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 We Are The World, MP3 pour humanshield |
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 Mon 17 Mar 2003, 19:49
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J'y étais .....................................pas !  J'ai honte ! Ce Bush est un véritable débile mental, un analphabète du monde politique et un mec qui ne vit que dans son monde d'enfance entouré de gens comme lui, fils à papa, rois du pétroles, pétés de tunes et rien à foutre des autres... et ca se croit maître du monde ! Heureusement qu'à part ces deux moutons de Panurge que sont Blair et Aznar ( tant pis pour l'ortographe ! ), le reste du monde, y compris une bonne partie des Américains, sont d'accord avec nous ! Je vais voir les infos...
This post has been edited by EJAD: Mon 17 Mar 2003, 19:55
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Tue 18 Mar 2003, 09:15
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News Translations
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Quote "En diplomatie, l'ultimatum... est la dernière exigence avant les concessions..." End quote Espoir "...   ..." End espoir.
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 Tue 18 Mar 2003, 14:48
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Jolie intervention de notre JC à midi… En plein sur les question de respect du droit international et des décisions du conseil de sécurité. Ça fait une belle jambe aux irakiens (chapeau aux boucliers toujours là) mais ce qui m'énerve c'est l'ONU qui rapatrie inspecteur et force d'interposition à la frontière Irak/Koweit. Ça entérine le coup de force à venir. Ils n'ont pas à partir (théoriquement, j'aimerais pas être à leur place) (kikounette, je savais pour la manif de samedi, je pensais qu'il allait y en avoir une autre. Et il y en aura une autre)
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Tue 18 Mar 2003, 15:57
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Un petit comuniqué de l'agence France Presse, émouvant :
La menace de guerre crée une énorme anxiété chez les enfants d'Irak.
BAGDAD, 18 mars (AFP) - Ces derniers jours, le petit Karim se cache dans une armoire avec une caisse en carton dans laquelle il a entreposé quelques grains de riz, un croûton de pain, une orange et ses jouets en attendant la guerre.
Dans son cabinet situé dans le quartier d'Adamya à Bagdad, le pédiatre Achraf Ahmad Kamel reçoit quotidiennement des parents désemparés devant la profonde anxiété de leurs enfants qui les entendent parler d'une guerre imminente, les observent en train de stocker des vivres et de l'eau et voient à la télévision des soldats se préparer à la guerre.
"Les symptômes les plus fréquents sont des fièvres tenaces, une absence d'appétit, une agressivité inhabituelle et un retour d'énurésie", affirme ce médecin, qui avoue son impuissance à soigner ce syndrome.
"Certains de mes confrères prescrivent des calmants comme le valium, mais je ne les suis pas car j'ai peur de l'accoutumance", ajoute cet homme qui lui même doit réconforter son fils Asser, 14 ans, qui a vu ses amis les plus proches quitter l'école pour s'installer avec leurs parents en Syrie en attendant que passe l'orage.
Alors que la guerre approche, les enfants sont à l'affût de toutes les conversations des parents et enregistrent chaque mot qui les conforte dans leur peur.
"Il y a une semaine, mon mari a évoqué le 17 mars comme date du début de l'invasion américaine et quand mon frère est venu à la maison, mon fils Ali a compté sur ses doigts avant de lui dire: +Tu sais, il ne nous reste plus que quatre jours à vivre+", raconte Hind, 32 ans, diplômée en informatique.
Selon une étude menée fin janvier en Irak par une équipe internationale de chercheurs, en se basant sur des interviews de 85 jeunes de 4 à 18 ans et sur des questionnaires remplis par 232 élèves âgés de 10 à 16 ans dans deux écoles, les enfants se "sentent seuls face à leur peur".
"Il existe un manque de communication entre les enfants et les parents car ces derniers n'ont pas trouvé de moyens adéquats pour réconforter leur progéniture", précise le rapport présenté par "War Child Canada", qui reconnaît toutefois qu'il s'agit d'une tâche très difficile alors que s'amplifient chaque jour les menaces de guerre .
Ainsi, révèle l'enquête, 72% des jeunes ont exprimé leur crainte de voir périr leur famille et les moins de 7 ans sont terrorisés à l'idée de se retrouver tout seul.
Par ailleurs, la majorité des enfants interrogés ont affirmé "souffrir de migraines, faire des cauchemars, avoir de sérieux problèmes de concentration, et se sont plaints de l'absence d'émotion".
En outre, souligne l'étude, des enfants de moins de 7 ans savent déjà parfaitement conceptualiser les menaces de guerre: "Destruction ou incendie des maisons, mort de personnes en se référant à leur propre famille".
Pour le représentant de l'Unicef à Bagdad, une série de facteurs accroissent l'angoisse des enfants de ce pays depuis l'embargo imposé à l'Irak depuis 12 ans.
"La pauvreté, le manque de nourriture notamment de protéines, les classes surchargées et très mal entretenues, la perte de confiance en soi et dans l'avenir s'ajoutent à l'anxiété des parents transmise par osmose aux enfants", affirme Carel de Rooy.
Pour ce fonctionnaire international qui a été en poste en Amérique latine avant d'être nommé à Bagdad, "après la guerre, il faudra faire un énorme effort pour réintégrer l'enfant dans la société car les conflits armés poussent les enfants vers un repli sur soi".
En tout cas, Nafaa, chauffeur de taxi de 42 ans, quitte chaque matin sur la pointe des pieds sa maison pour éviter d'avoir le coeur brisé quand Rania, sa fille de 7 ans, se jette à son cou en lui disant: "Ne pars pas Papa, tu risques de mourir et maman se retrouvera toute seule avec moi".
sk/jch/mh/mj
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Thu 20 Mar 2003, 09:47
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Sans commentaire !
NEW YORK, 20 mars (AFP) - Sur les écrans de télévision géants de Times Square à New York, le visage grave du président George W. Bush succède aux images vertes de la nuit à Bagdad pour annoncer l'entrée en guerre. Sur les trottoirs, la foule se fige.
New-Yorkais et touristes ont l'habitude de se retrouver sur cette place, baptisée "Carrefour du monde", éclairée par les néons et les gigantesques affiches lumineuses.
Ils étaient plusieurs centaines, mercredi soir, les yeux rivés sur les écrans: l'un retransmet la chaîne NBC, l'autre ABC. Pas de son, mais le script de tout ce qui passe à l'antenne, en lettres blanches sur bandeau noir. Le président commence: "Mes chers compatriotes..."
"Nous sommes rentrés dans notre chambre d'hôtel après dîner, et quand nous avons vu que le président allait parler, nous sommes descendus ici", explique Don Henninger, venu de Virginie en touriste avec sa femme Jane.
"Times Square est l'endroit où les New-Yorkais se rassemblent lors des grands événements. C'est mieux d'être entourés de gens lorsque des choses comme ça arrivent. Nous ne voulions pas voir ça tout seuls dans notre chambre".
Ancien militaire de carrière, il estime que "nous aurions dû faire ça il y a dix ans. Je suis convaincu que Saddam représente une grave menace. Je pense que nous allons trouver des tas de choses". Jane ajoute: "Et je crois que nous allons aussi découvrir que les Français ont sacrément aidé Saddam, toutes ces années!"
Près d'eux, agenouillée, les mains et le visage barbouillés de peinture rouge, une militante pacifiste new-yorkaise ne lâche pas des yeux l'écran de NBC. Juste en dessous, la guérite d'un centre de recrutement de l'armée, avec une affiche de l'oncle Sam clamant: "I want you !" ("L'armée a besoin de vous!")
Kevin Jones, étudiant à Milwaukee (Wisconsin, centre), s'est lui aussi dirigé vers Times Square quand la rumeur a couru, dans le bar où il était avec des amis, que le président allait s'adresser au pays.
"Je suis content qu'il ait enfin pris sa décision. Il rectifie l'erreur de son père. C'était un bon discours, très motivant. Faisons le travail, et ramenons tout le monde à la maison".
Les yeux embués de larmes, un petit appareil photo jetable à la main, Betty (elle ne veut pas révéler son patronyme), 43 ans, marche à tous petits pas, lève la tête vers l'écran géant, soupire, renifle, embrasse une amie.
"Aujourd'hui, je ressens une grande tristesse. C'est l'homme dans ce qu'il a de plus mauvais, je ressens la terre, l'humanité crier de douleur".
"Regardez autour de vous: vous avez le meilleur et le pire de la culture américaine, toutes ces images qui se télescopent! Des images en direct de gens bombardés dans leurs maisons, mourrant en direct, puis la bourse, et le nouveau 4x4 Toyota, et des femmes à gros nichons, et un gars en slip, et le drapeau américain. C'est si bizarre, si fou!"
Sur un coin de trottoir, de jeunes Français, étudiants à Montréal, froncent les sourcils et soupirent. "C'est juste de la propagande et un show médiatique", assure l'une d'entre eux, Anne-Laure Lacabelec. "Un discours démagogique, avec l'exemple d'un impérialisme qui décide pour le reste du monde sans aucune consultation. C'est incroyable".
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