Bonjour,
En fait, les musiciens et interprètes se sont sentis rassurés de savoir que, d'un titre à l'autre, les réglages (mix ,effets, mutes, etc...) effectués lors de leurs sound-checks respectifs seraient rappelés grâce au stockage dans les emplacements mémoire de la console.
Je crois que leur plus grosse inquiétude était l'immunité au larsen, vue la petitesse de la salle, et dans ce cas, le "recall" des mutes a vraiment nettoyé le plancher de bruit sur le plateau.
Le numérique offre l'avantage du recall de la configuration de mix d'un titre à l'autre. C'est extrêmement souple et donc, appréciable.
Cà, c'est pour l'aspect, sécurité, propreté de la prestation.
Question son, pas de remarques particulières de leur part. personne ne s'est plaint de la qualité sonore, côté retours.
Côté façade, pas de plaintes non plus côté public.
Aucun souci avec l'aspect technique du numérique, vu que ce jour là, il n'y avait qu'une seule console numérique.
Pour ma part, lorsque c'est moi qui joue, j'utilise beaucoup le numérique pour l'aspect loops, bruitages, de la musique que je fais.
Pour les guitares, je mets le maximum d'éléments à tubes dans l'élaboration de mon son, mais les effets sont digitaux.
Question retours, les systèmes sont suffisamment souples pour obtenir le son qu'on veut. Analogique ou numérique, pour moi, pas de différence dans cette situation.
Côté problèmes liés au numérique, j'ai eu, une fois, un souci avec la jonction entre un carte son d'un système d'enregistrement portable et un préampli octuple qui lui était relié en optique (ADAT) pour augmenter le nombre d'entrées enregistrables.
C'était le choix de l'horloge système qui posait problème.
Le point le plus sensible avec les systèmes numériques, je pense que c'est justement l'horloge. Il faut vraiment bien savoir ce qu'on fait, qui est maître, qui est esclave, Word Clock ou pas, ADAT Sync ou non, et ainsi de suite.
Sinon, c'est la chasse aux craquements dans l'audio, aux bruits parasites etc...
Evidemment, il reste la situation de panne, mais l'analogique tombe aussi en rideau
A part çà, j'ai toujours eu la chance d'avoir à disposition du matériel de qualité. Evidemment, avec des systèmes baroques... Mais en général, on trouve toujours un peu les mêmes produits dans ce genre d'évènements.
Les gens se repassent les infos sur le matériel à louer ou à acheter, d'où une sorte de standard qui s'établit à l'usage pourrait-on dire.
De toutes façons, on trouve de plus en plus de systèmes numériques pour le live. Il y a certainement de bonnes raisons.
A qualité sonore équivalente, rien que le fait d'avoir les effets intégrés dans la console, çà fait déjà du poids en moins. Idem pour les traitement dynamiques.
Moins de choses à transporter implique un camion plus petit, donc moins cher à louer, éventuellement pour une petite production, pas besoin d'un poids lourd, etc...
Et aussi, moins mal au dos, donc en meilleure forme pour officier
Enfin, bon, à qualité sonore équivalente, je précise bien, je crois que le numérique est assez compétitif, en tous cas pour le live.
En studio, c'est le résultat sonore qui compte et là, le choix est artistique.
L'analogique a largement son mot à dire quand au rendu. Par contre question recall, c'est pas toujours çà du tout.
Tout dépend s'il s'agit d'un studio privé où on fait un production à la fois, ou bien d'un studio commercial où les production s'entrecroisent avec des ingés son différent et donc des réglages différents...
Bon, enfin, voilà, j'espère que vous voyez l'idée générale de mon propos.
Cordialement,
Dewpill