QUOTE (Messensib @ dim 10 déc 2006, 23:43)
Cette particularité est, selon ces OAistes d'être obligé d'entendre-nommer- voir *le nom des notes, en valeur absolue par rapport au La 440 Hz.
… mouai… et que dire de tous ces musiciens qui,
en fonction de leur instrument (en ut, en fa, en la, en sib…)
pensent et entendent dans la tonalité dans laquelle ils sont
et passent sans se poser de question dans une tonalité voisine.
Trois exemples pour bien comprendre :
*hautboïste, quand je passe au cor anglais (en fa),
je lis et pense ce que j'entends dans la tonalité de l'instrument.
Si je discute d'intonation :
- avec le hautboïste, je passe automatiquement en ut,
- avec le hautbois d'amour, en la.
*chef d'orchestre d'harmonie, on a parfois des conducteurs
partitions/réductions (façon piano) en sib, là pareil, sans
vraiment réfléchir, je pense dans les tonalités écrites
et donne mes indications
- en ut aux flûtes, hautbois,
- en sib aux clarinettes et trompettes,
- en mib aux saxs altos ou bars,
- …
*faisant des remplacements dans des orchestres
ou des ensembles de musiques de chambre
jouant parfois plus haut (444, voir 448 en Allemagne)
ou plus bas (certains orgues à 435… pas facile d'adapter le matériel)
un "automatisme" se met vite en place pour penser, entendre…
Alors, au milieu de tout cela, elle est où l'oreille absolue ???
N'est-ce pas une éducation pas finie ou trop exclusive
de certains qui se sont arrêtés aux limites de leur instrument
et qui ne peuvent concevoir un simple problème de "transposition",
fut-il au demi-ton, quart de ton ou xième de ton ???