Mixage – Mastering : Oubliez tout ce que vous savez !
Le SECRET OF THE MASTERING ENGINEER de Bob KatzJe n'ai pas acheté de TC Electronic FINALIZER 96k, mais en revanche, j'ai téléchargé un .pdf livré avec le user's manual : THE SECRET OF THE MASTERING ENGINEER par Bob Katz.
http://www.tcelectronic.com/media/katz_199...t_mastering.pdfPassée la première page qui nous félicite (ou pas) d'avoir acheté un Finalizer, B. Katz se livre à quelques considérations "de base" sur le mixage, le monitoring, les niveaux de travail…
Rien de nouveau, c'est sûr, mais d'une clareté, d'un bon sens à couper le souffle.
Première chose :
"Even touching the low bass affects the perception of the extreme highs."Cela est vrai pour le mastering, mais aussi pour le mixage, comme dans toute bonne "école de son", où le premier cours de mixage commence par titliller l'EQ à 10kHz sur une piste de grosse caisse (qu'on aurait plutôt envie de titiller dans les graves ) et débouche, après étonnement (de la grosse caisse à 10 kHz ?!?) sur ce doux constat : maîtriser un mix, c'est bien maîtriser le bas du spectre, grave et bas-medium ( sachant qu'une fréquence ne génère que des harmoniques supérieures …)
Le bas du spectre d'un "mix brouillon ou surchargé dans les graves" ne pourra générer que des harmoniques confuses ou inopportunes dans les médiums et les aigües.
Il rappelle que les
"Near-field monitors also exaggerate the amount of reverberation and left-right separation in a recording." (j'avais cru le remarquer…mais bon)
Enceintes near-field monitor de type GENELEC 1029A, les seules enceintes de la marque réellement neutres, et donc adaptées au "mixage à la maison".
Rappel de la loi de Fletcher-Munson : l'oreille humaine n'a pas une réponse linéaire aux énergies basse fréquence, autrement dit, plus on mixe en écoutant fort, plus on a l'impression d'avoir assez de basse, ce qui n'est plus le cas à une écoute raisonnable.
Le VU-metre dispose d'une constante de temps de 300 milliseconds, assez proche de la sensibilité de l'oreille humaine au volume sonore. ("le VU voit le signal presque comme l'oreille l'entend")
"For most popular music, with sine wave tone at -14dBFS, adjust the VU averaging meter to read ZERO." Ah, enfin une référence D/A…
-14dBFS, une bonne alternative à la course !
"Don't join the loudness "race", which has no winner…""In fact, a single sample peak to 0 dBFS is not defined as an over level (Digital clipping).
The original SONY digital meter established the standard of 3 contiguous samples egal an OVER"D'où la notion de quasi peak meter, ou analog PPM ( TC de 10milliseconds, plus lent que les 22 microseconds d'un vrai PPM numérique)
Katz rappelle que le quasi-peak meter nous aide à déceler les peak audibles (+ de 3 samples) et que le VU nous assure un niveau de 14dB entre les pics max. et la modulation moyenne.
"Loudness is the subjective judgment of level, by ear. In a professional context, don't use the term VOLUME to avoid confusion with quarts and liters – use "loudness" instead.
Use the professional term GAIN CONTROL rather than VOLUME CONTROL."…
et ça continue…sur 20 pages…
le genre de conseils que j'aurai aimé avoir il y a 5 ou 10 ans !
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http://www.tcelectronic.com/TechLibraryhttp://www.tcelectronic.com/media/katz_199...t_mastering.pdf