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Sacem: Part De L'arrangeur |
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Thu 3 Nov 2005, 10:55
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Maniac Member
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From: Morbihan - FR
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D'accord avec toi ericlc sur le principe mais : QUOTE dont les auteurs/compositeurs cèdent leurs droits à la boîte, ça c'est pas vraiment possible. On parle bien des droits d'auteur. Une société ou un éditeur ne peut pas déposer d'oeuvre à la sacem en tant que compositeur. il reste forcement une part à un compositeur. Une oeuvre sans compositeur ne pourrait pas être géré par la Sacem.
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Oèssix à dit : Quand ça marche on touche à rien. Surtout pas en période de prod :-) Mais le malin Mizajour rode.... Pour le reste c'est là : Papabass et en ce moment là VPZ333
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Thu 3 Nov 2005, 11:42
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SuperHero
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From: PUYVERT - FR
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Si l'éditeur diffuse mon clip en boucle sur TF1, j'veux bien lui céder 50%, j'l'ai fait pour moins que ça. De plus, la plupart sont intraitables, c'est ça ou rien, ils procèdent comme ça depuis des lustres. M6, par exemple, ne prenaient qu'un faible pourcentage sur un générique, le plus gros de l'édition se partageant entre Endemol et Case, mais je prenais la plus grosse part, 50% des droits.
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Thu 3 Nov 2005, 22:50
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Hero
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From: La Cité Radieuse - FR
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QUOTE Pour moi le racket c'est le passage quasi obligé par un éditeur qui se rémunère ad vitam eternam sur une œuvre qu'il n'a pas créé. Par contre au sujet des "producteurs-éditeurs-diffuseurs", je n'ai pas de mot pour qualifier cela ! Imaginez que vous faites composer une chanson, dont les auteurs/compositeurs cèdent leurs droits à la boîte, et cette boîte autodiffuse le clip en boucle (plus de 10 fois par jour sur France 2 l'été, et la permanence de la StarAc sur TF1) et donc se ramasse des droits qu'elle a elle-même générés, vous appelez ça comment ? Une injure au bon sens, un scandale, une escroquerie, un racket... du public, un détournement de fond ? Bon, déjà sur la diffusion c'est 1/3, 2/3, c'est pas la moitié ce qui est déjà une nuance de taille. Pour ce qui est de la situation que tu décris (bien que poussée à l'extrème, car le cas que tu décris est rare) , je suis désolé de dire que cette situation a été générée par les compositeurs eux mêmes. A force de course au taf et de coups pourris, les diffuseurs (radios en premier suivis par les chaines) ont compris qu'il était très facile de nous diviser. A chaque étape, dans les plans foireux érigés en règle de métier, ce sont certains compos "influents" qui, par avidité et soucis de verouillage, ont commencé à distribuer les points en échange de diffusion (à des programmateurs, producteurs, etc). Vu la facilité avec laquelle il était facile de nous corrompre, ils ont monté des éditions (dans lequelles on retrouve des compos à un niveau ou l'autre). Qui a cautionné ce montage alors que cela était impossible dans les statuts même de la Sacem ? Le conseil d'administration et donc une brochette de compos bien implantés qui étaient là pour ramasser le gateau. QUOTE En tous cas une situation de trust. Sans compter que cela fausse totalement la réalité du marché et de la création musicale. Comment voulez-vous que des jeunes talents se faufilent, les grosses boîtes sont auto-suffisantes au niveau de la création. Cela peut s'appeler aussi un totalitarisme culturel, qui précède de peu un totalitarisme tout court ! Aujourd'hui je suis confronté à la situation suivante : des compos (certains sont macmusiciens ) proposent de ne pas être payés pour une série (6 mois à 1 an de taf). Leur fond de roulement de Sacem leur permet de s'autofinancer. Résultat, les producteurs s'engouffrent avec bonheur dans cette nouvelle brèche...Il va sans dire que les mecs laissent leurs éditions en plus !! Voilà, pour les jeunes talents c'est réglé, et c'est leurs grand frères qui veillent au grain, pas les éditeurs. Pour ce qui est du totalitarisme, ça peut y ressembler, je te l'accorde, mais je crois que c'est le cas depuis la création de ce métier. Les diffuseurs tiennent les rennes. Il fut un temps ou la consommation de disque était telle qu'ils manquaient presque d'artistes pour envoyer la purée. Aujourd'hui c'est situation inverse. Y'en a partout de la musique jusqu'à overdose et peu de gens l'achètent. On gerbe sur les systèmes type Star Ac ou Nouvelle Star (y'a de quoi) mais ce type de programmes existent depuis bien longtemps et à partir des années 50, on abreuve le grand public de musiques salaces et d'emmissions insensées Mais à coté y'avaient d'autres choses possibles, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Est-ce lié à l'accélération de l'impact des médias, je le crois de moins en moins. Je crois plus à une banalisation extrème de la musique, ou l'objet utilisé pour l'écouter a plus d'importance que le média lui même (Ipod, Mobile, Net). La musique gadget quoi. Méga business ou un compositeur est transformé en chef d'entreprise multicartes : producteur, charmeur, commercial, négociateur, dealer de point et accesoirement compo. Comment changer cela, alors là ma diarhée verbale s'arrête là !!
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Thu 3 Nov 2005, 23:00
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Maniac Member
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From: Vanves - FR
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QUOTE Aujourd'hui je suis confronté à la situation suivante : des compos (certains sont macmusiciens ) proposent de ne pas être payés pour une série (6 mois à 1 an de taf). Leur fond de roulement de Sacem leur permet de s'autofinancer. Ah la vache !! je suis en train de collaborer avec deux petits jeunes qui oeuvrent pour leur premiere série TV, j'ai pris le train en marche, mais ils m'ont dit qu'au depart, la prod leur avait proposé de ne pas les payer !! vu que ce serait diffusé en Belgique puis sur France 2... et blah blah droits d'auteurs àa la diff, et blah blah blah... ils ont refusé (heureusement leur ai-je dit). Ils se font donc payer et cede l'édition, donc 1/3 des DEP. DEP qui est la partie charnue des compositeurs tv. En outre, je ne pensais pas que des compositeurs en étaient à ceder l'edition et leur prime... d'inedit !! le salaire pour composer quoi !! Ceux la doivent etre proche de la retraite pour ne pas s'inquieter du moyen terme et des conséquences de ce type de comportements / propositions offerts aux producteurs. A la limite ça fout la trouille, mais ça on le savait... va falloir revoir certains calculs previsionnels quant au calcul de nos retraites
This post has been edited by rafmaxx: Thu 3 Nov 2005, 23:01
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Un jour, je passerai professionnel.
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Fri 4 Nov 2005, 04:33
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Moderateur Bouffon
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From: Montpellier - FR
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bon, temperons le milieu j'ai aidé la Fabrique, societe de prod à devenir editeur. moi, miserable compositeur. vous devez vous dire que je suis naze. vous avez surement raison. mais quelle etait ma prime intention? ben que mon producteur gagne de l'argent . parce qu'il me semble pas trop stupide de penser que si mon producteur est perenne, je le suis tout autant. d'autant plus que un producteur lié à la musique devrait se sentir plus concerné par l'exploitation de l'oeuvre. donc, permettez moi d'être un peu moins revolutionaire que vous sur le sujet. il n'y a pas que guy lux et ses enfants qui passent à la télé quand même. apres, que certaines personnes travaillent gratuitement sur des prods, parce qu'ils ont un fond de roulement sacemesque, ou parce que ce sont des gosses de riche, qui que vous soyez, vous n'y pouvez rien. sauf que vous pouvez refuser de le faire l'UCMF est en train, en concertation avec d'autres collectifs de compositeurs européens , de mettre en place des systemes qui pourraient permettre de recuperer ses propres droits en cas de non suivi d'exploitation des oeuvres d'un editeur jemenfoutiste. voila du concret.
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le heral, parce que je le vaurien
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Fri 4 Nov 2005, 07:51
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From: Houilles - FR
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QUOTE de Heral : l'UCMF est en train, en concertation avec d'autres collectifs de compositeurs européens , de mettre en place des systemes qui pourraient permettre de recuperer ses propres droits en cas de non suivi d'exploitation des oeuvres d'un editeur jemenfoutiste. voila du concret. 2 choses : 1 - il existe depuis peu, à la Sacem, un statut spécial d'Éditeur-Producteur. Je n'en sais pas plus, mais il semble qu'il a été créé pour correspondre à ce nouveau type d'éditeur. Problème (de taille) : mon dernier éditeur en date (je suis multi-édité !!!!!) refuse ce statut, parce que le mec de la Sacem lui a dit que ce n'était PAS AUSSI AVANTAGEUX que le statut normal... Ce qui laisse rêveur, non ? Il y a apparemment à la Sacem des employés (donc PAS des élus) qui poussent à ce type de comportement, alors que le C.A. invente un statut exprès pour. 2 - Les éditeurs sont membres à part entière de la Sacem. Ce qui signifie 2 choses : qu'il y ait éditeur ou pas, le flux financier, pour la Sacem est le même. De plus, statutairement, elle ne doit pas favoriser un adhérent au dépents d'un autre. Donc la Sacem est molle et très rétive en ce qui concerne les conflits auteur/éditeur. Parce que, Christophe, il est clairement dit dans les contrats d'édition qu'on peux les dénoncer si l'éditeur ne fait pas son boulot, qui est de promouvoir l'œuvre qu'il édite (ce pourquoi il est rémunéré par les droits générés). Mais dans les faits, c'est quasi impossible, surtout si la Sacem n'est pas derrière toi, et que l'éditeur est aussi producteur, donc client, du compositeur.
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« La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, beaucoup de gens sont brillants jusqu'à ce qu'ils ouvrent leur gueule » G. Brassens
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