|
|
Intermittents Alors, Prochaines actions |
|
|
|
Thu 12 Jun 2003, 09:26
|
Moderator (et à travers !)
Group: Team
Posts: 3,631
Joined: 08-Jan 01
From: CUCURON - FR
Member No.: 148
|
ATTENTION, LE MEDEF RECULE POUR MIEUX SAUTER. Il n'a pas trouvé de syndicat pour pour censurer la saloperie de texte qu'il nous a présenté le 3 juin (et s'il vous plait ne me censurez pas "saloperie" je voulais mettre pire !!!). Ce texte, c'était pire que tout, plus de cachets en moins de temps pour toucher 2 fois moins et 2 fois moins longtemps et le tout avec des cachets comptant moins d'heures, LA TOTALE, l'éradication d'une profession. Mais ne nous y trompons pas, le Medef VEUT économiser la moitié du coût des annexes 8 et 10, le 26 juin sa nouvelle proposition séduira certainement un ou deux syndicats (1 signataire suffit pour entériner l'accord) et on sera mal barrés
--------------------
|
|
|
|
|
Thu 19 Jun 2003, 08:53
|
Newbie
Group: Members
Posts: 6
Joined: 30-Oct 02
From: Marseille - FR
Member No.: 8,883
|
Hello tout le monde,
Avant la date fatidique (ou pas?) du 26, Je vous fais passer une copie d'un email que j'ai recu de la part des directions du Festival d'Aix et d'Avignon.
Simplement parce que c'est maintenant qu'il faut se bouger!
Herve
> > Nous sommes nombreux à éprouver une grande lassitude et pour beaucoup > une grande inquiétude par rapport aux négociations en cours sur le > régime des intermittents. > Convaincus que des évolutions sont nécessaires pour palier à certains > défauts, nous pensons également que le discours que l‚on entend > actuellement n‚est pas le plus apte à apporter des réponses. > Les festivals étant des lieux de rencontres propices aux débats, nous > avons décidé, au cours de l‚une d‚elle, d‚adresser une lettre ouverte > aux différents participants à la négociation actuelle sur le régime des > intermittents du spectacle et de diffuser le plus largement possible ce > point de vue (voir texte de la lettre ouverte en fin de message). > Cette lettre est le fruit d‚un travail d‚échange entre des artistes > présents, les équipes des festivals et leur direction. > > Les délais de réaction étant très courts d‚ici le 26 juin, prochaine > journée de négociation, nous souhaitons recueillir le maximum de > signature de soutien à cette démarche. > Si vous approuvez les termes de cette lettre, vous pouvez la signer, la > faire signer le plus largement, et nous la retourner aux n° de fax > suivant au plus tard le 23 juin au matin : > 04 42 96 12 61 : Festival d‚Aix-en-Provence > ou 04 90 27 66 83 : Festival d‚Avignon > > N‚hésitez pas à renvoyer ce mail à tous vos contacts. > > Merci du temps que vous consacrerez à cette démarche. > > Pour ceux qui ne partagent pas le point de vue de ce courrier, vous > pouvez nous transmettre vos réactions ou vos points de désaccord ; cela > peut aussi faire avancer le débat. > > Les équipes du Festival d‚Avignon et du Festival International d‚Art > Lyrique d‚Aix-en-Provence, > et des artistes présents sur des répétitions : Stéphane Braunschweig, > Directeur du Théâtre National de Strasbourg, Frédéric Fisbach, Directeur > du Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine. > > > Lettre ouverte aux partenaires sociaux en charge de la négociation sur le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle
Depuis quelques jours, de nouveau, comme un mauvais rêve opiniâtre dont on n’arrive pas à se défaire, revient sur le devant de la scène la négociation sur le régime d’assurance chômage des professionnels du spectacle : ceux que l’on appelle couramment les intermittents. Des années que cela dure, des années qu’aucune solution durable n’a été trouvée.
L’accord qui semble exister aujourd’hui entre tous les négociateurs pour maintenir un régime spécifique des techniciens et artistes du spectacle et de l’audiovisuel est une étape importante, nous souhaitons qu’elle s’accompagne le 26 juin 2003 (date prévue pour la prochaine séance de négociation entre les syndicats d’employeurs et de salariés) d’avancées significatives.
Nous sommes nombreux - artistes, techniciens, professionnels du spectacle, inquiets de la situation et désireux d’assumer nos responsabilités - à exprimer aujourd’hui notre lassitude et à demander aux négociateurs de prendre en compte les points suivants :
- si nous sommes tous conscients des dysfonctionnements de l’annexe 8 et 10, et du déficit de l’ensemble du régime d’assurance chômage qui atteint 3,7 milliards d’€ en 2002, les mesures prises dans le cadre des négociations actuelles ne doivent pas conduire à un changement brutal des conditions d’affiliation et d’indemnisation ; à ce titre, les dernières propositions visant à acquérir 6 mois d’ouverture de droits, si 507 heures ont été travaillées dans les 9 mois qui précèdent, sont insuffisantes (actuellement 507 heures en 12 mois ouvrent 12 mois de droits) ; - nous approuvons toutes les mesures qui iraient dans le sens d’un meilleur contrôle des déclarations et souhaitons que tous les acteurs culturels se sentent responsables de l’avenir de ce régime ; nous pensons qu’il faut préciser les conditions d’embauche de salariés relevant de ce régime qui ont tendance à s’étendre dans des secteurs qui ne relèvent pas directement du spectacle ou de l’audiovisuel ; - nous sommes favorables à toutes les mesures (plancher de l’indemnité et plafond calculé sur un cumul indemnisation et salaire perçu, mode de calcul de l’indemnité ne défavorisant pas les personnels mensualisés…) visant à rendre plus juste ce régime spécifique pour qu’il garde sa fonction première : celle d’assurer un revenu décent entre les périodes de travail. Nous approuvons également toutes décisions qui viseraient à empêcher tous les abus éventuels de la part des employeurs ; - le 1er septembre 2002, les taux de cotisations employeurs et salariales pour les salariés relevant de l’annexe 8 et 10 ont doublé. Cette mesure annoncée brutalement a pris de cours de nombreuses structures, comme les salariés eux-mêmes, qui ont vu leur salaire net diminuer. Quels résultats ont donné ces mesures ? Quelles améliorations sur l’équilibre du régime ? Rappelons que le taux de cotisation (part employeur et salarié) est aujourd’hui de 10,8 % dans le cadre de l’annexe 8 et 10 contre 6,4 % pour le régime général. Notre régime prévoit, certes, quelques différences par rapport au régime général qui découlent des spécificités de nos métiers, mais employeurs et salariés du secteur payent aujourd’hui plus cher pour cela ; - n’est-il pas possible de sortir du débat habituel et d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion pour assurer le financement du régime ? Ne peut-on imaginer d’autres bases que la masse salariale pour servir d’assiette aux cotisations ? - face aux imprécisions ou contradictions relatives aux chiffres communiqués par les différents organismes sociaux sur la situation réelle de ce secteur, peut-on espérer que les évolutions du régime s’accompagnent d’une mise en place négociée d’indicateurs clairs qui permettent d’avoir une opinion éclairée sur le sujet ?
Si nous sommes responsables, c’est à dire impliqués dans l’avenir des annexes, il nous semble aussi nécessaire de souligner le caractère pervers des idées reçues sur le déficit des annexes qui est aujourd’hui le seul critère d’évaluation à défaut d’analyse statistique : - le raisonnement qui vise à proportionner les prestations offertes en fonction des cotisations versées pour un secteur déterminé d’activité est dangereux : imagine-t-on pour une branche d’activité en crise et procédant à de nombreux licenciements une diminution des prestations offertes dans ce cas, du fait du déséquilibre croissant qui ne manquerait pas d’apparaître entre des cotisations qui diminueraient et des prestations qui augmenteraient ? - l’exclusion quasi-mécanique du système d’assurance chômage de la partie la plus vulnérable des artistes et techniciens relevant légitimement des métiers du spectacle déplacerait le problème économique vers d’autres systèmes de prise en charge tout en rendant plus difficile leur insertion sociale du fait de la précarité de leur situation ; - les périodes non travaillées ne sont pas un choix mais les conséquences d’une situation économique difficile dans le secteur du spectacle ; - le secteur du spectacle et de l’audiovisuel est aussi créateur de richesses économiques et intellectuelles, générateur d’emplois permanents pour lesquels des cotisations sont versées au régime général, générateur d’activités induites et donc d’emploi.
Nous souhaitons que le 26 juin 2003 soit une journée de négociation forte et constructive qui nous permette d’envisager avec sérénité l’avenir et de nous consacrer à notre mission première : présenter au public des spectacles de qualité.
J’approuve les termes de la lettre ouverte aux partenaires sociaux en charge de la négociation sur le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle.
Nom Prénom Profession/Structure Signature
|
|
|
|
|
Thu 26 Jun 2003, 23:13
|
SuperHero
Group: Members
Posts: 9,465
Joined: 04-Nov 01
From: Paris - FR
Member No.: 2,244
|
Bon... Manif encore aujourd'hui... Plus buyante et animée que d'hab., c'était déjà ça... Par contre, y'a un truc qui m'a géné dans le discours d'un des syndicaliste au début de la manif... Le type vilipendait la pratique des "intermittents" employés 5j/5 par les boites (chaines de TV surtout)... Là dessus rien à redire, je l'ai moi même évoquée il y a qql posts... Mais le type s'emporte et commence à parler de tous ces intermittents qui bossent pour une voire deux boites exclusivement, il parle, à l'opposé, des "vrais" intermittents qui eux risquent gros avec les réformes envisagées... Et soudain, je sens comme une accusation adressée à ces "faux" intermittents... Pourtant, si je dénonçais ce type de pratique, je pensais plus aux boites qui les pratiquent et les imposent qu'aux intermittents qui en sont plus victimes qu'autre chose... Et vu que je ne travaille "QUE" pour deux boites ces temps ci, je me suis soudain senti visé et j'aime pas ça... J'aime pas cette idée des "vrais" et des "faux" intermittents... C'est stupide et non avenu... Si c'est pour se tirer dans les pattes, on est foutu d'avance... De plus, chacun fait ce qu'il peut et on sait très bien que si, par définition, des musiciens ou des déco (au hasard) ont effectivement plus de chance d'avoir plusieurs employeurs, il n'en va pas de même pour les techniciens de régie (toujours par ex) pour qui le fait d'avoir deux employeurs relève déjà du miracle. Si on devait en venir là, ce serait vraiment dommage... A suivre.
--------------------
|
|
|
|
|
|
9 User(s) are reading this topic (9 Guests and 0 Anonymous Users)
0 Members:
|
|
|