard peut-être ?
Il va falloir digérer l'élection de Chirac suite au 1er tour qu'on sait et quand Raffa, Sarko et les autres en auront trop fait (déficit budgétaire çacom, injustices en pagaille, flicages divers, reprise en main de tous les hauts postes de la Répubique, copain-copain avec les grands argentiers, etc ...) la France s'éveillera ...
L'histoire est longue, très longue et lente, très lente ...
Ne pas désespérer des Français, qui malgré toutes leurs lachetés, leurs compromissions, leurs peurs forme quand même un grand peuple.
Je peux le dire à l'aise, je suis un immigré !
bagdad se fera un plaisir de nous faire digérer...
ça aussi... a propos il y a une maniffe le 18 janv 14h a montparnasse contre la guerre en Irak...
Tiens question scynisme il a qq chose qui me revient :
l'année dernière j'écoutai je ne sais plus quelle bonne émission sur arte,
qui parlait d'économie et de mondialisation etc arrive l'interview d'un éminent
économiste européen qui dit : que la tolérance pour des économies
comme celle de la France peut aller jusqu'a plus de 7 millions de chômeurs sans
entamer gravement pour autant notre système économique...
voilà, le genre de futur que certains veulent peut être experimenter,
la casse humaine ne compte pas, 7 million de chômeurs c'est possible !
+ les précaires, personnes en dessous du seuil de pauvreté,etc
ce qui donne un chiffre de 12 à 15 million de personnes... c'est magnifique!
Je ne suis, évidemment, pas assez compétent pour contredire le discours de l'éminence européenne. Cependant, que les outils de production que l'on met à notre service (?) diminue la masse de travail pour les hommes (au sens large) paraît une évidence. Les robots fabriquent la plupart de nos biens de consommation (y compris, hélas! parfois de la musique !). Que le nombre d'inactifs augmente sans cesse est indubitable et inéluctable. Seuls les produits de l'art (le vrai) et de l'artisanat survivront, sans doute, à ce "progrès". Le problème est qu'il faut que tous ces inactifs aient les moyens de s'offrir ce que les robots fabriquent. Et là il y a paradoxe : relèvement de l'age de la retraite, diminution des ayant droits à l'assurance chomage, diminution du montants des diverses allocations, etc ... Le MEDEF se vautre dans l'erreur. Seuls, les riches ne pourront pas faire tourner l'économie. Il faut des pauvres pas trop pauvres pour qu'il puissent obtenir des prêts pour acheter les télés, les bagnoles, les lecteurs DVD, les ordinateurs, les game boy diverses ... Comment nos décideurs résoudront cette équation ?
Des philosophes ont planché la-dessus, mais je ne l'es ai pas lu. Ou si peu, et je n'y comprenais rien.
Qui vivra verra, mais quoi ?
Nemo please, c'est pas l'open bar ici...
Soyons sérieux.
Oui daniel, on peut espérer éventuellement un sursaut ponctuel dû à un trop plein de boules ou de peur, mais si j'en juge par le "sursaut citoyen" du 1er Mai, ça quand même donné un raz de marée UMP au législatives de juin, ce qui rappellait le raz de marée gaulliste 1 mois après mai 68 (en juin, je crois ), l'histoire bégaye !
Et de toute façon, il n'y aura de sursaut que si des gens se bougent dans l'ombre pour faire émerger le mécontentement, le fédérer, en faire une force offensive, et bien actuellement, nous les "forces de l'ombre" , les agitateurs chroniques, JE NOUS SENS TELLEMENT SEULS !
Mais on les aura, je ne sais pas comment, MAIS ON LES AURA !!!
En ce qui concerne les intermittant l'isolement existe a ce point que bon nombre n'ont même pas eu vent de la maniffe d'octobre !!!!
C'est fou.
Tu sais Kiki, C pas pasqueu je fait de l'humour noir que je suis pas sérieux. Je suis pas intermittent donc j'ai pas a la ramener sur ce thread. Cela dit ce qui ce passe pour les intermittents du spectacle est ausii valable pour les autres régimes.
Il est question de diminuer les conditions, la durée, le montant des indemnisations. Comme dit Dpesh, faut des pauvres, mais pas trop, pour qu'ils continuent à consommer, histoire que le système s'écroule pas trop vite.
Alors que faire, se casser la voix dans les manifs ? Faire des contre-propositions ? Négocier ? Allumer le feu ?
J'en sais fichtre rien, la négo à ses limites, la violence n'engendre que la violence, faudra trouver autre chose.
C qui est sur, C qu'il faut se bouger, au moins avoir l'impression d'exister
like dixit Bob Marley :
Don't give up the fight !
En ce qui concerne le régime général, un accord à déjà été signé augmentant le nombre d'heures nécéssaires à l'ouverture des droits, réduisant les indemnités versées et augmentant les cotisations UNEDIC. 14 milliard d'Euro d'économies dont 10 sont supportés par les salariés/chômeurs (!).
En ce qui concerne les intermitents, un rapport (IGAS-IGAC 1/12/02) a été rendu préconisant une série de mesures pour réduire le "coût de la culture". Basée sur les chiffres de l'UNEDIC (qui sont plutôt douteux) qu'ils ne remettent bien sûr pas en cause un instant, nos deux inspecteurs ont adopté une attitude résolument comptable dans leur annalyse et aboutissent à des mesures telles que la suppression du congé maternité (pour ne citer que celle-là !). Une réunion de concertation est prévue le 10/02 prochain afin d'établir un calendrier de négociations. Un grand meeting d'information est organisé le 27/01 à 19h au théatre nationnal de Chaillot (M° Trocadéro) pour ce qui est de Paris. Le ministre de la culture est convié à venir nous écouter (et peut-être nous parler ?). Après tout, Rafarin est bien allé parler aux patrons du Medef pour signifier le fin de la récré (on ne se demande pas qui va aller "au coin, les mains sur la tête".)
En ce qui concerne se bouger, comme dit Nemo, la première chose à faire est de faire circuler l'information. Manifs, réunion d'information ... La deuxième serait de donner plus de poids aux gens qui nous représentent, les syndicats, et qui sont les seuls en position de négocier. Un syndicat qui pourrait s'asseoir à une table en disant qu'il représente 90% de la profession et qu'il y a, dehors, 20 0000 personnes qui ne sont pas contentes (c'est pas interdit de rêver) serait autrement écouté. Si demain nous étions suffisament forts et motivés pour bloquer la télé pendant quelques jours, les pertes enregistrées rien qu'en pub seraient bien plus significatives que que le trou du régime des annexes 8 et 10, même en prenant les chiffres de l'UNEDIC !
En attendant, il y a encore de l'espoir. Même si une refonte des annexes est nécéssaire, ce qui est le cas à mon avis, il est encore possible qu'elle soit faîte intelligement.
A vous tous,
Un musicien intermittent macmaniac.
Banjo-trompette à écrit :
Merci pour ta réponse Dpesch.
oui, bien sûr, je suis syndiqué (snam-CGT). J'ai effectivement fait un résumé trop rapide d'un rapport dont je n'ai lu moi-même que des résumés et comptes-rendus (c'est déjà ça). C'est vrai qu'il y a eu un réel travail, mais les conclusions sont on ne peut plus catastrophiques et orientées, il me semble. Cela m'intéresse de l'avoir. Comment fait-on pour passer un mail "en privé" ? J'écrit très peu sur ce forum et je ne sais pas bien m'en servir.
Cela dit, nous sommes d'accord sur le fait qu'il faut réformer les annexes 8 et 10, et si possible intelligement.
En ce qui concerne le déficit global de l'UNEDIC, le débat est plus large qu'un simple équilibre budgetaire (qui ne doit pas être si simple que ça à obtenir, bien sûr). Pourquoi autant de chômeurs, autant de licenciements, alors que les entreprises font du bénéfice et cherchent à contenter les actionnaires ?... et puis, quelles entreprises ? Là aussi il y a plusieurs vitesses.
Là, on met le doigt dans une discussion qui dépasse largement le cadre des intermittents. C'est toute la question du choix de l'orientation politique (libérale ? sociale ? ou est l'équilibre ?). J'avoue que tout en étant très intéressé (et concerné) par ce sujet, je ne me sens pas assez costaud pour proposer des solutions.
Il n'empêche que je reviens sur ce que je disais dans mon précédent post : rassemblons-nous, allons aux assemblées d'information, aux manifs...
A se desintéresser de la politique, on laisse faire "les politiques", et on voit ce que cela donne !
A propos : qui était à Chaillot ce soir ? J'ai pas pu y aller.
Que s'est il dit ?
J'y étais pas : je bossais !
Si quelqu'un y était, peut-on avoir des news ?
voilà le dernier communiqué de la FNSAC :
ANNEXES 8 ET 10 : RENDEZ-VOUS DE LUTTES…
Les Annexes 8 et 10 sont à nouveau sur la sellette. Au terme du protocole " sur le retour à l’équilibre financier du régime d’assurance chômage " conclu le 20 décembre dernier entre le MEDEF et 3 centrales syndicales (CFDT, CFTC et CGC), les Annexes Cinéma Spectacle doivent être renégociées d’ici le 30 juin 2003.
Pour faire respecter nos droits et nos savoir-faire, il faut agir sans attendre. C’est pourquoi la Fédération CGT du Spectacle et ses syndicats – SFA, SNAM, SYNPTAC, SNTR, SFR et SGTIF – vous appellent à :
¸ Un rassemblement à Paris le vendredi 31 janvier à 14h30 devant le Centre Pompidou (M° Rambuteau) où se tiendra un colloque sur la décentralisation culturelle organisé par la Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture.
¸ La journée nationale de manifestations sur les retraites le samedi
1er février. Pour Paris : rendez-vous à 14 h devant l’ancienne ANPE Spectacle – 50, rue de Malte – M° Oberkampf.
¸ Une journée nationale d’actions à Paris et en régions le 7 février.
Pour Paris : AG à 11 h – Salle Eugène Henaff – Annexe de la Bourse du Travail (85, rue Charlot – M° Oberkampf).
¸ Un rassemblement devant le Zénith de Paris (M° Porte de Pantin) le samedi 15 février à 19h lors des Victoires de la Musique Variétés.
¸ Une manifestation à Paris le mardi 18 février (jour où se réunira le Conseil National des Professions du Spectacle que préside J-J. Aillagon) depuis l’Opéra jusqu’à Palais Royal (rendez-vous à 13 h 30 devant l’Opéra Garnier).
¸ Un rassemblement le samedi 22 février à 19 h devant le Théâtre du Châtelet lors de la remise des Césars du Cinéma.
¸ Un rassemblement mardi 26 février à 19 h devant le Théâtre du Châtelet à l’occasion des Victoires de la Musique Classique.
Au cas où nous n’aurions pas reçu toutes les assurances sur la pérennité de notre régime d’Assurance Chômage, nous appellerons à la grève le mardi
25 février et à une manifestation qui partira à 18 h depuis la Place de la Bastille pour se rendre à la Madeleine. Rendez-vous devant l’Opéra Bastille.
Ben moi j'y étais à Chaillot hier soir... Quant à vous dire ce qui s'y est dit, ça va être plus dure... Y'avait bcp bcp de monde pour une AG: environ 2500 puisque la salle était pleine à craquer dès 19h15 et que le foyer n'a pas tardé à l'être aussi. Du coup, moi j'étais dans le foyer où un relais audio était installé via plusieurs petits speakers et on entendait... rien. Une sorte de bouillie de fréquence grave avec qql mots qui arrivaient à sortir quand ça gueulait un peu plus... La raison principale pour laquelle on ne comprenait rien était que bcp de gens présents dans le foyer discutaient comme s'il s'agissait d'une soirée mondaine...du coup un brouhaha permanent qui a rendu toute écoute impossible jusqu'à ce que les organisateurs le réalise et envoie qqlun brancher deux grosses enceintes... sauf que c'était genre une demi-heure avant la fin et que ça n'empêchait toujours pas certains de blahblahter tranquillement de tout autre chose... Pas croyable.
Bref, de ce que j'ai pu entendre, qql interventions intéressantes concernant le rapport et l'annonce des actions à venir (que vous retrouverez probablement sur le site de la CGT ou sur: http:// www.intermittents-danger.fr.fm ). La prochaine action est prévu pour le 31 janvier et le 1er février (réunion des élus de toutes régions concernant l'assurance retraite à laquelle la CGT compte bien "s'inviter").
Voilà, désolé de ne pouvoir en dire plus mais à part vous raconter où le groupe de gens à ma droite a passé ses dernières vacances ou vous donner des nouvelles de Phiphi et Patrick (ça c'était à gauche), je vois pas trop quoi vous dire. Etonnant cette attitude...
oui je vois cre que tu veux dire, la "sono" de la bourse du travail c'est pas le top nooon plus, a quand un vrai sound system pour les R des intermittants ?
et Eric...rien sur marseille...?
AG le 31/01/2003 à Marseille, Théâtre de la Criée, 10 h
pour faire le point, et préparez des ch'tites actions pour la future grève/action du 25 Février.
Mais pour l'instant rien de nouveau dans les instances gouvernementale.
Salut à tous.
J'étais également à Chaillot lundi soir (j'avais la chance d'être dans la salle où on entendais très bien). Au passage, un remerciement aux techniciens de chaillot qui nous ont ouvert et sonorisé la salle.
Il y a eu trois parties dans cette réunion.
Premièrement, explication de texte sur le rapport Roigt/Klein. On nous a présenté toutes les trouvailles des inspecteurs de l'IGAS/IGAC pour réduire le coût des annexes 8 et 10.
Deuxièmement, le traditionnel "tour de micro" pour nous permettre de poser des questions auxquelles des réponses doivent être apportées.
Troisièmement, présentation des actions prévues à partir du 31/01 et courant février.
Je regrette que, faute de temps, si peu de réponses aient pu être données par les animateurs de cette soirées (CGT-FO) aux interrogations de la deuxième partie.
Une intervention m'a vivement intéressée, celle de l’Assemblée générale des intermittents de Midi-Pyrénées qui avait envoyé une délégation pour nous informer de leurs travaux. Ils font circuler une pétition qui sera triée avant envoi (ce n'est pas comme celles où on doit mettre son nom en bas d'une liste et envoyer le tout si on est le Xème...). Elle est bien faite et présente le mérite, à mon avis, de replacer le débat dans la sphère politique qui a tendence, sous les injonctions du MEDEF, à renvoyer le problème aux partenaires sociaux et à les laisser se depatouiller. Il y a un petit texte ("les Voeux"), téléchargeable, très bien tourné également, destiné à tout un chacun. Je vous engage à lire ces textes sur :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.abri.org/interm/petition.html
Bonne lecture et ne perdons pas courage.
A propos de lecture, voici quelquechose trouvé il y a quelques minutes sur le site de "Voilà/actualités" qui ne va pas égayer un peu plus cette journée déjà mal commencée (allusion au problème du serveur de MM) :
La Cour des comptes estime qu'"un effort de maîtrise des dépenses constitue désormais la seule voie de réforme possible du régime d'indeminisation du chômage des intermittents du spectacle".
Dans son rapport annuel, la Cour juge que la "dérive financière" actuelle du régime "préoccupe à juste titre les gestionnaires de l'Unedic".
"Les prestations d'assurance chômage versées à ce titre ont plus que triplé entre 1991 et 2001", pour atteindre 838 M EUR, en regard de 100 M EUR de cotisations.
La Cour rappelle que dans le régime actuel "il n'est nécessaire de déclarer que 507 heures de travail sur douze mois consécutifs pour acquérir des droits à indemnisation pendant une durée d'un an", contre 606 heures sur les huit derniers mois pour le régime de droit commun des travailleurs intérimaires.
"Ce seuil d'indemnisation peut également être atteint au terme de 43 cachets isolés" ou, à raison de deux cachets par jour, 22 journées d'activité suffisent, écrit la Cour.
Le déficit du régime général d'assurance chômage s'est élevé à 447,1 M EUR en 2001, dont 50% sont imputables à "la charge spécifique du régime des intermittents du spectacle", estime-t-elle.
"Peu de fraudes ont été prouvées (...) au cours des années 1999 à 2001", ce qui traduit "la difficulté à déceler des comportements frauduleux lorsqu'ils sont fondés sur la connivence entre employeurs et salariés" plutôt que la sécurité du système.
Le régime spécifique d'assurance chômage des intermitents conduit à "faire financer par la solidarité interprofessionnelle les coûts de la précarité", juge la Cour. "Dans l'hypothèse où une réduction significative du déséquilibre financier de ce régime serait jugée souhaitable, un effort de maîtrise des dépenses constitue désormais la seule voie de réforme possible", affirme-t-elle.
La Cour des comptes propose plusieurs orientations à cette fin : "aboutir à une réglementation plus stricte et plus équitable entre artistes et techniciens", "rendre la durée et le montant de l'indemnisation croissants en fonction du temps de travail", "renforcer le contrôle en organisant des rapprochements entre les fichiers des organismes de protection sociale et l'intensification des contrôles".
En lisant entre les lignes…
La volonté affichée de ne pas assurer les couts de certains métiers qui pourraient passer en salarié, ou d'un certaine gestion du personnel, revient à faire payer l'addition par les statuts précaires et non par les précarisateurs.
Très social tout ça.
Et le contrôle des employeurs ? hein ? Néo-libéralisme de la plus belle eau
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