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Jeux Vidéo Et Droits Sacem |
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Wed 8 Dec 2004, 23:32
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merci Lionel pour ton temoignage... on avançe je crois ... OUI la Sacem a vieillit, c'est dommage et a cause de cela on a perdu le marché du Jeux vidéo, c'est clair... et attend, les Canadiens arrievent et ils vont peter la barraque du price ! c'est sur ... C'est une bonne institution, dont on est envié partout ! Saches que notre sacem arrive à recuperer 80% des droits alors que les autres pays d'Europe sont a la traine avec 45% approx pour l'Italie je crois et 60% pour l'Allemagne ... C'est juste qu'elle fait chier les prod car elle réclame nos sous-sous. Le droit d'auteur est sous pression, et certains aimeraient bien qu'il disparaisse à tout jamais ! bref, n'oublions pas, que la Compo c'est aussi une affaire de gout et de style, je dirais d'esthetique musicale et je peux revendiquer la création à la ZGO comme n'importe qui la sienne ... je ne suis pas americain et je peux te dire que je fais des choses qu'aucuns americains ne sait faire ... ( et oui! je suis souple ! bref, il faut s'imposer avec SON style, et ses qualitées, là , c'est encore possible. Le jeu vidéo d'ailleurs souffre de pas mal de problème à mon humble avis , titres sans cesse revisité, xxeme version de ceci ou de cela ( avec un gros fusil ou une grosse voiture), bref, pas trés exitant et franchement pour les blaireaux à mon avis . Franchement, et c'est ce que j'ai écris sur l'autre thread, j'y crois et il faut y croire, il faut croire que cela peut s'ameliorer . A+
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ZgOgOr
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Wed 8 Dec 2004, 23:49
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Maniac Member
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Whaa , tu m'as l'air bien calé Lionel. J'ai pas tout compris. notamment quand tu dis QUOTE J'ai été contacté plusieurs fois par le Sesam car crédité sur des jeux en tant que compo : sans le dépôt des oeuvres, la Sacem ne peut rien faire, même si le compositeur est nommé. On m'a simplement demandé de déposer, de jouer le jeu, et j'ai expliqué les raisons pour lesquelles je ne déposerai pas. Ces raisons, le Sesam les connait par coeur, ils cherchent juste des personnes de bonne volonté pour attaquer... Pourquoi tu récupères pas tes droits sacem ?? QUOTE Pour les autres reste deux solutions : la SAcem ou l'anonymat (Via société écran étrangère de préférence) Des sociètés écran ? on est dans james bond ! quelles sociètés écran ? des noms... QUOTE L'éditeur a un retour de la totalité de la part éditoriale moins les frais de gestion de la Sacem quels frais de gestions ? la sacem te demandes des frais de gestion ? QUOTE Renégociation de la bande si exploitation CD + royalties Cession 0/100 sur la DRM la moyenne qu'on peut demander c'est quoi en % ? QUOTE De mon coté, ce système me permet de faire un truc qui ressemble vaguement à du buy out c'est quoi du buy out ? QUOTE L'avantage fondamental du système est le droit au nom le droit au nom ? c'est quoi ? Bon ok, t'es pas obligé de répondre à tout !
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Thu 9 Dec 2004, 13:20
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Igor,
Je suis 100% avec toi sur le coté "démarquage". Aujourd'hui, ce qui est demandé en jeu vidéo est du sous Hanz Zimmer, Horner, Williams et tutti quanti. Pour te dire franchement, je joue également une carte plus personnelle qui me vaut de travailler (je crois)
En ce sens, le type d'écriture recherché dans la plupart des cas est fait de manière quotidienne chez les américains. Se battre sur ce terrain est cause perdue...et encore. Les compositeurs américains identifiés sur le marché ne sont pas forcément des bombes atomiques (Jack Wall, Tallarico, etc) et je connais bien des français qui les chatouilleraient facilement sur le même terrain.
En revanche, la où ils sont 10 000 fois plus forts, c'est sur la communication. Ils font une promo d'enfer, se sont fédérés a travers des associations efficaces, ils ont des agents. Bref Lobbying total. Un mec comme Jack Wall est 100 fois plus sexy pour un éditeur que nous autres. D'abord, il est américain, c'est vraiment plus exotique. N'oublions pas la fascination de toute éditeur pour LA et son industrie. Ensuite, tapons sur google le nom de Jack Wall et on est servi. Interview partout, forums , etc, il est omniprésent. ET pour une boite ou le marketing fait la loi, y'a pas photo. Ce gars la est plus intéressant et valorisant pour le jeu que nous tous réunis. (j'enlève nos 10 compositeurs de films très connus à l'étranger)
La c'est vrai, j'ai pas encore parlé de musique...Mais regardons les choses en face, les règles de notre métier sont bien loin de la pure qualité musicale. Un compositeur est rarement choisi parce qu'il est bon. Le plus souvent, c'est parce qu'il est sympa, qu'il est dans le bon réseau, etc, etc.. Je vais pas faire de dessins...SI il fait des trucs bien, c'est encore mieux !!!
Y'a effectivement pleins de DA qui souffrent de cette situation (je sais que certains liront ces lignes), mais la situation est là. Objectif US ou Canada ou le droit est plus en faveur de l'éditeur. Cela dit, pour revenir à ce que je disais plus haut, même en cas d'accord avec la SAcem, je ne suis pas sur que les Français bosseraient plus désormais. On est pas encore très bandant au niveau marketing !!!
Pour revenir sur le chapitre de la Sacem, c'est vrai que l'institution est enviée. N'empêche, cet organisme est douillet pour les gros, pas pour les moyens et pour les petits. Tu parles de récupération de droits, je me permets de te signaler que je rencontre les plus grandes difficultés à récupérer des droits à l'etranger. En bref, si tu n'as pas de sous éditeur sur les principaux territoires européens, tu peux aller te brosser pour toucher un euro. Et là je te parles de diffusions évidentes, type grosses chaines étrangères, pour le reste.... Parlons du flou qu'il existe sur les chaines cablées ou le droit n'existe quasiment pas, bref, je trouve que ca marche de moins en moins bien. Après, je crache pas dans la soupe, quand je recois mes virements, je sais que c'est kool. Je ne tiens pas à voir le droits d'auteur mourrir. Je constate que c'est une machine qui ne sait pas se réformer et qui mourra d'obésité a cette vitesse. Je ne sais que faire pour apporter ma contribution face à un truc aussi gros. Je n'ai pas encore recu suffisament pour etre administrateur, je verrais plus tard !!
Genuwine
Pour répondre à tes questions dans l'ordre :
Le discours de la plupart des éditeurs qui osent encore travailler avec des francais est le suivant : tu bosses au forfait . Pas de droit d'auteur proportionnel, c'est ça ou rien, ce qui est contraire aux statuts de la Sacem, société à laquelle tu apportes l'exclusivité de la réprésentation de tes droits. SI tu acceptes cette règle, il faut que le client soit protégé en cas de recours. Et oui, si ta femme te dit, j'ai besoin de pompes, tu peux être tenté de revenir sur ta décision une fois que le jeu a vendu 300 000 copies (je suis gentils la).
Dans ce cas là, tu n'existes plus (ton nom n'est pas crédité au générique) et ta facturation passe par une société de droit étranger (US ou Canada). C'est ce que j'appelle les sociétés écrans (!!!). Là, y'a pas de noms, l'affaire est d'avoir des relations de confiance sur place. Ce qui, je te l'accorde, n'est pas donné à tous. De plus, il est difficile de monter un société à distance.
Au Etats Unis, la commande forfaitaire s'appelle le Work for hire ou Buy out. Le copyright act (texte fondateur du droit américain) reconnait le droit au compositeur de vendre la paternité de son oeuvre à une société tierce, notament en utilisation multimédia, film, audiovisuel. Ce dernier, même si il est membre de l'ascap ou du BMI (équivalent de la Sacem aux US), n'a pas obligation de déposer toutes ses oeuvres en gestion collective. A l'inverse de chez nous, bcp de compositeurs et de sociétés d'auteurs américaines demandent que cette loi soit abrogée. Les compositeurs américains et notament en jeu veulent des droits mécaniques, la tendance commence à s'inverser.
Pourquoi je ne récupére pas de droits SAcem sur les jeux ou je suis crédité :
Il y a encore pas très longtemps, bcp de compo dont moi même ont fait de la musique en signant des contrats de cessions (Léonins par ailleurs). On a été crédité au générique des jeux et voilà tout. L'idée était de travailler au forfait de la même façon. A cette époque, les services juridiques des éditeurs n'étaient pas très regardant, ils pensaient qu'un contrat de cession les protégeait de recours. Ce n'était pas le cas. Certains compositeurs qui furent affreusement mal payés se sont retournés contre leur éditeurs (Atari, Delphine Software) et ont eu gain de cause. Tout le monde s'est mis à flipper et exit les compos français.
Dans la mesure ou j'avais des liens de confiance avec les sociétés avec lesquelles j'ai travaillé, que mon travail avait été très bien payé (et peu importe si les jeux se sont bien vendus), il a toujours été clair pour moi que je ne trahirait pas les gens qui m'avaient fait bosser pendant des années.
Le sesam m'a donc contacté sur ces jeux ou je suis crédité mais je n'ai jamais donné suite en expliquant ce que je viens de te dire. SI je ne dépose pas les oeuvres, la sacem ne peux rien faire contre l'éditeur, même si mon nom est inscrit en toute lettre.
Pour revenir sur la question des frais de gestion :
Travailler en ayant le droit au nom (c'est a dire être crédité en tant que compositeur) reviens donc à passer par la Sacem et que tout soit en règle. C'est d'ailleurs ma volonté profonde. En revanche, un éditeur, dans un milieu concurentiel, ne veut pas que cela lui coute plus cher et par là abaisser ses marges en payant le compo par exemplaire. Rappelons tout de même que les éditeurs qui acceptent de payer la SAcem sont de petite taille, signent des delals difficiles avec les majors du secteur et font des marges ridicules.
Le montage juridique que j'ai imaginé n'est pas compliqué : cession des droits de reproduction à 100/0 pour l'éditeur musical (qui est bien souvent l'éditeur du jeu). Quand celui ci paye 1 euros pour la musique, il récupére six mois plus tard 1 euros moins les frais de gestion de la SAcem (et oui il y en a ). Le cout est donc minime. De mon coté je gagne ma vie sur le contrat de commande de la bande et ensuite, on peut définir des paliers de ventes ou il y a une prime, etc. Sur le disque, y'a pas de taux défini, ca dépend de ce que l'éditeur investi dans la production. Ca peut etre 50/50 en royalties, c'est juste de la négo. Vu que l'éditeur récupère 100% de l'edition, je qulifie ca de buy out à la francaise. Dans les faits, ca ne revient pas au même puisque je suis toujours le père de mes morceaux. ENfin par ce système, je peux revendiquer la référence, et défendre mon travail sur mes deux oreilles.
ET pour ceux qui diront que des mecs comme moi ont bousillé le marché en signant des contrats de cession et en ne jouant pas le jeu de la SAcem, je dirais ceci : Il y a dix ans quand j'ai commencé, personne ne s'interessait à ce média, on se foutait de ma gueule quand je disais que je faisais des BO de jeu. J'etais monsieur Bip bip. On a fait ce qu'on a pu dans un milieu sans règles, dans une industrie jeune. Maintenant qu'il n'y a plus de boulot nulle part, que le jeu vidéo s'est affirmé comme une industrie à part entière, avec de gros moyens fianciers, il ya bcp de moralistes qui arrivent sur le terrain avec leurs gros sabots et qui veulent la jouer grand princes. C'est rigolos. Va falloir qu'ils s'accrochent un peu au pad avant !!!
This post has been edited by lionel2p: Thu 9 Dec 2004, 13:24
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Thu 9 Dec 2004, 22:33
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Ha ! Les tarifs !! C'est assez complexe.
Pour un triple AAA , la base amérciane est 1500 $ la minute in-game. Pour les cinématiques, entre 2500 et 3000 $ la minute. En gros 60 minutes in-game, c une bonne base et 15 minutes pour les cinématiques. Avec une négo volume, on arrive à 100 000 Euros le jeu. Ca c'est du gros calibre. Il n'y en a quasiment plus accessibles aux francais.
Tarif compo français, pour du 60 minutes in-game, plutôt 40000 à 50000 Euros, cinématiques comprises. A ce tarifs là, on est déjà sur du très lourd.
Pour te rejoindre, sur un éditeur plus humble, la totale se situe dans une fourchette de 20 000 à 35000 maxi pour des durée quasi identiques.
Pour des projets de petits éditeurs, de 5000 à 20000 en sachant que le minutage négocié est bien plus faible, au max 30 à 40 minutes.
Quand on regarde le travail que ca représente, ca me semble un minimum correct. SI on joue le jeu de l'acaht des banques de sons, des softs et du matos, c'est pas démesuré, voire limite.
J'essaye souvent de connaitre le budget de prod (Les developpeurs donnent souvent l'info), j'applique un coef de 10% pour le son et je me débrouille pour imaginer le dispatch de ce montant entre le sound design, les voix françaises et la musique. Avec cette méthode je suis très souvent pile dans le budget. Si ca peut aider...
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Fri 10 Dec 2004, 00:19
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Maniac Member
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Effectivement, vous êtes arrivé "tôt" sur la place du jeu vidéo, aujourd'hui les contrats à 15 000 euros pour un jeu etc, sont réservé à ceux qui sont bien encrés dans le business... et apparemment ces budgets deviennent rare. J'ai pu voir combien facturait une production son d'une grande boite de publicité. Les tarifs sont énormes, mais c'est LA boite de son attitrée par qui tous les films passent. Quand on est bien placé, qu'on a des bons potes dans le secteur, qu'on a déjà un gros CV et qu'on est bien renseigné, c'est tout de suite + façile de négocier et de refuser des boulots mal payés. Mais bon ça fait beaucoup de conditions à réunir pour un nouveau. (A ce propos, Lionel, tes explications chiffres à l'appuis sont très très utiles et instructives pour des nouveaux dans le domaine.) C'est aussi la loi du marché, je n'ai aucune référence dans le jeu vidéo, ma cote est donc forcement inférieure à celle de compositeurs archi connus (il y avait M sur le jeu). J'avais posé la question car dans le disque je pratique des tarifs nettement supérieurs. Je savais que le tarif était merdique dans l'absolu, cela dit : QUOTE Pour des projets de petits éditeurs, de 5000 à 20000 en sachant que le minutage négocié est bien plus faible, au max 30 à 40 minutes. Ben en fait je suis dans la fourchette alors ? ça fait environ entre 80 et 330 euros la minute ça ... vu que j'ai fait un morceau d'une minute...300 euros c'est même le haute de la fourchette
This post has been edited by genuwine: Fri 10 Dec 2004, 00:21
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Fri 10 Dec 2004, 09:29
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QUOTE (pilou @ Aug 19 2004, 11:01) Bonjour à tous,
J'ai cru lire au détour de ce forum qu'il y aurait des droits sur la pub?
Moi j'ai toujours cru que non, et là, je dois faire une musique hyper mal payée de pub (pour une association, certes); je me demande du coup s'il vaudrait la peine que je m'en donne (de la peine) s'il pouvait y avoir qq droits dessus, c'est à dire que si je fais un truc bonnard, et que j'ai des droit dessus, cela me protègerait de me le faire chipper par un/e naze.
Mais si je dépose mes trente secondes, l'association devra-t-elle payer des droits sur la diffusion d'une pub? -ce qui est au dessus de ses moyens, et quid du diffuseur? Y a-t-il un moyen prévu de concilier ces positions?
Merci pour vos éclaircissements, et dites moi si c'est hors-sujet.
Pilou Oui, il y a des droits sur la pub, heureusement d'ailleurs, c'est encore la dessus que tout le monde mange. C'est moins bien qu'avant mais qd même. Ta pensée n'est pas très claire sur le droit visiblement. L'association, même si elle te paye mal, assure ce que l'on appelle le forfait d'inédit. C'est à dire le fait de composer la musique. La, tout est possible, de 10 à 100000 Euros pour le spot. Le paiement des droits est pris en charge par la chaine qui diffuse. Ce n'est pas l'association qui paye mais le diffuseur. L'argent te revient par la sacem. C'est donc transparent pour ton client. Je vais pas me lancer dans un exposé, mais pour ce qui concerne l'exécution publique : discothèque, radio, bal, télévision, restau, la sacem prélève annuellement un pourcentage du chiffre d'affaire dudit diffuseur. Ce pourcentage varie suivant le média. Chaque diffuseur établi des relevés de diff indiquant quelle oeuvre a été diffusée et à quelle heure. Ces relevés sont traités par la sacem qui redispatche l'argent à ses sociétaires. Pour connaitre le taux seconde de chaque chaine, appelles le service vérification (évite de le faire quand on recoit les bulletins !!! ) et indique la chaine, le type d'utilisation (pub, docu, habillage) et ils se feront un plaisir de te donner le taux correspondant.
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Fri 10 Dec 2004, 09:33
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QUOTE (genuwine @ Dec 9 2004, 23:19) Effectivement, vous êtes arrivé "tôt" sur la place du jeu vidéo, aujourd'hui les contrats à 15 000 euros pour un jeu etc, sont réservé à ceux qui sont bien encrés dans le business... et apparemment ces budgets deviennent rare. J'ai pu voir combien facturait une production son d'une grande boite de publicité. Les tarifs sont énormes, mais c'est LA boite de son attitrée par qui tous les films passent. Quand on est bien placé, qu'on a des bons potes dans le secteur, qu'on a déjà un gros CV et qu'on est bien renseigné, c'est tout de suite + façile de négocier et de refuser des boulots mal payés. Mais bon ça fait beaucoup de conditions à réunir pour un nouveau. (A ce propos, Lionel, tes explications chiffres à l'appuis sont très très utiles et instructives pour des nouveaux dans le domaine.) C'est aussi la loi du marché, je n'ai aucune référence dans le jeu vidéo, ma cote est donc forcement inférieure à celle de compositeurs archi connus (il y avait M sur le jeu). J'avais posé la question car dans le disque je pratique des tarifs nettement supérieurs. Je savais que le tarif était merdique dans l'absolu, cela dit : QUOTE Pour des projets de petits éditeurs, de 5000 à 20000 en sachant que le minutage négocié est bien plus faible, au max 30 à 40 minutes. Ben en fait je suis dans la fourchette alors ? ça fait environ entre 80 et 330 euros la minute ça ... vu que j'ai fait un morceau d'une minute...300 euros c'est même le haute de la fourchette On peut le voir comme ça. Après, plus le minutage est faible, plus cher cela doit etre facturé. Franchement un 1000 Euros sur un one shot comme ça, ca aurait pas été volé. Si t'as réellement fait 1 minute de musique, ta zic à 300 euros n'est pas une catastrophe atomique en terme de business non plus, mais c'est un peu miette de pain.
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