Extraits d'un article de David Atkean vu sur:
http://atkean.free.fr/cubasevsdigitalp.htmlcliquez pour son intégralité.
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Après la lecture de cet article, beaucoup de gens risquent (barrer les mentions inutiles) de s’étrangler, de m’en vouloir, de se transformer en défenseur de l’une ou de l’autres des sociétés Steinberg et M.O.T.U (syndrome de Stockholm).
Je commence l’offensive en vous déclarant tout de go que les pages suivantes ne s’adressent uniquement qu’aux gens qui achètent les logiciels informatiques. Pour les autres, n’ayant pas eu à débourser 760 euros pour la version VST/32 de CUBASE 5, et 538 euros pour Digital Performer 3, vous n’avez pas à vous plaindre. Alors, vous connaissez la sortie... Je ne vous accompagne pas ;-))
(...) Gardez bien en mémoire ce qui va suivre : ce n’est pas uniquement votre carte son qui fait la qualité du mixage mais aussi et surtout le logiciel qui va traiter les échantillons audios prélevés. Chaque modification entraîne une dégradation du signal, tenez-vous le pour dit !
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4ème Round - Qualité de l’enregistrement.
Ames sensibles s’abstenir... Ce round va être saignant. Un séquenceur audio pro se doit d’être irréprochable sur ce point. Commençons par Digital Performer. A l’image de son grand frère Pro Tools, un moteur audio gère l’enregistrement et la gestion des échantillons numériques. Ceux-ci ont une dynamique excellente, une impression de clarté...Bref, c’est excellent et je pèse mes mots.
MOTU ne communique pas beaucoup sur le fait que son produit phare traite les signaux en 64 bits en virgule flottante. Il autorise le 24 bits en natif à travers le sound manager sans carte additionnelle. Encore une fois, c’est vraiment excellent, et cela s’entend !
Voyons ce que vaut Cubase 32, fleuron de la gamme. On branche une platine CD sur l’entrée analogique de la carte son (origine : Digidesign). L’enregistrement se déroule sans problème notoire. Comparons la source enregistrée avec celle présente dans Digital Performer.
Malheureusement, il n’y a pas photo : Cubase propose un son terne, avec une profondeur stéréophonique réduite. On a presque l’impression que le logiciel traite à sa manière les sources acoustiques enregistrées. Le son est doux, peut-être flatteur pour des oreilles peu exercées, mais en aucun cas fidèle. Ca commence mal. On peut légitimement penser qu’en activant le mode 32 bits, on obtiendra un résultat cohérent. Que nenni. Cela ne change rien. Pire, la position 32 bits True Tape dégrade (volontairement) le signal pour faire “vintage”. Là, c’est carrément du foutage de gueule en règle. Cela doit être de l’autodérision ;-))
Le coup de grâce : après avoir conçu un arrangement riche de 32 pistes, de nombreux effets et autres corrections, force est de constater que des clics (en d’autres termes des impuretés) apparaissent. La cohérence de phase est difficilement maîtrisable, les corrections dynamiques dégradent systématiquement le signal, j’en passe,...
Allez, je vais en remettre une couche : dans DP, vous définissez le nombre de pistes avec lesquelles vous allez travailler. Le logiciel est sans compromis. Si votre ordinateur ne peut qu’accepter 8 pistes, aucun tour de passe-passe ne vous permettra de tricher. En revanche, comme je vous l’ai déjà dit, le son obtenu est excellent.
Cubase est beaucoup plus tolérant : en jonglant sur les différents réglages, vous pouvez obtenir un studio 32 pistes ou plus...mais rien ne vous garantit que votre ordinateur le supportera. C’est un miroir aux alouettes. Cubase se pliera en quatre pour vous faire plaisir malgré tout, mais ce sera avec une qualité de restitution déplorable jusqu’au plantage pur et simple. Voilà, vous êtes prévenus.
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Réglage des effets peu lisibles (Cubase)
On vous offre également un soft clip (inutile), un compresseur et un limiteur de facture cohérente avec l’offre logicielle.
Dans la section Master, on découvre le logo de la prestigieuse société Apogee. Steinberg nous promet un dithering hors pair ! Si vous poussez le masochisme à enregistrer en 48 kHz ou 96 kHz au sein de ce logiciel, la qualité du dithering vous sera indispenbale pour convertir correctement l’échantillon d’origine à sa copie prête pour la gravure (44.1 kHz). Autant dire que c’est un coup marketing, car en comparant avec le module dithering intégré à Digital Performer, il n’y a aucun apport concret supplémentaire. (...)