Le Mixage !, Un peu de réflexion... Options

[wfplb]

Bien que le mixage soit un vrai métier
On peut toujours ici donner quelques bases, sources de réflexion....

Quand vous mixez vous-même, d'ABORD OUBLIEZ tous les plug-ins d'EQ et autres traitements

La première étape c'est d'apprendre à faire une balance ! sans rien faire d'autre

Donc, réglez les niveaux globalements entre les pistes de votre song pour tenter d'entendre un truc qui ressemble à quelque chose... Puis ajustez les niveaux les uns par rapport aux autres pour améliorer la chose...

la premère erreur, c'est de prendre une piste au hasard et d'y appliquer des traitements par goût, sans bien savoir pourquoi...

Alors que TOUT TRAITEMENT sur une piste n'a de sens QUE par rapport à son mélange avec les autres pistes....

Ne vous posez pas de question inutile sur les effets de masque, sur les EQ, sur les traitements d'espace... Cela viendra plus tard, une fois que la balance sera approximativement cohérente

[wfplb]

Pourtant -20 dBFS = ZERO VU sur une console analogique.... Au dessus, c'est le headroom
Les circuits et softs sont calculés pour travailler dans cette zone de niveau !

Les confusions viennent du changement d'échelle pour le numérique

[ptilou]

Les confusions viennent du changement d'échelle pour le numérique

Ces échelles différentes sont "confusantes" pour ceux s'interessent au sujet sans formation de base ??? Celcius, centigrades, Richter.... où se trouve le vrai "zéro" ?
Ou en tout cas, celui dont on parle içi ?
 Echelles.jpg ( 431.86K ) Number of downloads: 50

source : son et enregistrement Rumsey/McCormick Eyrolles

[wfplb]

... où se trouve le vrai "zéro" ?

Tu peux jeter ce schéma, il est has been (surtout les Nordiques, French et BBC)

C'est ce genre de schéma qui sème la confusion puisqu'y sont comparés des systèmes de métrologie (Vu mètre et PPM) qui ne sont pas faits pour donner les mêmes résultats puisque leurs constantes de temps sont différentes !...

Comme on dit en parlant de sémantique: "la carte (ou la photo) n'est pas le pays"

On mesure quelque chose (le signal) mais on ne mesure pas la chose dans son entièreté !

Si on fait toujours référence au Zero VU console c'est bien pour préciser une équivalence oubliée ou méconnue mais, néanmoins nécessaire à la bonne compréhension de l'affaire...

Bon, en analogique on utilise le VU-mètre
http://en.wikipedia.org/wiki/VU_meter
Pour ceux qui n'ont, malheureusement pas encore appris l'Anglais, il y pour traduire maladroitement :
http://translate.google.fr/translate_t?hl=fr#

Donc Le niveau moyen auquel on travaille se situe autour du zero vu (j'évite ici de parler du zero vu + 4 dB pour ne pas embrouiller !

Le Headroom (c’est-à-dire la réserve possible au-dessus du zero vu) POUR les meilleures CONSOLEs analogiques se situe aux alentours de + 20 dB.
Pour la bande magnétique, la réserve est moindre puisque electromagnétiquement parlant, il y a le phénomène de la compression propre à la bande.

Ce qui fait qu'au temps de l'analogique (je vous signale que c'est toujours le top pour les consoles mais que le prix est tellement exorbitant et hors de la portée des homes studios)
Pour un ingé son bourré qui module et charge trop la bande en niveau, les conséquences ne sont pas graves et, même, ça donne une petite couleur un peu r'n'r... Que certains recherchent même !

À l'apparition du numérique, SONY va se trouver dans l'obligation de modifier la façon traditionnelle de la vu métrie, apparaissent alors les peak-mètres comme instrument de mesure de référence...

SONY fixe alors, à l'époque, l'équivalent du zero vu traditionnel à -16 dB peak.

Pourquoi ?

Parce qu'on ne peut plus dépasser un headroom de 16 dB au-dessus du fameux zéro vu de la console, sous peine de clipping fort désagréable.... (ce qui est un peu régressif).

Pourquoi -16 et non pas -18 ou -20 ?
Parce qu'au début du numérique, les circuits AD/DA étaient bien moins performants qu'aujourd'hui et que le fameux bruit de fond numérique était quelque chose de nouveau mais problématique et faisait désordre pour cette nouvelle technologie révolutionnaire du CD...

En résumé,

1. l'analogique s'écrase dans la compression de bande et disparaît dans le bruit de fond...
2. le numérique clippe quand il atteins le zero full scale et s'évapore dans le trou du silence absolu

Puis, officiellement et avec la généralisation du 24 bits, la référence du niveau moyen a été portée à -20 dBFS...

À suivre deux exemples du même signal 1kHZ calibré à - 20 dBFS lu avec un vu-metre puis avec un peak-metre....

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