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L'industrie Du Disque En Danger ? 1/3, Débat en direct |
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Sun 1 Feb 2004, 16:50
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SuperHero
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QUOTE (barpi75 @ Feb 1 2004, 16:23) De toute les manières qu'on présente les choses, rappelons un principe non négociable : l'Art n'est pas à vendre. De plus, nous, les français, considérions, jusque Aillagon, qu'il ne pouvait, sur le principe, y avoir une "mauvaise" et une "bonne" culture, que ce soit en terme de goût, d'engagement voire de rentabilité. Moi, je suis un amateur, dans le sens où ma musique n'est plus ma source de revenu (c'est un donc choix personnel), mais je fais les choses de manière très professionnelle. Dans quelle catégorie me ranges-tu Brian ? Enfin, la pratique de l'Art et la Culture, en France encore une fois, sont et doivent être accessibles à tous, pour des millions de raisons (au moins autant que d'habitants). je suis bien d'accord que c'est compliqué ... Didier Wampas m'expliquait hier qu'il allait continuer la RATP jusqu'a ce qu'on le vire ... et que c'est pas parcequ'il en avait vendu 100 000 milles du dernier et qu'il avait eu un hit que ... jkke comprends , je respecte . Mon meilleur pote qu'a fait un groupe historique et génial dans les eighties ... est toujours prof de physique . et il a plus de guitares vintage que moi ! qui a joué a l'helter skelter toute ma vie . quand je parle d'amateurisme, c'est vraiment d a'ttitude en fait . et c'était plutôt un coup de ralature contre les profs qui s'écrivent leur petit bouquin pendant leur mois de, congé . Comme les journalistes salariés qui font de même . le coté le beurre et l'argent du beurre ... Je veux bien tout faire pour frimer chez ardisson en sortant un book mais surtout pas me mettre en danger .... Ou les photographes qui DONNENT leirs photos aux mags ... a condition qu'on leur credite . et quand le pro passe aprés, on l'envoie balader ... y a un disque qui vient de sortir chez Universal ... un grand ami a moi, en plus . S'est laissé séduire par son voisin de palier , un petit con a PC . Et lui le rocker devant l'éternel a fait un pov' scud a boucles ... par flemme un peu, je suppose . C'était facile , le mec lui donnait a mangher, venait le chercher chez lui . Il posait sa voix ....Pöur Universal, c'est passé comme lettre a la poste . Voulaient le nom sur la pochette quoi . C'est un peu une insulte a tout ce que Paris compte d'ingenieurs du son,, de compositeurs passionnés ,de mecs de studio ... zont fait des economies, universal et puis voila . Zont vaguement masteurisé la daube et roule germaine ... et venez pas me dire que c'est punk , hein ! pitié .
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brian Holden
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Sun 1 Feb 2004, 17:06
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Maniac Member
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L'industrie du disque a commencé de mourir le jour où les blaireaux sortis des écoles de commerce ont pris totalement les rênes des majors.
Avant, une major continuait à investir dans un label à partir du moment où sa balance s'équilibrait. S'il y avait du bénéf tant mieux, mais à priori pas de raison de tuer des petites sociétés qui fournissaient de l'emploi, et délivraient des produits qui avaient leur niche. Enfin bon, vous voyez ce que je veux dire, la barre était moins haut placé.
Depuis que Jean-Pierre Gaillard & Co. sont devenus la seule et unique raison qui pousse les gens à se lever le matin, on a décidé que les seuls circuits de distribution viables étaient ceux où on pouvait entasser les blaireaux par milliers, et achalander les skeuds entre les surgelés et les outils pour jardinage.
Exit les boutiques de quartier, remplacés par des rayons "spécialisés" de la Fnac, où un gars payé au smic ne sait même pas qui est Lester Bangs.
Tant qu'on aura pas pas empalé en place publique Nègre et ses congénères, pas d'espoir à l'horizon.
Pas de Bob Marley sans Chris Blackwell, et pourtant Dieu sait que Bob fait tourner la boutique. Pas de Led Zep sans Atlantic, qui avait transigé et permis que le Zep ne sorte aucun single, pas de Doors et de Tim Buckley sans Elektra, etc...
Ce qu'il faut aux musiciens pour que le niveau artistique global commence à se relever, c'est de l'émulation, de la compétition, mais surtout un cadre d'activité qui leur permette un minimum de prise de risque. Des labels qui soient dirigés par le genre de visionnaire suscité. Des cafés qui recommencent à donner sa place à la musique vivante.
Avec des co..ards qui exigent un retour sur investissement dès le 1er album, des supports de promotion inadaptés (les joyeuses playlists des chaînes dites "musicales"), le musicien en 2004 s'autocastre dès la gestation de sa song, ou part dans le nihilisme narcissique, ou se prostitue au système. Les autres options de coupage de poire en deux, je suis d'accord Brian, sont pour les touristes... ou les héros cassés.
P.S. : Et à quand le retour de l'humour dans la pop ? A quand le retour de la revanche de Rocky... Racoon ?
This post has been edited by bonatoc: Sun 1 Feb 2004, 17:18
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Sun 1 Feb 2004, 17:22
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Junior Member
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Attitude, some fucking attitude. OK. En fait, ce qui m'étonnera toujours, c'est le manque de serrage de coude dans le "milieu". "On" nous qualifie souvent d'individualistes ou d'autres poncifs du genre, mais je suis toujours très content de rencontrer un autre musicien ou ingé son ou backliner. Ca devrait se réguler, même à une moyenne échelle, et ça se régule pas du tout. C'est les maisons de disques, les producteurs et les DA qui créent des réseaux, de plus en plus rarement les artistes. Je me demande des fois ce qui a pourri cet équilibre des années 70 (même s'il y avait déjà des requins et des "rivalités") de boîtes comme Atlantic, Arista ... Ce qui me choque beaucoup (et qui a fait que j'ai décidé de raccrocher un boulot plus traditionnel), c'est que le musicien qui monte sur scène (et qui donc fait vivre tout le monde ) est maintenant le dernier maillon de la chaîne. Il faut voir aussi le nombre d'abrutis (et je ne parle pas des incompétents) dont ton destin dépend dans le cycle écriture/composition/enregistrement/promo/tournée/DVD live ... Je suis, naturellement, cool avec tous ceux qui sont sur un set, mais bon, sans moi, il se passerait quoi ? Je plaisante à moitié en disant cela : me prosterner devant un ingé son retour qui me parle mal pour avoir un son potable, j'ai du mal (heureusement, ils sont pas tous comme ça) ; faire une première partie et avoir du "non-son" sur scène, ou brutalement baisser de 10 dB après le passage à l'arrière de la scène du groupe ou de son manager (Tito & Tarentula, véridique, pourtant, ils n'avaient rien à craindre), ça m'agace. Et ton pote, Brian, est-ce qu'il encore arrive à dormir ou est-ce que cette petite compromission lui paraît gérable ? En fait, l'industrie du disque va finir par se reprendre tout ça dans les dents (et là ça va pas être les pirates, dediou). C'est elle qui l'a fabriqué en embauchant des DA incultes, en privilégiant la rentabilité à court terme, etc ...
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Quand je fais warrrrh, là l'énergie est super. Iggy Pop
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Sun 1 Feb 2004, 21:55
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SuperHero
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Amateur, combien de tableau a vendu Van Gogh? Vivait-il de son art? Combien d' artistes ont "vécu" de leur art et sont très justement oubliés aujourd' hui? Quelques questions à méditer avant de prononcer des phrases définitives... Concernant, l' exploitation de passionnés par des "pros", j' en aurais tant à raconter, me concernant, et des relations, que je ne préfère pas, cela me pousserais à écrire des horreurs... L' équilibre des années 70, me fait doucement rigoler aussi... Arrêter d' embellir le passé...
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LE PRINTEMPS DES AMOUREUXVIVE LA LUMIÈRENe perdez pas votre vie à la gagner, ne vous prenez pas au sérieux, d'autres le feront bien mieux pour vous !EN VACANCES DÉFINITIVES DE MAC MUSIC POUR DÉFAUT DE LANGUE DE BOIS
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Mon 2 Feb 2004, 02:35
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Advanced Member
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Il ya peu sur ARTE ,a été diffusé un document sur les pionniers du rock aux States.On y voyait le guitariste d'Elvis raconter que son "DA" de l'époque....Lui conseillait de jouer plus serré ,d'être plus original ,de plus se donner à fond et de chercher à briser les conventions....
Aujourd'hui...C'est le contraire....
Ha le regard de ce gamin de 15 ans à qui on demande "pourquoi aimes-tu cette musique ?" ,et qui réponds "Parce qu'on se sent vivant....".
Autre point de vue ,les compagnies qui ont fait la promotion du rock à ce moment se devaient de ce démarquer des grosses boites du mainstream de l'époque. L'originalité et briser le blocage était un argument de vente ,et ca valait le coup d'un point de vue commercial...
Quand même pas des samaritains non plus....(Les contrats devaient être bien gratinés aussi...)....
Virgin ,c'était pas un indé au début ?....
Et quand aux amateurs...J'en connais des gens qui ont tourné dans toute l'Europe ,les States et sorti bien des disques...Et qui sont bien obligés de bosser à côté...
Ils n'avaient pas beaucoup d'illusions ,même dès le début de toute façon...Mais est ce qu'il vaut mieux ne rien faire?
Après tout un ami avait bossé en saisonnier ,(il y a bien longtemps...) dans une ferme anglaise avec...Mick Taylor
Scott Asheton était aussi ouvrier agricole il y a peu...Ou vendait ses casquettes qu'il "designait" lui même (Sa ligne de fringue ha ha!!).... Il a accompagné il ya quelques années un guitariste qui racontait qu'au moins en tournée ,Scott était sûr de manger à sa faim... (Ce même guitariste doit aussi souvent lui même son salut à....des conquètes féminines fortunées...)
En gros , c'est tous des amateurs... Franchement ,il y aura toujours un côté "pousse toi de là vieux ringard ,has been ,etc..." ,ou le contraire (pas de nouveaux qui me pique ma place...)
C'est subjectif.Mais malheureusement le pris du loyer à la fin du mois ne l'est pas...
Je ne crois pas que les débarqués de sup de co(façon de parler)qui gèrent l" industrie du disque" ,finissent par s'en "prendre dans les dents" au point de finir dans le caniveau...
Vendrons des assurances et s'en sortirons trés bien...
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Sat 14 Feb 2004, 18:18
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Maniac Member
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Oui, mais pas tout à fait quand même...
Sans trop rentrer dans la technique, les adresses IP sont en quelque sorte les numéros de téléphone attribués à chaque ordinateur. Le traçage est relativement aisé lors d'une adresse IP statique (fixe). C'est un peu plus délicat dans le cas d'une adresse IP dynamique, tel que vous l'attribue votre FAI : ce n'est jamais la même ! A part savoir que le serveur est un abonné wanadoo ou free...
Il existe aussi des systèmes de reroutage du type www.dyndns.org, qu'on peut combiner à d'autres choses, et ainsi se rendre difficilement traçable. En d'autres termes, pour le site en question, les mecs étaient vraiment des truffes...
Bon, alors bien sûr, les enquêteurs en question peuvent toujours aller demander à wanadoo ou AOL de leur ouvrir les portes de leur fichiers clients, mais cela fait des Gigaoctets de logs à consulter et retracer... mais la question n'est même pas là. Il y a deux ans déjà, AOL et wanadoo ont dû battre en retraite, sous la pression des clients et de la justice, lorsqu'ils ont essayé de rendre disponibles leurs logs à la police.
Ils essaient de flanquer la frousse au chaland en médiatisant ce genre d'opération. Lorsque ces gars-là auront mis au point leur détecteur eDonkey, nul doute que les internautes seront déjà passés à un autre software peer-to-peer.
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