Voilà
on etouffe soigneusement la chose campagne oblige
lire ces deux articles
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.macworld.com/news/2007/03/06/franceban/index.php
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.odebi.org/new2/?p=216
Ça s'appelle très exactement du fascisme *. Je ne pensais pas, à mon âge, qu'une telle obscénité soit possible. Bien d'autres mesures fascites sont soigneusement passées sous silence.
Avez-vous su, par exemple, que ce personnage avait demandé le fichage par l'ADN de "faucheurs volontaires " ???
Il est urgent de relire Pasolini (mon avatar), par exemple "Acculturation et acculturation" (1973) dans " Ecrits corsaires".
(*) Je veux bien dire néo-fascisme, mais ça changera quoi ????
Faire des lois de ce genre est une chose mais les appliquer en est une autre : que se passe-t-il si, par exemple, une vidéo censurée par la loi française est hébergée sur un serveur américain ??? Filtrer tous les échanges avec ce serveur ??
Lois territoriales vs Internet global... et au milieu des gens qui ne captent pas trop comment tout ça marche ensemble ... mais qui pondent quand même des lois
Oula, et finalement ils ont mis des caméras dans les commisariats ?
Nan pour info, comme ca, ya rien derriere cette question.
Mais sinon, fo relativiser, il me semble qu'il y a des vidéos de bastons de rues
ou de grosses claques distribuées au hasard qui circulent sur le net, du genre
un gars passe nonchalament et se mange une prise de catch. Ca devient un peu
une mode si j'ai bien compris. Ca c'est plutôt inquiétant. A priori, c'est plutot ca
qui est visé.
Enfin bon, de toute manière, ils sont toujours aussi cons avec leurs lois à deux
balles qu'ils veulent passer discrêtement, au final ca fait du bruit, et la présence
d'une loi intensifie ce qu'elle interdit, vu que d'un coup c'est officiellement interdit.
Des deux côtés on a une minorité d'abrutis, et c'est la majorité qui est au milieu
qui trinque.
Puis franchement, les choses n'étant pas prêtes à se calmer, et les caméras devenant
de plus en plus courantes, des vidéos de flics qui tapent des gens et l'inverse continueront
à circuler sans aucun soucis à mon avis.
Et celle-là, vous la connaissiez ?
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.grainvert.com/article.php3?id_article=751
Rapidement, il faut arriver à la "performance" des UStates. Pour 60 Millions se français:
Environ 400 000 racailles et/ou colorés et/ou étrangers et/ou enfants de plus de trois ans, "retenus" dans des prisons privées, pour la bonne marche des affaires sérieuses: le marché.
De la part de sarkosy ce n'est bien evidement pas le happy slapping qui est visé, il l'utilise l'alibi du HS pour tenter de baillonner les acteurs du fameux 5 eme pouvoir, cad le notre, notre capacité d'expression sur le net.
Il y aurait donc d'un côté une presse autorisée (et on voit bien dans cette campagne a quel point il a verouillé cette presse et la tv et la radio etc) et de l'autre des citoyen desormais, non autorisés ...
...
Oui, je suis bien d'accord de toute manière.
ce que je dis c'est pas:
"fo relativiser, elle est bien cette loi"
mais:
"fo relativiser, elle changera rien cette loi"
A part que la diffusion de vidéos de violence gratuite faites dans ce but, et non
captant cela plus ou moins au hasard, vont augmenter.
C'est pour ca que je parle des abrutis aux extrêmes (faiseurs de lois / beaufs
qui font du happy slapping) et la majorité au centre qui trinque (ceux qui veulent
être médias), dans le sens où on réduit leurs libertés.
Mais les lois qui sortent depuis un certain temps sont de plus en plus surréalistes,
ceux qui font les lois ne vivent pas dans le même monde, perso, ca me fait
plutot marrer, des spectateurs, il y en aura toujours, ca ne fait qu'augmenter.
Il y a tellement d'endroits où les gens écrivent, donnent leur avis, discutent,
ballancent leur vidéo politique, que l'info se déplace lentement mais sûrement
vers le net pour être manipulée par tout le monde à la fois. Jamais une loi ne
pourra stoper cela à mon avis, c'est comme si on nous interdisait de parler
de trucs violents, ou de raconter des blagues belges, c'est stupide, ca ne sert
à rien.
De toute façon moi à la présidentielle, ce sera ni droite ni gaushe: je voterai Messensib!!
Quand on y réfléchit, cette loi ne rendrait-elle pas illégale toute camera de video surveillance.
Appelez moi maitre Collard, et que ça saute.
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.odebi.org/forums/index.php?showtopic=7573&hl= une liste des articles sur le net… Et son absence de couverture en France.
Je précise que je ne suis pas sûr qu'on pourra continuer à faire des news…
Parlez-en autour de vous, ça devient grave… c'est GRAVE !
Ce que dit Leon n'est pas faut ...une video surveillance produit des films non professionnels et eventuellement certains sur la violence urbaine....mais il ne les diffuse que dans les commissariat et les cours de justice, ce qui fait que ni Collard ni tartempion n'y pourront rien.
Au passage n'oublions pas que Sarko a tente aussi de faire passer une autre loi proprement surrealiste : detecter des la maternelle les delinquant potentiel.....et tout ca avalise par une sois-disante etude de l'Inserm, heureusement le Conseil Constitutionnel l'a rejettee, mais pour combien de temps?...
Hier soir un certain candidat "centriste" faisait un constat terrible pour notre avenir en France, je resume : " la droite se fonde sur l'affrontement, la gauche sur un ideal, cette derniere connais une crise plus profonde car elle la perdus, or les gens sont actuellement plus propices aux idees simples".
Phillipe Val de Charlie Hebdo (je resume)"la droite procede d'un reflexe instinctif, alors que pour adherer a la gauche il faut faire l'effort de comprendre l'autre"....... Sarkozy nous pend au nez.
Ah mais voila, un ptit moment que j'attendais l'occaz de sortir cette image, je suis allé
voir le site de Sarkozi, et:
Oui, pardon, c'est naze. M'en faut pas beaucoup...
Perso, je suis convaincu qu'il s'en tape royalement des interêts des masses.
Je pense plutôt que c'est un mec très intelligent [edit LPM attention aux diffamations SVP]
C'est pas pour rien si à chaque fois qu'il fait ou dit qqch c'est pour enlever
de la liberté au peuple ou bien lui faire comprendre qu'il est une merde,
ou encore pour lui faire peur ou le diviser.
Ca se rapproche tout à fait de la logique medef.
Sur le dossier des intermittents, qui était contre la PPL ? Alors signée
par pratiquement tout le monde ? Le médef. Qui a alors fait bloquer
cette proposition ? L'UMP.
Qui c'est qui commande ? Je vous laisse répondre.
Mais l'UMP a bien compris sous quel bureau il fallait s'acroupir.
Désolé ouabi, mais vaut mieux faire attention, il y en a qui ont la gâchette facile côté insultes et diffamation potentielles. On accumule les textes et la jurisprudence de ce côté là et c'est pas marrant. Et ceci même si je pense aussi que ce que j'ai du enlever n'est pas loin de la vérité (et à ça flingue la phrase… .)
Quelle belle démocrature
Plus on augmente son savoir, plus on augmente son malheur...
Merci de ne pas détourner le sujet de ce fil, merci.
Le laser poubellise direct maintenant.
Parlons de cette loi Dadvsi. Je remonte au déluge:
Par l'invention de l'écriture, les "oeuvres de l'esprit " ont pu être diffusées plus largement que par voie orale. Aussi bien les "bonnes" que les "mauvaises".
Par l'invention de l'imprimerie, encore mieux. En passant, l'écriture a été figée. Et on n'a plus besoin de faire travailler sa mémoire.
Les oeuvres musicales ont commencé à être imprimées sur papier par des "éditeurs".
Puis, invention du phonographe, du 78 t/mn, du vinyle, du CD.
La duplication de plus en plus facile a permis de diffuser largement les "oeuvres" . Du temps de Bach, combien de personnes ont entendu ses Messes ? Très peu sans doute.
La contrepartie, c'est que des industriels marchands se sont emparés du côté "duplication" et "diffusion" des oeuvres, avec une logique pas forcément au bénéfice des auteurs (compositeurs, auteurs, interprètes). Et là, je suis bien en dessous de la vérité...
De tout temps, il y a eu des "peu scrupuleux" qui ont copié ces oeuvres illégalement, spoliant donc les "auteurs" et les "industriels marchands".
Aujourd'hui, il est parfaitement possible de copier très facilement et illégalement des oeuvres du commerce, sans être aucunement inquiété. Il suffit de repasser par l'analogique.
Ce sont les "industriels" ( et les "éditeurs", le loup dans la bergerie de la Sacem) qui crient le plus fort. En fait, ils n'ont que du "manque à gagner". Absolument rien ne prouve que ce n'est pas leur attitude vis à vis des inventions technologique, qui en est responsable.
Les artistes, eux, sont bel et bien spoliés.
On en est là. Le problème de base est:
Comment assurer aux saltimbanques une juste rétribution, avec un "retour" du public (ce retour existe, bien sûr, mais combien de pékins sont dirigés vers des "oeuvres" jetables", uniquement destinées à faire du pognon rapidement ?)
Je ne vois pas de solution....
Mais le jour où les industriels mettront sur le marché de "beaux" objets, avec un livret détaillé et à un prix raisonnable (il suffirait de ne plus faire de "com", déjà !), je suppose que de nombreuses personnes préfèreront acheter, plutôt que d'avoir un "fichier" sur un disque dur.
Voici deux liens substantifiques pour alimenter nos reflexions.
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.qwartz.org/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=13&Itemid=92
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.spedidam.fr/
Et un petit exemple de ce que ça donne…
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://odebi.org/new2/ à la date du 26 mars.
Attention, ça va etre comptabilisé dans le temps de parole de la "gauche"
Et odebi qui fait un récapitulatif
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.odebi.org/new2/?page_id=240
quelque chose m'echappe ....
pourquoi cet entetement à reguler internet avec des lois FRANCAISEs .
j'ai vu recemment un reportage sur un type qui à ouvert un site de paris de chevaux .
c'est un francais , et il est aller s'installer a malte tranquillement pour rester dans la legalité .
j'ai l'impression que les gens qui sont élus sont loin d'etre au courant du fonctionnement de ce systeme .
Sur "l'Huma" d'aujourd'hui 2 Avril 2007, il y a un article d'une importance CAPITALE, p 19:
" L'esprit des affaires prétend s'imposer aux affaires de l'esprit" par Pierre Musso, prof. à l'universté de Rennes II.
Je le transcrirais dès qu'il sera sur le site de l'Huma. Mais vous pouvez acheter l'Huma, le rouge ne déteind pas.
Il y est question d'un rapport remis fin 2006 au ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Vous serez sans doute étonnés (comme frappés par un coup de tonnerre ...)
C'est http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://www.humanite.presse.fr/journal/2007-04-02/2007-04-02-848876
Bon article
C'est un peu court, jeune homme ... Enfin, merci d'avoir mis le lien.
Je te présente mes excuses pour ce manque d'éducation
(glabbe, y-a pas de mal )
Je cite cet article in extenso, car il me semble important:
Tribune libre ( tiré de l'Humanité du 2 Avril 2007)
Les fondamentaux d'une marchandisation de l'art et du savoir.
L’esprit des affaires prétend s’imposer aux affaires de l’esprit
Pierre Musso, professeur à l'université de Rennes - II
« L’économie de l’immatériel, la croissance de demain », tel est le titre d’un rapport remis fin 2006 au ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Rédigé par Maurice Lévy, PDG de Publicis, et Jean-Pierre Jouyet, chef de l’inspection des finances et ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, ce rapport n’est pas un nouvel exercice de la haute technocratie managériale française. C’est une synthèse sophistiquée d’une approche technico-financière faite, pour l’essentiel, par huit inspecteurs des finances et onze dirigeants d’entreprise.
Ce rapport joue un rôle fondateur. Il est l’équivalent du rapport Nora-Minc de 1978 sur « l’informatisation de la société française ». À l’époque, celui-ci s’appuyait déjà sur la mutation technique de la numérisation pour annoncer l’entrée dans une nouvelle société dite « de l’information » et inviter à la dérégulation du secteur des télécommunications. Le mythe de la « société de communication » se substituait alors à celui de « la société de consommation », qui a produit son contraire, l’exclusion de masse de la consommation. Aujourd’hui le même raisonnement est revisité, mais au nom de « l’économie de la connaissance ». Probablement que le non-dit de cette société de la connaissance sera aussi la production de son envers : l’ignorance de masse livrée aux industries du divertissement.
Le schéma de pensée est le même, il se déplie sur le mode d’un syllogisme péremptoire : la « révolution » technique entraîne une révolution socio-économique, donc il faut déréguler les secteurs de la culture, de la recherche et de l’enseignement. La dite « révolution numérique » a été érigée au rang de mythe rationnel indiscutable pour légitimer des politiques qui, elles, sont fort discutables. Dans cette approche technico-financière, tout deviendrait « immatériel », sur le modèle de la finance déjà dématérialisée, passant de l’or à la monnaie fiduciaire puis au bit d’information. Les entreprises, les institutions et même les nations deviendraient des « marques ». Les hommes aussi devraient être considérés comme des « actifs immatériels », gérés comme des signes dans un bilan comptable.
Ce discours surplombant sur « l’économie de l’immatériel » est une nouvelle idéologie caractéristique de l’étape actuelle du capitalisme. Cette idéologie est construite depuis une dizaine d’années dans les services de l’OCDE, reprise et amplifiée par la Banque mondiale et par les organismes internationaux. Érigée en dogme, cette doctrine est un tissu de lieux communs cousus à l’aide de notions floues et ambiguës. Ainsi sont confondus le savoir, la connaissance, l’innovation et l’information. La notion d’immatériel est appliquée aussi bien à la recherche et à la formation, qu’au design, à la mode, à la créativité, à la publicité, et même à « l’esprit d’entreprise » !
Dans le capitalisme post-fordiste contemporain, la production ne segmente plus la conception de la fabrication - le cerveau et le bras. Les deux sont mis à contribution, soit directement, dans une même entreprise, soit indirectement, par interconnexion de compétences mises en réseau à l’échelle planétaire. D’une logique taylorienne de dissociation du savoir et de l’opération, on passe à une logique d’intégration de toutes les capacités, notamment du potentiel cognitif. L’enjeu est de capter ce que les économistes appellent des « rentes » liées aux connaissances souvent protégées par la propriété intellectuelle. Par les vertus de l’immatériel, tout serait transformé en signes ou en marques. En réduisant toutes les activités cognitives à des actifs immatériels, tout devient interchangeable : la publicité équivaut à l’oeuvre d’art, le divertissement à la culture et la connaissance à l’innovation. Telle serait la généralisation à la société du paradigme publicitaire.
Le rapport présente 68 recommandations qui poursuivent en fait trois orientations fondamentales. D’abord, le transfert des « actifs immatériels » du secteur public vers le marché, et réciproquement, l’attribution d’aides fiscales aux entreprises privées, notamment au secteur de la publicité. Ainsi l’État est-il invité à recenser et à « valoriser » ses actifs immatériels, c’est-à-dire des biens publics, par le biais d’une agence déjà en cours de création. Ensuite, la transformation des universités et des musées sur le modèle nord-américain permettrait de mobiliser des financements privés. Il s’agirait de créer dix pôles mondiaux universitaires d’excellence et soixante-dix universités professionnalisées et régionalisées, selon un principe d’inégalité sociale et territoriale. Pour les musées, il s’agit d’accompagner le désengagement financier de l’État, par la cession des droits d’utilisation du nom des musées. Une première application est déjà engagée avec l’exportation du Louvre à Abou Dhabi.
Enfin, le rapport souhaite la « mise à plat » des droits d’auteur, l’ouverture des aides du compte de soutien aux financements du cinéma et de l’audiovisuel étrangers, la limitation de la portée du droit moral de l’auteur ou la remise en cause du système français de gestion collective des droits des auteurs. Au-delà, le rapport présente « une véritable stratégie globale », prônant de profondes réformes sociales pour « avancer vers une économie plus plastique ».
En résumé, la démarche des rapporteurs repose sur le dogme de la « triple fatalité » caractéristique de la pensée managériale dominante : la fatalité technologique, celle de la dérégulation libérale et celle de la financiarisation.
Dans le capitalisme cognitif, toute production intellectuelle devrait être pasteurisée en une marque publicitaire (« berlusconée » selon une formule transalpine) pour être standardisée et mercantilisée. Telle est la nouvelle forme de la sensure avec un S - entendons « la castration mentale » selon le mot de Bernard Noël. Le sens réduit à la technique et à la consommation serait la forme supérieure de la privation indolore et invisible (« immatérielle ») qui vide l’humain de l’intérieur et constitue des intériorités vides.
Pierre Musso, professeur à l’université de Rennes-II.
Merci de ne pas détourner le fil vers les présidentielles.
Ah bon ? ce n'est pas imprimé sur la table de la cuisine avec des pommes de terre taillées ?
On m'aurait menti ?
Tiens ,on m'a encore delete un post mort de lol...
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