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Mixer Sur Une Console ? |
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Sun 30 Dec 2007, 11:13
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QUOTE (wfplb @ sam 29 déc 2007, 16:09) QUOTE (belabartok0 @ sam 29 déc 2007, 12:54) ... pour moi le "geste" est complètement différent sur une console analogique. Heu, sans vouloir être trop désagréable, On dirait une vieille monteuse qui nous parlerait de son émotion en humant l'odeur de la pellicule 35 mm. Je vois ce que tu veux dire... La métaphore n'est pas très flatteuse pour moi (quoique… j'ai souvenir de certaine monteuse ), mais, sauf vot'respect, pas vraiment pertinente. Une configuration analogique est, par essence, plus limitée, mais aussi plus ergonomique : on ne peut pas virtuellement tout y avoir, mais tout y est à portée de main. Ce que j'appelle une approche plus instrumentale du mixage : sur un instrument de musique, tout est très limité (le timbre, la tessiture, la dynamique etc.) mais – heureusement – on n'a pas à chercher et installer des extensions pour accéder à ce qu'on a en tête. C'est aussi une nécessité en "live", où l'on est pas près de voir un ingé-son travailler avec une console virtuelle sur un écran, et où les consoles numériques sont à la fois très pratiques, mais sources d'un certain inconfort (et pas que chez les vieilles rockeuses ). Ce n'est pas de la nostalgie un peu rance, c'est une autre approche, et j'ai pensé que c'est ce que voulait dire unidentified. (Pour PomQ) en effet, ce n'est pas un débat analogique/numérique – désolé si je suis OT – du moins sur la qualité du son. Il n'y a aucun regret naïf à avoir là-dessus. C'est juste que, dès qu'il n'y a plus un bouton par fonction, on travaille autrement. C'est comme ça, on fait (très bien) avec, et on se console (!) avec d'autres possibilités.
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"Si nos rêves ne se réalisent jamais, autant rêver l'impossible"
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Sun 30 Dec 2007, 11:28
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SuperHero
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On s'éloigne mais j'ai le même souci concernant les synthés virtuels, au delà du débat purement sonore. Programmer un obxa, un minimoog ou un supernova va beaucoup plus vite qu'avec un virtuel. Après avec les machines hybrides à sous-menus c'est autre chose A l'époque par exemple du D50, l'ajout de leur "programmeur" facilitait tout de même grandement les choses... Ca permet aussi de tester certains trucs au pif ou au feeling. Roland a d'ailleurs par la suite sorti le JD800 et le JP 8000
Sinon, Il vaut mieux savoir ce que l'on veut faire d'abord dans la tête puis avec "le" doigt...
Cependant depuis l'arrivée des surfaces de controle, on peut commencer à bidouiller agréablement en programmations synthé, donc aussi en mix, que ce soit en traitement ou en équilibres... Gérer les apparitions-disparitions des différentes pistes de nappes ou autres à la souris, bof... Et avec un réalisateur de plus de 26 ans qui aime bien tripoter plutôt qu'expliquer, c'est no way...
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Sun 30 Dec 2007, 12:04
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QUOTE (belabartok0 @ dim 30 déc 2007, 11:13) (quoique… j'ai souvenir de certaine monteuse ) Oui émues... QUOTE Une configuration analogique est, par essence, plus limitée, mais aussi plus ergonomique Bien sûr de ce côté on est d'accord, je titillais un peu, comme c'est la fin de l'année. J'ai toujours été très attentif à cet aspect qu'on pourrait appeler l'ergonomie de l'utilisateur. Le premier à s'en être préoccupé c'est Colin Sanders l'inventeur de la SSL et de computer avec ses touches de fonction préprogrammées… Puis après SSL s'est complexifié et c'est devenu compliqué… Quant aux surfaces de contrôle et consoles numériques ou il y a 4 pages (ou couches) rien que pour le compresseur. Cela a pour conséquence que personne n'a plus le courage d'aller voir la quatrième page (dans le manuel utilisateur page 643) justement là ou il y a le de-esseur etc. Mais le progrès accompagné de ses effets pervers est quasiment inéluctable. Il faut donc trouver de nouvelles approches de mixage qui ménagent la chèvre et son chou, la technique numérique et l'émotion du geste spontané live. Je pense qu'on peut y retourner (à cette émotion) à condition de décomposer le mixage en deux phases. 1re phase : technique (à base de souris en graphe en plugs, à l'arrêt à vue etc..) Cette phase ne doit avoir pour but que de préparer les éléments, se débarrasser de toutes ces contingences vulgaires et d'électricien plombier informe-à tiser, puis passer à la deuxième phase: enfin vraiment mixer d'une manière ancestrale.
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Plombier, DéZingueur de HP, ferblantier
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Sun 30 Dec 2007, 15:52
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J'ai une question de n00b sur le fait de mixer sur des consoles, c'est comment on patche tout ça ? Je m'explique. Je viens de regarder le DVD fourni avec le dernier album de Dream Theater et on voit vraiment bien comment est fichu le studio, c'est très sympa. Mais je me suis demandé comment était organisé tout ça. Faut-il deux consoles ? Une dans laquelle rentrent les micros et une dans laquelle on fait tout sortir de l'ordi pour mixer ? ou bien tout ça se passe-t-il en insert ? A quel moment sont placé les convertisseurs A/N et N/A ? J'aimerais bien qu'on m'explique le cheminement que fait le son en partant du batteur qui tape sur sa caisse claire (récupérée par un micro) jusqu'au moment où l'ingé son bouge son fader pour augmenter le volume de celle ci. Si quelqu'un se sent l'âme charitable ! Merci beaucoup Arthur (jeune padawan des studios avec une certaine soif d'apprendre)
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Mon 31 Dec 2007, 03:05
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En fait, le DVD de DT n'était qu'un prétexte. Donc, d'un certaine manière, les convertisseurs A/N et N/A se placent en Insert ? Et il y a autre chose qui me turlupine. Les entrées d'un convertisseur type Aurora se font sur des D Sub 25 c'est bien ça ? Mais le signal n'est il pas alors déja numérisé par l'interface avec les 16 entrées jacks qui envoie le signal à l'Aurora ? Comment ça marche ? Quels sont ces interfaces ? Merci beaucoup pour vos réponses ! Je n'y connais rien en matière de studio mais j'aimerais en savoir le plus possible ! @ wfplb : Bien vu EDIT : je viens de tomber là dessus http://console-analogique.mackie.audiofanz...ies_24_8_2.htmlJ'ai vu qu'il y avait 8 bus mais koitèçe que les bus ? Les inline, ça j'ai compris. Les départs et retour, ce sont juste des insert, c'est bien ça ? Les bus ce sont des groupes il me semble (pas sûr). Mais les bus, là je sèche... EDIT 2 : bon, je crois que je me suis planté. Les inline, c'est des entrées/sorties pour aller dans un convertisseur A/N N/A pour enregistrer en multipiste. (c'est plus ou moins équivalent à un insert) Les départs et retours, ce sont des inserts pour pouvoir mettre des effets par exemple (compresseur, égaliseur, etc...) (également appelés send return) Les bus ce sont des sorties équivalentes au main out. On peut assigner ou non une voie à un bus. (également appelés sous groupes) Les auxiliaires, ce sont juste des sorties pour par exemple mettre une réverb sur l'ensemble des voies et faire re rentrer ça dans la console. On peut choisir le niveau d'envoi d'une voie dans un auxiliaire contrairement aux bus où là le volume est géré par le fader de la voie. Ca permet par exemple de gérer les retours sur scène. Je me trompe ou pas ?
This post has been edited by alauth: Mon 31 Dec 2007, 03:20
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Mon 31 Dec 2007, 11:03
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QUOTE (jeff parent @ dim 30 déc 2007, 11:28) On s'éloigne mais j'ai le même souci concernant les synthés virtuels, au delà du débat purement sonore. Programmer un obxa, un minimoog ou un supernova va beaucoup plus vite qu'avec un virtuel. Après avec les machines hybrides à sous-menus c'est autre chose A l'époque par exemple du D50, l'ajout de leur "programmeur" facilitait tout de même grandement les choses... Ca permet aussi de tester certains trucs au pif ou au feeling. Roland a d'ailleurs par la suite sorti le JD800 et le JP 8000
Sinon, Il vaut mieux savoir ce que l'on veut faire d'abord dans la tête puis avec "le" doigt...
Cependant depuis l'arrivée des surfaces de controle, on peut commencer à bidouiller agréablement en programmations synthé, donc aussi en mix, que ce soit en traitement ou en équilibres... Gérer les apparitions-disparitions des différentes pistes de nappes ou autres à la souris, bof... Et avec un réalisateur de plus de 26 ans qui aime bien tripoter plutôt qu'expliquer, c'est no way... Exactement, et on ne s'éloigne pas tant que ça QUOTE Quant aux surfaces de contrôle et consoles numériques ou il y a 4 pages (ou couches) rien que pour le compresseur. Cela a pour conséquence que personne n'a plus le courage d'aller voir la quatrième page (dans le manuel utilisateur page 643) justement là ou il y a le de-esseur etc.
Mais le progrès accompagné de ses effets pervers est quasiment inéluctable. Il faut donc trouver de nouvelles approches de mixage qui ménagent la chèvre et son chou, la technique numérique et l'émotion du geste spontané live. Vous l'avez dit mieux que moi, chevalier, nous sommes en phase... Allez, c'est bientôt l'heure de rafraîchir le timecode 2007/2008 Happy new ears
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